1981 : H.F. Thiéfaine > Narcisse 81

1981 : H.F. Thiéfaine > Narcisse 81Narcisse 81 est le dernier morceau du dernier concert de la tournée « Scandale Mélancolique Tour », le 17 novembre 2006 au Zénith de Paris avec Yan Pechin à la guitare (j’suis fan).

A partir de 5.12, Hubert-Felix pète un plomb avant de tomber dans une lourde dépression.

En intro de ce titre, Thiéfaine nous annonce son ex désir de candidature tardive aux présidentielles (jusqu’à 1.43), remplaçant la Marseillaise par Narcisse 81 ! Chaud pour une chanson sur l’héroïne…

Ce titre phare de son 4ème album Dernières Balises (avant mutation) est une rupture dans l’orientation musicale de HFT. Premier disque résolument rock avec un son plus violent et des textes plus sombres.

Paroles de la chanson Narcisse-81 de Thiéfaine

Il pleut des nénuphars en face
Des miroirs où glissait ton corps
Mais tout s’efface laissant la place
A ce larsen qui te distord
Tu glisses ta carte perforée
Dans ce flipper où tu t’enfuis
Et tu fais semblant de rocker
Pour faire croire que tu es en vie
Narcisse, balise ta piste
Y a des traces de pneu sur ton flipp
Et ta p’tite soeur qui s’tape ton fixe

Achetez les albums

👉Partagez cet article 👇🙂 👍🎵

Billy Idol

Billy IdolBilly Idol est un chanteur de rock britannique, de son vrai nom William Michael Albert Broad il est né en Angleterre, en novembre  1955.

En 1976 il rejoint brièvement le groupe Siouxsie and the Banshees puis en 1977 Chelsea en tant que guitariste. Ce groupe punk changera de nom pour Generation X et Billy Idol  en deviendra le leader et chanteur, après que Gene October l’ait quitté, puis il entame avec succès une carrière solo internationale après la séparation du groupe.

Billy Idol en bref

À l’âge de deux ans, William et sa famille déménage à New York ou il vit comme un parfait petit  américain. À l’âge de 7 ans il s’en retourne en Angleterre et bien que de retour sur sa terre natale, ses camarades de classe l’appellent « The Yank » et le taquinent pour son accent « Ricain ».

Alors qu’il est adolescent l’Angleterre devient l’épicentre du monde en matière de mode et de musique pour la jeunesse. Au cours des années 1960 et au début des années 70, William Broad s’essaye à toutes les modes du pantalon serré des Mods aux blousons des Rockers.

Plus tard, éclectique, il s’intéresse à toutes sortes de musique comme Bowie, Capitaine Beefheart, Can, les Beatles et les Who. Au lycée, William apprend à jouer de la guitare, chante dans des groupes locaux et commence à envisager que la musique ne serait pour lui pas seulement une passion mais une véritable carrière professionnelle.

Comme beaucoup de jeunes en Angleterre au milieu des années 1970, William Broad a peu de raisons de se sentir optimiste quant à son avenir, à ses chances de réussite sociale et professionnelle. Bien entendu, ces conditions sont propices au mouvement punk à venir mais ça,  il ne le sait pas encore.

Le hasard fait qu’un jour William rencontre des personnes intéressantes sur un quai de gare, lui et ses nouveaux amis dont Susan Ballion, plus tard connu sous le nom de Siouxsie Sioux, deviennent les premiers fans d’un nouveau groupe qui s’appelle The Sex Pistols.

William comme presque tous ses amis rejoint un groupe punk et en devient le guitariste, ce groupe se nomme Chelsea mais assez rapidement le bassiste Tony James et lui même sont mécontent de la façon dont le chanteur interprète les chansons qu’ils écrivent… Par conséquent à l’automne 1976, Tony et William quittent Chelsea pour former Generation X avec le guitariste Bob Andrews et le batteur John Towe (bientôt remplacé par Mark Laff).

