1993 : Stephan Eicher > Des hauts des bas / Papa was a rolling stones

Stephan EicherBien évidemment vous connaissez ce morceau de Stephan Eicher « Des hauts, des bas » tiré l’album Carcassonne, mais peut-être pas cette très belle version couplée avec « Papa Was A Rolling Stone » de The Tempations.

Cet album, enregistré dans un hôtel de la cité médiévale de Carcassonne, est celui qui a le plus marqué la carrière de notre rocker helvète préféré. La tournée qui en a découlée a donné naissance à l’album « non ci badar guarda et passa ».

C’est après le succès de Engelberg en 91 que Steph se remet à l’ouvrage dans ce décor médiéval, où légendes et troubadours se mêlent à la création. Il se paye même le luxe de se spécialiser dans le collage pour nous fabriquer cette pochette représentant la cité de Carcassonne avec des morceaux de tickets et autres avatars.

L’album est composé de 12 morceaux, dont 7 titres en français écrits par Philippe Djian, 4 titres en anglais et un en bernois. Pour couronner le tout Stephan Eicher s’entoure de pointures pour l’accompagner : Manu Katché à la batterie (ex Peter Gabriel), Pino Palladino à la basse (ex Eric Clapton), Richard Lloyd à la guitare (ex Television), Sonny Landreth (guitariste de blues), Achim Meyer son fidèle pianiste, et puis tous les instruments médiévaux peu usités de nos jours comme la cornemuse, la harpe, le psalterion la vielle à roue, le tambour provençal !

Bref, ce mélange de sons et de genres musicaux révélera l’album le plus abouti du Bernois et dont le rock éclectique se love autour des textes de Djian.

Il ne vous reste qu’à vous laisser aller sur le funk groovy de Papa was a rolling stones marié 20 ans plus tard avec les mélodies électriques et électrisantes de « des hauts, des bas »

Paroles « des hauts, des bas » de l’album Carcasonne

La pluie venait du nord
Le vent passait sous ma porte
Je comptais vivre fort
Et que le diable m’emporte
J’allais à la fenêtre
Enroule dans un drap
Je secouais la tête
J’en écartais les bras

J’avais des hauts
J’avais des bas
J’avais plus ou moins chaud
Et toute la vie devant moi
J’avais des hauts
J’avais des bas
Je crois que j’en voulais trop
J’ai même eu ce que je n’voulais pas

Je restais enfermé
Ou errais pendant des jours
Trop de chemins s’ouvraient
Trop de questions en retour
Je n’avais pas tué mon père
Mais je ne me souvenais pas
Ce qu’il me disait de faire
Ou ce qu’il ne disait pas

J’avais des hauts
J’avais des bas
J’avais plus ou moins chaud
Et toute la vie devant moi
J’avais des hauts
J’avais des bas

Je crois que j’en voulais trop
J’ai même eu ce que je n’voulais pas
Chaque jour je me tenais prêt
Je guettais l’heure et la page
Ou les eaux s’ouvriraient
Me laisseraient un passage
L’espoir me faisait vivre
L’attente me rendait nerveux
Je trouvais dans les livres
De quoi patienter un peu

J’avais des hauts
J’avais des bas
J’avais plus ou moins chaud
Et toute la vie devant moi
J’avais des hauts
J’avais des bas
Je crois que j’en voulais trop
J’ai même eu ce que je n’voulais pas

J’avais des hauts
J’avais des bas…

Achetez les albums

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂

Stevie Cochran

Stevie CochranStevie Cochran est un chanteur américain à la voix puissante, généreuse et pleine de feeling né en 1958, considéré comme un virtuose de la guitare électrique, musicien et compositeur prolifique dont le style n’est pas sans rappeler Frank Marino ou Popa Chubby (ce dernier par le style et l’envergure), ou Robbin Trower, entre autres…

Stevie Cochran en bref

A cinq ans il sa reçoit sa première guitare de son grand-père (le célèbre guitariste de jazz swing Harry Volpe) mais apprend à en jouer qu’en 1966 âgé alors sept ans car Steve a grandi dans une famille de musiciens qui l’a d’abord initié au jazz  mais très vite, comme beaucoup à l’époque, il préfère la Pop-Rock anglaise incarnée par les Beatles, le Brit-Blues-Rock des Rolling Stones, Animals, Eric Clapton, Fleetwood Mac, Led Zeppelin etc…

La guitare électrique est alors devenue son instrument de prédilection et après s’être largement inspiré (comme Frank Marino) des morceaux de Jimi Hendrix et d’Eric Clapton il réussit à trouver un style qui lui est propre et Stevie Cochran lâche ses études à l’âge de quinze ans pour se consacrer pleinement à la musique, à ses débuts il se fait appeler « Little » Stevie Cochran.

