Small Faces

The Small Faces est un groupe rock britannique formé en 1965 par Steve Marriott, Ronnie Lane, Jimmy Winston et Kenney Jones, digne représentant de la mouvance Mod à Londres, à l’instar des des Kinks ou des Who à leur débuts, avant de prendre une direction plus psychédéliques par la suite. Son ascension est fulgurante mais très brève puisque le groupe splitte au bout de quatre ans seulement après avoir sorti des classiques comme Tin Soldier, Parc Itchycoo et Lazy Sunday Afternoon.

The Small Faces en bref

A l’origine Kenny Jones, Jimmy Winston et Ronnie Lane sont membres du groupe The Outcasts et lorsqu’il intègrent Steve Marriott, le quatuor prend le nom de The Small Faces (« Small » à cause de la petite taille des membres et « Face » qui désigne un frimeur en argot), groupe éphémère qui aura toutefois marqué sa génération, en particulier le mouvement Mod londonien.

The Small Faces sort son premier single « What’cha Gonna Do About It » en 1965 qui se classe immédiatement dans les charts, il est suivi par un premier album éponymeAvec le succès du morceau « Sha la la la lee », qui fait la joie des radio anglaises, The Small Faces devient très vite un groupe de référence auprès des Mods.

Les tubes « Hey girl », « Mind’s eye » et « All or nothing » sortent en 1966 ce dernier devient numéro un des ventes et des charts en détrônant le célèbre « Yellow submarine » des Beatles.

Cette même année le chanteur-claviériste Ian McLagan intègre la formation qui souhaite s’ouvrir à un public plus large et prend une direction plus élaborée et surtout plus psychédéliques dans ses compositions à partir de 1967. 

Les singles comme « Here come the nice » et « Itchycoo park » (mythique car il contient l’un des premier « phasing » de l’histoire du rock, effet dont la paternité est attribuée à Terry Riley et Steve Reich) sont des succès incontestables.

The Small Faces atteint son apogée en 1968 avec la sortie de l’Ogdens’ Nutgone Flake qui se classe en tête des charts pendant 6 semaines.

Steve Mariott quitte The Small Faces à la fin de la même année pour former Humble Pie avec Peter Frampton dont l’intégration au sein du groupe avait été rejetée par les autres membres.  Ces derniers forment alors The Faces avec deux ex Jeff Beck Group :  Ronnie Wood (futur Rolling Stones) et Rod Stewart mais là c’est déjà une autre histoire…

La compilation de The Small Face, The Autumn Stone, est publiée en 1969.

Contre toute attente Steve Marriott reforme The Small Faces en 1975 après la dissolution de Humble Pie mais Ronnie Lane, malade, ne fait plus partie de l’aventure, il est remplacé par Rick Wills (ex-Bullitt, Roxy Music et futur Foreigner).

Ce Line-up sort l’album Playmates en 1977 puis 78 in The Shade l’année suivante auquel participe Jimmy McCulloch le guitariste des Wings (Paul McCartney), mais le manque de résultats au niveau des ventes ainsi que les critiques négatives en pleine révolution Punk et New-Wave entraîne la séparation définitive des Small Faces en 1978.

Steve Marriott a collaboré avec les Rolling Stones (sur l’album Some Girls),  Chuck Berry, Bruce Springsteen et Bob Dylan.

Steve Marriott qui projette de relancer sa carrière musicale enregistre deux titres avec son ami de toujours, Peter Frampton, « The bigger They Come » et « I Won’t Let You Down » mais il périt tragiquement dans un incendie qu’il aurait lui même provoqué accidentellement sous l’emprise de médicaments, d’alcool et de stupéfiants. Ces deux chansons, sur lesquelles on entend chanter Steve Marriott, figurent sur la compilation Shine on : A collection de Peter Frampton (pistes 12 et 13 du CD2).

Le Groupe The Small Faces, malgré sa courte existence, a révolutionné le monde du pop-rock britannique et influencé des groupes contemporains, comme Blur et Oasis entre autres…

Membres de The Small Faces

Stephen Peter Marriott : guitares, harmonica, chant
Ronald Frederick Lane : basse, chant
James Edward Winston Langwith : claviers, guitare, chant
Ian Patrick McLagan : claviers, chant
Richard William Wills : basse, chœurs
James McCulloch ; guitares, chant, chœurs
Kenneth Thomas Jones : batterie, percussions

Discographie des Small Faces

L’album « Ogdens’ Nut Gone Flake » de 1968 figure dans Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie.

