2004 Daniel Darc > Et quel crime + Je me souviens, je me rappelle




2004 Daniel Darc > Et quel crime + Je me souviens, je me rappelleAprès une longue traversée du désert ou il se perd dans la drogue, porte d’entrée de la solitude, avant de s’enfermer en prison et de se sombrer dans une quasi-folie, Daniel Darc, signe avec ce Crêve-Cœur, un magnifique et élégant manifeste de noirceur aux textes poignants, émouvants, bouleversants sur des mélodies délicates, sombrement parfaites. A découvrir.

Ce chef-d’œuvre musical de l’ex chanteur de Taxi Girl a été composé et arrangé par son ami multi-instrumentistes Frédéric Lo. Daniel Darc nous évoque tout au long de cet album, les maux de la vie qui font mal au cœur avec une fine mélancolie.

Que ce soit avec les titres les plus connus La Pluie qui tombe, Rouge Rose, Je me souviens je me rappelle, Un peu c’est tout, Jamais Jamais, Psaume 23, cet homme brisé avance vivant avec le cœur crevé. Ces douze chansons magnifiquement dépouillées s’imposent comme une évidence surgit de nulle part.



La réédition de cet album Crève cœur Super Deluxe Edition (quel brainstroming !) n’est pas en reste. Les 16 chansons bonus sonnent juste et nous rapproche de la mort comme Mano Solo savait aussi nous le chanter.

Bon je vous laisse à ce live, bien vivant, de feu Canal+, avec 2 titres : Et quel crime + Je me souviens, je me rappelle avec Alice Botté (le guitariste actuel de Thiéfaine) et Frédéric Lo en 2ème guitariste.

Paroles de Je me souviens, je me rappelle de Daniel Darc

Je me souviens je me rappelle
C’est en ces lieux chers à mon cœur
Le jour baissait j’étais près d’elle
Je me foutais bien du malheur

Dissimule dans le silence
Tes sentiments des espérances
Qui montent et plongent sans bruit
Etoile brillant dans la nuit

Je me souviens je me rappelle
Très doucement jouait le vent
Alors elle me semblait si belle
Alors moi j’avais tout le temps

Dissimule dans le silence
Tes sentiments des espérances
Qui montent et plongent sans bruit
Étoile brillant dans la nuit

Je me souviens je me rappelle
Une croix trop lourde pour moi
Un bois qui pèse et m’écartèle
Et pourtant comme j’aimais cette croix

Dissimule dans le silence
Tes sentiments des espérances
Qui montent et plongent sans bruit
Étoile brillant dans la nuit

Je me souviens je me rappelle
C’est en ces lieux chers à mon cœur
Le jour baissait j’étais près d’elle
Je me foutais bien du malheur

Je me souviens je me rappelle
Très doucement le vent jouait
Alors elle me semblait si belle
Et moi le temps je l’avais, oui

Je me souviens je me rappelle
Une croix trop lourde pour moi
Un bois qui pèse et m’écartèle
Et pourtant je l’aimais cette croix

Je me souviens je me rappelle
Je Dissimule dans le silence
Mes sentiments mes espérances
Qui montent et plongent sans bruit
Étoile brillant dans la nuit

Étoile brillant encore dans la nuit
Dans la nuit et puis…

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2004 : Nosfell > Mindala Jinka





Nosfell > Mindala JinkaA découvrir absolument ! Avec ce premier album, Pomaïe Klokochazia Balek, « Nosfell » nous invite à découvrir sa poésie mélodique à partir de ses rêves mythologiques et dans sa propre langue, le Klokobetz.

Avec sa musique si particulière, ce chanteur et musicien de Paris, nous transporte vers les étoiles avec une émotion surnaturelle pour caresser nos âmes.

Inutile de chercher un genre à Nosfell, il fait du Nosfell en surfant entre World Music et Rock, pour flirter avec le Blues sur des mélopées de Scat, jouer du Folk avec une pincée de Funk et chanter sur un incroyable human beat box entremêlant phrasés de guitare séquencées et violoncelle lyrique.

Chanteur à la tessiture exceptionnelle, il parvient à si bien changer sa voix que l’on ne sait plus si c’est lui ou son autre lui-même qui nous emmène dans son univers.

Le rêve s’ouvre sur une chanson de bienvenue aux voix aériennes « Children of windalko ».

Et puis la guitare de « Shaünipul » nous transporte sur des rythmes folk-rock bercés par le lancinant shaünipul.

Sur « Gouz mandamaz », la human beat box de Nosfell nous entraîne sur un hip-hop féerique.

« Sladinji the grinning tree » ouvre un duo perso à plusieurs octaves sur un violoncelle aux accents jazzy.

« Slakaz blehezim » est tout en guitare sèche.



Les magnifiques voix de « Blewkhz gows » animent le merveilleux jeu de guitare de Nosfell sur lequel le violoncelle de Pierre Le Bourgeois ajoute une intensité dramatique.

Avec « Your servant to the ground », je reste beat devant le Human beat box de Nosfell.

La langoureuse guitare de « Smoke » nous emmène dans les volutes des voies embrumées.

L’envoûtant « Mindala Jinka » fait se rencontrer la voix angélique de l’innocence avec celle d’un fou usé.

Les percus à la bouche de « Jaün sev » font écho aux soupirs, souffles et autres bruits de bouche sur « Vatilan ».

Le dernier morceau « The wise left hand » donne l’envie de remettre le premier morceau et de se laisser à nouveau aller dans les rêves de son imagination.

Il est très difficile de dégager un titre de ce chef d’œuvre débordant de perles inattendues, fantasques et irréelles du début à la fin.

Ce premier disque est une baguette magique à laisser dans toutes les oreilles prêtes à accepter la différence !

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