Un an après l’assassinat de John Lennon, en 1981, Stevie Cochran écrit et enregistre son premier single « Why do they kill » (Pourquoi tuent-ils ?) qui est devenu son titre phare qu’il continue de jouer lors de ses concerts.

Stevie Cochran et les X-Citers assurent la première partie de groupes comme Rick Derringer, Edgar Winter, Sly and the Family Stone, Johnny Hiver, Robin Trower, Ron Wood, Bo Diddley et beaucoup d’autres au club Sundance à New York.

En 1993 Stevie Cochran donne des concerts au Japon pendant six semaines  et en Europe en 1995 où il part en tournée en Suisse pendant trois semaines puis dans d’autres pays européens (Allemagne, Hollande, Belgique…). Ses solos de guitare étonnants et détonants y sont apprécié et ne font que démontrer le grand talent d’un artiste au style électrisant mais hélas méconnu en France.

En 1996, il publie « Eye To Eye » et un live enregistré au Japon, en Europe et à New York intitulé « Everywhere Town ».

« Live and Not » est un album mi-studio, mi-live qui sort en 1997 puis il repart tourner en Europe destination qu’il affectionne particulièrement.

Il joue au Montreux Jazz Festival en Suisse en 1998 , 1999 et 2000 est produit trois albums entre 1998 et 2002.

Ses performances en Suisse lui permettent de publier le magnifique album « Live At Montreux » sur lequel figurent douze titres captés en 2003.

En 2004 il retourne en Europe pour une tournée d’été dans des festivals en Italie, en France et en Suisse…

En 2006 Steve Cochran sort « Life Long Tour » puis en 2007 « Dusk » édités sur une fois de plus son propre label Harry Records mais en 2009 signe chez Music Avenue Records en France.

Quatre CD sont alors diffusés au niveau international :  « Live at Montruex », « 12 Raisons », « The Next Stage » et « Changes ».

« Next Stage » est un disque qui se veut plus personnel incluant bien entendu des solos de guitare comme il les affectionne sur des mélodies plus sentimentales voire nostalgiques.

« Chances » est quant à lui sorti en 2012, n’est accompagné que de deux musiciens, Brian Carroll (harmonica) et Chris Carroll (batterie et percussions)

Ses tournée européennes se poursuivent en 2013 et 2014 suivies d’un nouvel album en 2015 « Even Steven ».

Aux dernières nouvelles, Stevie Cochran enregistrerait un nouvel opus depuis 2016 intitulé « Acoustic Electric Sunrise » attendu en 2017 (à suivre donc…).

Discographie de Stevie Cochran

Stevie Cochran a sorti dix-huit albums studio, deux albums live mais la plupart sont aujourd’hui introuvables.

1983 – No Need To Worry
1985 – Maybe It’s Just The World
1987 – Out In The Streets
1993 – Stevie Cochran
1995 – In One Ear-Out the Other
1996 – Eye To Eye
1996 – Everywhere Town
1998 – Live And Not
1999 – Hearts and Ears
2001 – Got To Have A Song
2003 – Underground
2004 – Confused and Misunderstood
2006 – Life Long Tour
2007- Dusk
2009 – Live at Montreux
2010 – 12 Reasons
2011 – The Next Stage
2012 – Changes
2014 – Sophisticated Hobos
2015 – Even Steven

Line Up Stevie Cochran and The X-Citers

Stevie Cochran : chant et guitare
Brian Caroll : basse
Chris Caroll : batterie
Kenny Clarke : claviers
Roast Beef Joe : claviers

Si vous souhaitez découvrir l’histoire de (Little) Stevie Cochran et son groupe The X-Citers voici un documentaire intéressant en plusieurs épisodes (en anglais).

Achetez les albums

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