Ko Ko Mo

KO KO MO (ne pas confondre avec Kokomo formation soul britannique des années 1970) est un groupe rock nantais constitué du guitariste et chateur Warren Mutton et du batteur Kevin « K20 » Grosmolard.

Ce duo dynamique et charismatique s’est imposé rapidement comme de véritables bêtes de scène au cours de leurs nombreux concerts qui enflamment systématiquement les spectateurs conquis et médusés.

KO KO MO en bref

Warren et Kevin revendiquent leurs inspirations musicales de groupes tels que The Black Keys, The White Stripes et Led Zeppelin entre autres… La voix de tête androgyne de Warren vous surprendra d’ailleurs par sa ressemblance avec celle Robert Plant et par son attaque de guitare est très Hendrixien… Le batteur « K20 » n’est pas en reste en terme de références, son jeu percutant et spectaculaire se situe entre les deux bûcherons que sont John Bonham et Keith Moon (The Who).

Le duo le plus explosif du rock français dont la symbiose est assez magique puise donc profondément ses racines dans le rock, le blues et le psychédélisme des seventies avec toutefois un son totalement contemporain.

KO KO MO a l’habitude de faire bouger et crier les foules avec son blues/rock’n’roll envoûtant et  dégantée, véritable tsunami de décibels et de « good vibrations » (oui… bon, il fallait que je la fasse, « Kokomo » c’est aussi une chanson des Beach Boys)  qui ne laisse personne indifférent par son feeling allié à sa technicité impeccable.

Révélé lors des Trans Musicales de Rennes, KO KO MO a écumé les salles de l’Hexagone sur plus de 80 dates mais le groupe est aussi parti en tournée en Asie (Chine, Inde, Indonésie et Corée du Sud) où l’accueil a été enthousiaste…

Le premier album studio Technicolor Life reflète l’énergie de notre talentueux binôme grâce à sa rencontre et sa collaboration avec Al Groves, ingénieur du son au Studio Motor Museum depuis 2012 (Oasis, Arctic Monkeys, The Coral, The La’s…) qui s’est rendu en France, dans la « Cité des Ducs », pour travailler les arrangements avec Warren et K20.

Le duo KO KO MO s’est donc transformé un temps en trio pour produire ce bel album enregistré à Nantes et mixé à Liverpool par Al Groves pour un résultat efficace et trépignant avec dix titres à l’ancienne qui vous feront taper du pied, au minimum, voire sauter dans tous les coins façon pogo.

Pour un coup d’essai c’est un coup de maître KO KO MO !

Tout au long de l’album, la voix caractéristique de Warren, qui me fait furieusement penser tantôt à Robert Plant ou Geddy Lee (Rush), tantôt à Jeff Buckley ou Gavin Hayes (Dredg), est parfois enjôleuse parfois orageuse sur des rythmiques bien présentes et des riffs de guitares assassins qui donnent un résultat très mélodique et dynamique.

KO KO MO sort son premier single VW Lady depuis la publication de l’album Technicolor Life en 2017.

Je vous invite également à voir leur belle reprise de Personal Jesus de Depeche Mode. En effet après un concert remarqué aux Rencontres Trans Musicales en 2015, deux ans de tournée, 150 dates en France et à l’étranger, KO KO MO s’est attaqué à ce classique en proposant une version qui respire à pleins poumons le hard rock des années 70, mélangeant les influences tout en la rendant moderne et singulière. Le clip a été réalisé à l’Opéra Graslin de Nantes.

Le groupe est de retour en live à Paris le mercredi 30 mai 2018 lors d’un concert plein d’électricité à FGO-Barbara avec le groupe d’Afrique du Sud, Make-Overs.

Belle découverte, perso j’adore et j’attends déjà le deuxième album ! 🙂

Mise à jour du 30/10/2018

Les deux rockeurs vont à nouveau faire parler d’eux au printemps 2019, puisqu’ils viennent de terminer l’enregistrement de leur second album !

Mise à jour du 08/11/2022

Le 04 novembre 2022 KO KO MO était invité par Nagui dans sa célèbre émission de TV : Taratata.

Site officiel

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George Duke

George Duke, né le 12 janvier 1946 à San Rafael en Californie, est un chanteur, pianiste américain de jazz-funk, de disco-funk, de smooth jazz, de crossover jazz et de soul-funk, pionnier du synthétiseur qui s’est également spécialisé dans le trombone à coulisse. Multi-instrumentiste il pratique aussi le saxophone, le keytar (instrument hybride, sorte de croisement entre guitare et clavier), la flûte et la guitare basse.

George Duke en bref

À l’age de 4 ans il prends ses premières leçons de piano et en 1967 il sort diplômé du conservatoire de San Francisco. Ses premières influences musicales sont le pianiste de jazz Les McCann et son cousin Charles Burrell bassiste de jazz. Il donne son premier concert le groupe house au club Half Note et avec le groupe vocal Third Wave en 1968 après quoi il accompagne des musiciens tels que Dizzy Gillespie, Kenny Dorham et Don Ellis. En 1969 George Duke et son trio accompagnent le violoniste français Jean-Luc Ponty sur l’album The Jean-Luc Ponty Experience publié par Pacific Jazz en 1969.

1970 est une étape importante dans la carrière de George Duke qui est recruté par Frank Zappa et The Mothers of Invention pour l’enregistrement de l’album 200 Motels.

Il rejoint ensuite le Cannonball Adderley Quintet avec qui il enregistre au moins six albums.

George Duke collabore plusieurs fois avec le grand batteur Billy Cobham et avec Frank Zappa avec qui il  part en tournées et enregistre avec en 1970, puis de 1973 à 1975. C’est d’ailleurs Frank Zappa qui l’incite à chanter, à utiliser le synthé et à se lancer en solo.

