« Dear Friend », le nouveau clip de NO MONEY KIDS

A l’approche de leur concert au Trianon, le duo NO MONEY KIDS  nous régale d’un nouveau clip ‘Dear Friend‘, une ballade indie-rock aérienne et nostalgique, extrait de leur dernier album Factory déjà disponible.

 

Réalisé par Robert Anthony, le clip de ‘Dear Friend‘ nous embarque dans les pensées

d’un protagoniste affrontant  ses démons intérieurs. Symbolisés par une fumée intrusive et envahissante, les tourments du personnage l’envahissent progressivement jusqu’au moment  de rupture,  de débordement, et  jusqu’au  nécessaire affrontement. L’auteur nous précise qu’il a écrit cette chanson pour ses amitiés éloignées ou perdues, et plus particulièrement pour un ami atteint de graves troubles psychiques.

 

Redoutable de simplicité et de force, à mi-chemin entre  rock hypnotique et balade contemplative, ‘Dear Friend’ reste sur la brèche, en apesanteur, prêt à chuter d’un moment à l’autre. Une première sensation d’envolée pendant ces refrains enivrants, puis c’est la chute avec ce pont qui nous rappellera les sixties et  les  Beatles.  Quelque part entre Radiohead, Sparklehorse et Eels, ‘Dear Friend’ est un hymne indie marqué avant tout par l’univers singulier et contrasté de No Money Kids, qui se plaît à naviguer entre  cris de colère et murmures de mélancolie.


Dear Friend, le nouveau clip de NO MONEY KIDS - Mazik

NO MONEY KIDS EN CONCERT A PARIS

AU TRIANON

LE 3 MARS 2002


A PROPOS DE NO MONEY KIDS

Dear Friend, le nouveau clip de NO MONEY KIDS - Mazik

Du  rock  lo-fi  au  blues  électronique,  No  Money  Kids  défie  les  normes  et  nous embarque pour un road-trip électrique ; Motel miteux, néons clignotants, souvenirs. Dans le rétroviseur, le duo fonce à vive allure sur une route oubliée, dévalée de nuit, l’horizon en cinémascope. Inspirées autant par The Kills, Beck ou Sparklehorse, que par Junior Kimbrough et Robert  Johnson,  les Kids sculptent un  électro-blues addictif, des morceaux indie pop lancinants et douloureux traversés  par un rock rauque et vibrant, alternant ballades vertigineuses et hymnes  garage , à coups  de guitares hargneuses et d’arrangements électroniques.

Nick Johnston guitariste de Rock instrumental inspiré par Satriani

Nick Johnston est un guitariste et auteur-compositeur canadien de Rock instrumental né 18 juin 1987 et originaire de Rockwood dans l’Ontario. Depuis 2011 il a publié six albums solo sur lesquels on trouve des musiciens connus tels que Paul Gilbert (Racer X et Mr. Big) Marco Minnemann (The Aristocrats, Joe SatrianiSteven Wilson), Guthrie Govan (Asia) et Bryan Beller (The Aristocrats).

Nick Johnston - Mazik

Il a également collaboré avec des groupes connus notamment Intervals, Scale the Summit, Periphery, Polyphia, David Maxim Micic et Mike Dawes. Nick Johnston a joué en concert avec des artistes célèbres tels que Plini et David Maxim Micic. En mai 2019, il est parti pour une tournée nord-américaine avec Between the Buried and Me et The Contortionist.

Nick Johnston cite parmi ses principales influences des guitaristes comme Stevie Ray Vaughan, Eddie Van Halen, Yngwie Malmsteen et Jeff Beck. « Je ne ressemble en rien à ces gars mais je suis véritablement influencé par eux » déclare-t-il.

Il évoque par ailleurs Joe Satriani dans une interview de Total Guitar : « Avant d’écouter Joe, je ne pense pas avoir compris le rôle important que les mélodies jouaient dans la construction des compositions. J’ai réalisé qu’il était le gars qui avait vraiment compris l’équilibre entre la technique, le son, la mélodie et la production. Alors que d’autres guitaristes  apprenaient le blues de Hendrix et Clapton, je l’apprenais de Satriani« .

Sur son album Remarkably Human de 2016 par lequel je l’ai découvert figure le grand batteur Gavin Harrison (Porcupine Tree, King Crimson) ce qui a immédiatement suscité tout mon intérêt.

La même année le guitariste a sorti sa propre guitare signature par le biais de Schecter. La marque en a par la suite édité des variantes, les divisant en USA Signature Series et Traditional Series, ces dernières étant respectivement des versions premium et abordables. Il est également passionné de BD et a engagé des dessinateurs de bandes dessinées pour illustrer les pochettes de ses d’albums.

Son dernier opus en date sorti en 2021 s’intitule Young Language qui n’est plus uniquement instrumental.

Mise à jour du 19/03/2024

Exploration vibrante : « Child of Bliss » par Nick Johnston

Le septième album de Nick Johnston, intitulé Child of Bliss sorti le 8 mars 2024, marque un retour complet à un son entièrement instrumental après son précédent album, « Young Language ». L’artiste indépendant sans soutien de label, continue d’explorer la voie de la retenue et de l’innovation dans sa musique.

Tout en étant capable de jouer avec une virtuosité remarquable, il préfère mettre l’accent sur la mélodie et la texture, s’inspirant davantage de groupes comme Opeth et Porcupine Tree que des guitaristes solistes traditionnels. « Child of Bliss » se distingue par son ton globalement plus vibrant et optimiste par rapport aux albums précédents.

Johnston intègre des couches de synthétiseurs et de cordes pour créer une ambiance riche et chaleureuse, tout en maintenant son sens aigu du timing et de la retenue. L’album offre une variété de styles, allant de l’atmosphère 80s de « Through the Golden Forest » à l’aspect cinématographique et jazz de la piste éponyme.

Malgré sa durée relativement courte de 37 minutes, l’album est dense et soigneusement conçu, offrant une expérience d’écoute immersive qui récompense une oreille attentive aux détails. « Child of Bliss » représente une nouvelle facette captivante de l’œuvre de Nick Johnston, à savourer pleinement avec toute l’attention qu’elle mérite.

Discographie de Nick Johnston

2011 – Public Display of Infection (Matt King : basse – Travis Orbin : batterie)
2013 – In a Locked Room on the Moon (Matt King : basse – Travis Orbin : batterie)
2014 – Atomic Mind (Bryan Beller : basse, Gavin Harrison : batterie – Luke Martin : piano)
2016 – Remarkably Human (Gavin Harrison : batterie – Bryan Beller : basse – Luke Martin : piano)
2019 – Wide Eyes in the Dark (Benny Greb : batterie – Kevin Scott : Basse – Eric Guenther : piano, claviers)
2021 – Young Language (Aaron Sterling : batterie – Mark Rynkun : Basse – Dave Mackay : Piano – David Maxim Micic : claviers, cordes, cor – Scottie Charles et Paula Mickleson : chant)
2024 – Child of Bliss (Batterie : Thomas Lang, Basse : Mark Rynkun, Cordes : Eli Bishop, Cuivres et bois : Liam Mitro)

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