À la fin de 1976 William Broad change de nom pour le pseudo Billy Idol. Avec son nouveau nom et ses cheveux blonds peroxydés en forme de piques, Billy Idol a l’a tête de l’emploi, celle d’une vraie Rock-Star… Pour l’anecdote, son pseudo initial était Billy Idle, surnom que lui avait donné un de ses profs…

Generation X apporte quelques touches de pop-positive et romantique dans un environnement nihiliste avec des morceaux comme  « Youth Youth Youth » et « Ready Steady Go » ainsi que des titres plus autobiographiques avec « The Prime of Kenny Silvers » et « English Dream »…

Generation X exprime l’optimisme du nouveau départ du punk tout en rejetant le pessimisme facile des perspectives apocalyptiques de ce mouvement.

En 1980, Generation X se sépare et se trouve en procès avec son manager mais Billy Idol et Tony James choisissent de continuer en tant que Gen X avec la participation de Steve Jones (Sex Pistols), de Steve New (The Rich Kids), de Terry Chimes (The Clash) et de Jamie Stevenson, qui avait remplacé Billy Idol en tant que guitariste dans le groupe Chelsea.

Billy Idol aime intégrer différents sons dans ses morceaux, en 1978, il insiste pour que Generation X enregistre un mélange « dub » de « Youth Youth Youth », probablement l’une des premières fois ou un groupe de rock utilise les techniques de dub et de danse jamaïcaine pour une chanson de rock.

Cet esprit créatif se retrouve dans « Dancing With Myself » dans lequel les accords simples ne sont pas sans rappeler « Blitzkrieg Bop » des Ramones dont la ligne de basse est encore plus simple et fait écho à Dee Dee Ramone et dont les riffs de guitare évoquent le punk rock mais avec un petit plus étonnant dans le rythme  : comme avec Chic (disco) et Sex Pistols (punk rock).

Pour réussir ce mélange Billy Idol et Tony James sont assistés par le producteur Keith Forsey (ingénieur du son) et par Giorgio Moroder pionnier de la techno. L’association avec Forsey se révélera très fructueuse pour Billy Idol pendant vingt ans…

Publié au début des années 1980 « Dancing With Myself » de l’album Rebel Yell a réussi à convaincre différent courant à priori incompatibles et de ce fait est devenu un objet intemporel même si à sa sortie il n’est pas devenu un succès immédiat en revanche les DJ du monde entier le passe en présentant ce que à quoi la musique de danse ressemblerait au cours de la décennie à venir.

Avec l’échec commercial de Kiss Me Deadly la brève carrière colorée et mélodieuse de Gen X / Generation X se termine. Le temps est venu pour un nouveau départ et comme son père avant lui, Billy Idol décide de recommencer sa vie aux Etats-Unis.

En 1981, alors âgé de 26 ans il atterri à Manhattan qu’i ne connait que par les paroles de Lou Reed et Patti Smith qui l’ont si bien décrit.

Après avoir un temps galéré dans des clubs il va conquérir l’Amérique avec l’aide du guitariste Steve Stevens et va terminé la décennie avec de nombreux albums de platine et des tournées à travers le monde entier. Il reçoit des nominations aux Grammy, aux MTV Video Music Award et un prestigieux prix britannique.

À partir de 1982 il enchaîne les succès avec, « White Wedding » et « Hot In The City » et le mémorable « Rebel Yell » de 1983 incluant les tubes « Eyes Without A Face », « Flesh for Fantasy », « Catch My Fall » et « To be A Lover » en 1986.

Le Eyes Without A Face titre fait référence au film fantastique de Georges Franju Les Yeux sans visage (1959).

En 1987, son enregistrement de « Mony Mony » atteint la première place au Billboard et en 1990 « Cradle of Love » atteint la deuxième place.

Discographie de Billy Idol

1981 – Don’t Stop
1982 – Billy Idol
1983 – Rebel Yell
1985 – Vital Idol
1986 – Whiplash Smile
1988 – Idol Songs: 11 of the Best
1990 – Charmed Life
1993 – Cyberpunk
1999 – Rebel Yell – Expanded
2001 – Greatest Hits
2002 – VH1’s Storytellers
2003 – Essential Billy Idol
2005 – Devil’s Playground
2006 – Happy Holidays
2008 – The Very Best of Billy Idol – Idolize Yourself
2014 – Kings & Queens of the Underground

Achetez les albums

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