London Grammar est un trio anglais d’indie-pop, de dream-pop, de trip-hop et de neo-prog créé en 2012 à Londres par Hannah Reid, Dan Rothman et Dominic ‘Dot’ Major. La musique de London Grammar pleine de nostalgie est un mélange de sons ambiants éthérés, accompagnés d’une guitare mélancolique sur une rythmique discrète au service de la voix puissante et envoûtante d’Hannah Reid, comparée parfois à des chanteuses comme Judie Tzuke ou Florence Welch.
London Grammar en bref
La chanteuse Hannah Reid et le guitariste Dan Rothman se rencontrent à l’université de Nottingham où ils commencent à composer de la musique et écrire des chansons ensemble en 2009.
Par la suite ils recrutent le multi-instrumentiste Dot Major afin de compléter la formation qui prend le nom de London Grammar et en 2011 ils s’installent dans la capitale britannique.
Le groupe se rend populaire en 2012 après avoir publié « Hey Now » sur internet chanson qui s’est propagée de façon virale et qui devient immédiatement culte auprès de fans conquis par la voix magnifique et captivante d’Hannah.
Leur premier morceau auto-produit « Metal & Dust » sort en février 2013 sur Metal & Dust Recordings, il se classe dans le Top 5 du hit-parade d’iTunes.
Leur premier album, If You Wait, sort en septembre 2013. L’album atteint la deuxième place des charts britanniques et devient deux fois disque de platine certifié par la British Phonographic Industry (BPI).
Six singles sont tirés de cet album, « Metal & Dust », « Wasting My Young Years », « Strong », « Nightcall », « Hey Now » et « Sights ».
« Strong » se classe 4ème des charts australien tandis que « Wasting My Young Years » se classe en deuxième position des charts français.
En 2013, le groupe joue à guichets fermés au Islington Assembly Hall et fait une apparition au Great Escape Festival de Brighton.
La même année le trio est invité sur le morceau « Help Me Lose My Mind » de Disclosure, duo britannique de musique électro.
En 2014 London Grammar interprète « Hey Now » live au Big Weekend de Radio 1 à Glasgow.
Le 2 septembre 2014, la maison de couture française Dior lance une campagne publicitaire pour son parfum J’Adore et utilise la chanson « Hey Now » remixée par The Shoes, un duo électro-rock français originaire de Reims, fondé en 2007 et composé de Guillaume Brière et Benjamin Lebeau.
En 2016 London Grammar enregistre un magnifique reprise « Wicked Game » de Chris Isaak.
Le deuxième album studio de London Grammar, Truth Is a Beautiful Thing, sort en juin 2017. Il atteint la première place du classement des albums britanniques.
Discographie de London Grammar
Albums studio
2013 – If You Wait
2017 – Truth Is a Beautiful Thing
Pour ma dernière, dans ce format chronologique journalier, je vais vous parler de l’impressionnant et magnifique chef d’oeuvre « Good » de « Rodolphe Burger », l’alsacien de la vallée de Sainte Marie aux Mines, qui est en quelque sorte mon alter ego, puisque je suis un Strasbourgien (contraction de Strasbourg et de Vosgien).
Rodolphe Burger nous invite dans sa ferme vosgienne pour partager dans un climat intimiste, une musique poétique et sensuelle, enveloppée par sa voix chaude pour créer un blues rock dans une ambiance trip-hop sur fond de sonorités indus… Co-réalisé avec Christophe Calpini, musicien, percussionniste et batteur vaudois qui nuance les écritures musicales pour naviguer avec élégance entre les styles.
Un album à écouter et réécouter, notamment dans sa version vinyle qui offre un premier enregistrement de Samuel Hall. La créativité musicale de Rodolphe sublime les poèmes de Samuel Beckett, Goethe, Georg Büchner, T.S Eliot, E.E Cummings, Mahmoud Darwich, Olivier Cadot, Pierre Alfieri et Michel Deguy.
On écoute…
Rodolphe ouvre cet album sur un climat tendu et obsédant avec « Good », porté par des claviers et une batterie qui laissent des samples d’arrière-plan et des bourdonnements de machine à la « Pink Floyd » ouvrir un final angoissant, d’après un texte Samuel Beckett. Inquiétant
Suit comme une musique de film, l’envoûtant « Happy Hour » qui dépeint une lugubre et perfide réception mondaine, co-signé avec Pierre Alféri et Christophe Calpini. Cinemascope en technimusical.