Albums studio

1966 : Small Faces
1967 : Small Faces( titre réédition USA : There are but four Small Faces)
1968 : Ogdens’ Nut Gone Flake
1977 : Playmates
1978 : 78 in the Shade

Album live

1999 : The BBC Sessions (Strange Fruit)

Singles

1965 : Whatcha Gonna Do About It / What’s a Matter Baby
1965 : I’ve Got Mine / It’s Too Late
1966 : Sha-La-La-La-Lee / Grow Your Own
1966 : Hey Girl / Almost Grown)
1966 : All or Nothing / Understanding
1966 : My Mind’s Eye / I Can’t Dance With You
1967 : I Can’t Make It / Just Passing
1967 : Here Come the Nice / Talk To You
1967 : Itchycoo Park / I’m Only Dreaming
1967 : Tin Soldier / I Feel Much Better
1968 : Lazy Sunday / Rollin’ Over
1968 : The Universal / Donkey Rides, A Penny, A Glass
1969 : Afterglow of Your Love / Wham Bam Thank You Mam
1975 : Itchycoo Park – réédition
1976 : Lazy Sunday – réédition

EP

1966 : Sha La La La Lee/Watcha you gonna do about it/All or nothing
1967 : My mind’s eye/I can’t dance with you/Shake/One night stand

Compilations

1967 : From the beginning – Réédité en 2012 en version remixée coffret 3 CD
1969 : The Autumn Stone – 2 CD
1997 : The Masters – 2 CD
2015 : The Decca Years : 1965 – 1967 – Boîtier 5 CD + Livret

Site de référence : www.thesmallfaces.com

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2005 : Rinôçérôse > Cubicle

Schizophonia RinôçérôseAttention, lorsque des frogs font un album d’electro-rock à faire pâlir un rosbeef, il faut lever très haut l’étendard de la French Touch, avec Schizophonia, les Montpelliérains de « Rinocérôse » se lâchent sur la planète rock à la sauce électro. Au fait, ils ont combien de victoires de la musique pour cet album ?

Point de House pour Dance-floor cette fois ci, Jean-Philippe Freu et Patrice Carrié, psychologues de jour et Rinôçérôse de nuit, ont relevé le défi d’un électro-rock rugueux avec des références high level comme Chemical Brothers, ACDC, New Order, Prince, Kraftwerk, The Cramps, Depeche mode, Nina Hagen, Marilyn Manson,… rien que du lourd !

Pour ce faire, ils ont invité des chanteurs, dont Mark Gardener (ex-Ride) afin de se lâcher entre Rock et Danse pour fusionner la furie des guitares avec l’énergie des électro beats, en quelque sorte la « Décadance »

Dès le 1er morceau, Get ready now, on s’offre un rock à la sauce The Cramps sur fond de Kraftwerk, quel son !

Stop it, ça commence ou ça ne s’arrête plus.

Bitch, dès qu’il en voie une, le fantôme de Bon Scott nous ouvre son trois pièces façon ACDC.

Fiction dancer, lorsque la Brit Pop se moove en French Pop.

Skin, ou comment se parer de Dépêche Mode à la sauce Cure.

Pleasure and pain, entre Joy Division et New Order la séparation est douloureuse.
My demons, de Prince sur un électro-funk de derrière les fagots.

Cubicle, énorme, un petit lecteur MP3 de la taille d’une pomme ne résiste pas à cette cabine.

Fucky Funky Music (Motorcycle Boy Version), du funk sur du rock indus, déplacé à la Marilyn Manson.

Fahr Zu Hölle, Nina Hagen te propose l’enfer, entre anges et démons, j’hésite.
323 secondes de silence répétitif sans guitare espagnole, un peu de reposonore ne fait pas de mal.

Fucky Funky Music, de la house en live jouée guitare-basse-batterie !

« Schizophonia » transcrit donc une partie de l’histoire du rock auquel on ajoute des parties électro pour renforcer la puissance de groovy-funky sur les terres de la Brit-pop. Messieurs les anglais, si vous avez tiré les premiers, ils vous reste maintenant à fuir…

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