Mon album préféré de George Duke, n’en déplaise aux puristes, reste sans aucun doute I Love the Blues, She Heard My Cry de 1975.

Pour cet album la liste des invités prestigieux est impressionnante… On y trouve Johnny « Guitar » Watson, la chanteuse Flora Purim, le percussionniste Airto Moreira, le guitariste Lee Ritenour, le batteur Leon « Ndugu « Chancler et le guitariste George Johnson (du célèbre groupe funk The Brothers Johnson).

L’album met en lumière la diversité et la fusion de styles sur des morceaux instrumentaux comme « That’s What Say », « Giant Child in Us-Ego » et « Sister Serene », une ballade soul avec « Someday » et un rock heavy metal à la Jimi Hendrix sur « Rokkinrowl » sur lequel chante George Duke soutenu par de un jeu de guitare énergique Lee Ritenour. Johnny « Guitar » Watson et George Duke chantent en duo sur la chanson titre unique blues de l’album.

Cette année-là ses fans plus axés jazz-fusion-instrumental, qui boudent cet album, auraient aimé que l’artiste évite de se compromettre avec le R & B et le rock mais en fait, c’est bien le jazz qu’il abandonnera finalement…

Deux ans plus tard George Duke place deux titres de Reach for It (le morceau titre et Dukey Stick) dans les charts et l’album devient disque d’or.

En 1979, il part à Rio de Janeiro au Brésil enregistrer Brazilian Love Affair avec des artistes locaux, le percussionniste Airto Moreira et la chanteuse Flora Purim ainsi que Milton Nascimento. Il renoue avec ses racines jazz sur cet album de 1980 qui impressionne ses détracteurs, les critiques de jazz qui l’accusait de faire de la pop et de vendre de la soupe.

George Duke est par ailleurs un producteur reconnu qui travaille avec des artistes de tous horizons mais surtout de musique noire et de R&B, s’éloignant du jazz au grand dam des puristes, comme Philip Bailey, Anita Baker, The Brecker Brothers, Billy Cobham, Miles Davis, Stephanie Mills, Jeffrey Osborne, Joe Sample, Sister Sledge, Take 6, Chanté Moore…

Al Jarreau fait appel à George Duke sur l’album Breakin’ Away et il collabore également avec sa nièce Dianne Reeves, Michael Sembello, Shalamar, Keith Washington, Tom WaitsPhil Collins, Stanley Clarke, Gene Ammons, Eddie Henderson, John Scofield, Joe Sample et avec Michael Jackson sur Off The Wall.

Sur ses albums solo il invite fréquemment de nombreux vocalistes et musiciens comme Sheila E., Flora Purim ou Milton Nascimento.

En 1988, George Duke organise un gigantesque concert au stade de Wembley à Londres en faveur de Nelson Mandela.

En 1989 Il remplace le bassiste Marcus Miller comme programmateur musical de l’émission de télé Sunday Night sur la chaine américaine NBC.

En 1992 il sort Snapshot qui rencontre un grand succès et Muir Wood Suite en 1993 qui fusionne jazz et musique classique.

En 2007 George Duke travaille avec la chanteuse américaine de soul, R’n’B et jazz Jill Scott sur son album The Real Thing: Words And Sounds vol. 3 et en 2009 sur Congo Square de Teena Marie, chanteuse américaine de soul et R’n’B, surnommée The Ivory Queen Of Soul.

Il part en tournée à travers les États-Unis et à l’étranger avec le trio DMS (George Duke, Marcus Miller & David Sanborn) au cours de l’été 2011.

En décembre 2012 George Duke est intronisé au Soul Music Hall Of Fame grâce aux votes des internautes.

George Duke décède dans la nuit du 05 août 2013 à l’hôpital de Los Angeles en Californie d’une leucémie lymphoïde chronique quasiment un an jour pour jour après la disparition de Corine son épouse.

Le 5 août 2014, un an exactement après la mort de George Duke, son ami de longue date, Al Jarreau, publie un album intitulé My Old Friend: Celebrating George Duke, en hommage à son œuvre, sur lequel figurent dix titres composés par  George Duke. Pour réaliser cet album Al Jarreau s’est entouré de Gerald Albright, Stanley Clarke, Dr John, Lalah Hathaway, Boney James, Marcus Miller, Jeffrey Osborne, Kelly Price, Dianne Reeves, Patrice Rushen entre autres… Il est couronné du NAACP Image Award pour Outstanding Jazz Album en 2015.

Discographie de George Duke

1966 – The George Duke Quartet
1970 – Save the Country
1971 – Solus
1973 – The Inner Source
1974 – Faces in Reflection
1974 – Feel
1975 – The Aura Will Prevail
1975 – I Love the Blues, She Heard My Cry
1976 – Liberated Fantasies
1976 – The 1976 Solo Keyboard Album
1977 – From Me to You
1977 – Reach for It
1978 – Don’t Let Go
1979 – Follow the Rainbow
1979 – Master of the Game
1980 – A Brazilian Love Affair
1982 – Dream On
1983 – Guardian of the Light
1984 – Rendezvous
1985 – Thief in the Night
1986 – George Duke
1989 – Night After Night
1992 – Snapshot
1995 – Illusions
1997 – Is Love Enough?
1998 – After Hours
2000 – Cool
2002 – Face the Music
2005 – Duke
2006 – In a Mellow Tone
2008 – Dukey Treats
2010 – Déjà Vu
2013 – Dreamweaver

Albums live

2004 – Live in Tokyo Japan 1983 (Geroge Duke Band)
2007 – Live at Montreux 1997 (Geroge Duke Band)
1993 – Muir Woods Suite

Sans compter ses innombrables collaborations.

Site de référence : www.georgeduke.com

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