Avec le bluesy « Cummings », la guitare de Rodolphe Burger guide sa voix à la Gainsbourg pour se marier à celle de Sarah Murcia. Enchanteur
Le « Poème en or » d’après un magnifique texte d’Olivier Cadot, irradie cet album sur le chagrin d’une rupture : « Je suis comme fané – Squelette éparpillé – Mon cœur est en cire – En fusion dans mon corps, je suis sec – Petit morceau d’argile, vase en miettes – Je suis de l’eau qui s’écoule – Pourquoi m’as-tu abandonné, force perdue ? – Désert en un instant… ». Douloureux de beauté
« Rien ni personne » ne doit faire ce que le commandement primordial de tout être humain nous dicte : « Tu ne tueras pas, un point c’est tout ». Biblique et …rédempteur ?
Le puissant rock indus tonitruant de « Fx of love », comme une « jungle music » abrupte et toute en distorsion à la Nine Inch Nails. Envoutant.
Avec « Providence », on entre dans un univers typique à la « Kat Onoma » à la beauté monumentale. Somptueusement écrit.
Sur « An Lilli », Rodolphe chante en allemand un texte de Goethe, avec Sarah Murcia. Germanophile
L’efficace « Painkiller » ouvre à nouveau un rock indus avec une batterie très en avant. Anti douleur grandiloquent.
Arrive le blues de « Waste Land » comme une ivresse pour magnifier les 433 vers du poème de T. S Eliot « The Wasteland ». Mystique.
Un vrai blues avec « Hard times » qui suggère affectueusement l’abattement. Louisiane…sque.
On termine avec l’hypnotique poème « Lenz » de Büchner, comme un voyage musical transcendant des paysages divin. Atmosphérique
Avec ce « GOOD » serein, les poèmes surréalistes sont sublimés par la musique sobre mais riche de sons et d’ambiances. Un album qui se déguste lentement pour savourer dans chaque note le nectar musical qui coule dans les veines de l’artiste. Envoutant.
L’œuvre de Burger, compte une vingtaine d’albums avec le groupe Kat Onoma d’abord, puis une série d’albums en solo et des dizaines de collaborations avec des artistes allant de Françoise Hardy à Jeanne Balibar, d’Olivier Cadiot à Pierre Alferi, de James Blood Ulmer à Serge Teyssot-Gay, de Jacques Higelin à Alain Bashung…
1988 : Cupid
1990 : Stock Phrases
1992 : Billy the Kid
1992 : The Radio Remixes
1993 : Post Scriptum to Billy the Kid
1995 : Far from the Pictures
1997 : Happy birthday public
2001 : Kat Onoma
2002 : Live à la Chapelle
2004 : All The Best from Kat Onoma
En solo
1993 : Cheval-mouvement
1998 : Meteor show
2005 : Schweyk
2008 : No Sport
2009 : Valley Session
2011 : This is a Velvet Underground song that i’d like to sing
2014 : Le Cantique des cantiques & Hommage à Mahmoud Darwich
2017 : Good
Collaboration
2000 : avec Olivier Cadiot : On n’est pas des indiens c’est dommage
2002 : avec Olivier Cadiot : Hôtel Robinson
2003 : avec James Blood Ulmer : Guitar Music
2003 : avec Chloé Mons et Alain Bashung : Cantique des cantiques
2004 : avec Pierre Alféri : Lon
2005 : avec Erik Marchand : Before Bach
2005 : avec Yves Dormoy : Planetarium
2006 : avec Chloé Mons et Alain Bashung : La Ballade de Calamity Jane
2013 : avec Olivier Cadiot : Psychopharmaka
2015 : avec Philippe Poirier : Play Kat Onoma
1997 : From Dawn to Dust & Backwards
1999 : Three Weeks with my Dog
2002 : I Swear I Saw Garlic Growing under my Father’s Steps
Au cinéma
2006 : Apparition musicale dans le film Bled Number One de Rabah Ameur-Zaïmeche. Rodolphe Burger y chante et joue de la guitare dans la montagne.
2010 : Joue son propre rôle dans Ne change rien de Pedro Costa, aux côtés de Jeanne Balibar
2010 : And I Ride, film de Franck Vialle et Emmanuel Abela, Production Atopic
2012 : Signe la musique du film « Au prochain printemps », de Luc Leclerc du Sablon.
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