Kunta bourré d’énergie avec Anything Goes

KUNTA - Anything Goes [Official video]

Kunta envoie un uppercut avec son single de rock/hip hop rageur, Anything Goes.

Kunta annonce son nouvel album et son renouvellement artistique avec le clip d’Anything Goes.

D’un son puissant et rafraîchissant, le groupe s’immisce dans la famille du hip-hop et du rock puissant. Kunta est une forme organique d’un genre nouveau, une molécule rare et troublante mixant des grooves généreux et des ternaires percussifs, pour nous livrer un « Afro-Hip-Hop » dynamisant !

Habitué aux thématiques engagées ainsi qu’aux collaborations (Sir Jean, LMK, Climène Zarkan…), combo lyonnais revient seul cette fois, avec un morceau plus instinctif qu’à l’accoutumée, et célèbre l’amitié et la liberté qui le caractérise.

Anything Goes évoque les liens entre le rap et le rock nés dans les années 90 avec des groupes comme les Beastie Boys, House of Pain, Ice Cube, Everlast, Cypress Hill, Rage Against The Machine

Le clip d’Anything Goes à découvrir :

Avec ce titre, Kunta veut mettre en avant le virage opéré depuis l’élaboration du nouvel album à venir, tant dans la densité du son que dans les sujets abordés. Un groupe qui s’affirme et qui gagne en efficacité. « Anything Goes » en est la preuve. Sur Anything Goes, les paroles sont signées Yovan, la musique : Yovan et Kunta. Les arrangements, les prises de son et mix sont dues à Julien Jussey (Studio Mikrokosm, Lyon) et le mastering : Tony Tandoory (Studio Polycarpe, Lyon). Kunta est une forme organique d’un genre nouveau, une molécule rare et troublante mixant des grooves généreux et des ternaires percussifs, pour nous livrer un « Afro-Hip-Hop » dynamisant !

Kunta
Nouveau single Anything Goes
Disponible le 23/04/2021 chez Baco Music
le site Bandcamp du groupe

KUNTA - Anything Goes [Official video]
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Johnny « Guitar » Watson

Johnny « Guitar » Watson de son vrai nom John Watson Jr. est un musicien, auteur-compositeur-interprète américain dont le génie et la longévité (40 ans de carrière) ont indiscutablement influencé le développement du rock, du blues, de la soul, du rhythm & blues, du funk, de la disco et même du rap.

Showman flamboyant et guitariste électrique dans le style de T-Bone Walker, il a enregistré des albums rock et blues dans les années 50-60 puis s’est dirigé vers la disco et le funk dans les années 70 avec d’énormes succès comme « Is not That a Bitch », « I Need It » et « Superman Lover ». « A Real Mother For Ya » de 1977 est probablement son plus grand tube.

Johnny « Guitar » Watson en bref

John Watson, Jr. est né le 3 février 1935 à Houston, au Texas. Son père John Sr., musicien lui a enseigné le piano mais junior est plutôt attiré par le son de la guitare, en particulier la guitare électrique pratiquée par les guitaristes texans T-Bone Walker et Clarence « Gatemouth » Brown.

Son grand-père est prédicateur et musicien lui aussi, Johnny « Guitar » Watson dira de lui bien plus tard: « Mon grand-père avait l’habitude de chanter pendant qu’il jouait de la guitare à l’église, mec » et lorsqu’il est âgé de 11 ans, son grand-père lui offre une guitare à la seule condition que le garçon jure de ne jamais jouer du blues, qualifié de « blues du diable« … Johnny accepte et bien entendu ne tient pas parole, « c’est même la première chose que j’ai faite. » déclara-t-il…

Prodige musical, le jeune Johnny est invité à jouer avec les blues-men du Texas Albert Collins et Johnny Copeland.

Lorsque ses parents se séparent en 1950 il est âgé de 15 ans et Johnny suit sa mère qui déménage à Los Angeles. Là il écoute du jazz et du blues de Lowell Fulson, Dexter Gordon, B.B.King, Dizzy Gillespie, T-Bone Walker, Charlie Parker, Count Basie ou encore Clarence Brown.

À l’adolescence il intègre des groupes de Jump blues tels que Mellotones de Chuck Higgins et Amos Milburn en tant que chanteur et pianiste puis guitariste après avoir trouvé son style en tournée avec Guitar Slim. Il se fait rapidement une réputation dans les clubs afro-américains de la côte ouest où il est surnommé « Young John Watson » jusqu’en 1954. Cette année-là, il découvre « Johnny Guitar » incarné par l’acteur Sterling Hayden dans le film  de Nicholas Ray, qui lui inspire son nom d’artiste.

Il adopte une attitude impertinente mais non dénuée d’humour, porte des vêtements flashy et se donne à fond sur scène. Son style de jeu et son attaque de guitare l’oblige à changer les cordes de sa guitare une ou deux fois par concert, parce qu’il les stresse selon ses propres dires…

Son album de blues Gangster of Love qui sort sur label Keen de Sam Cooke en 1957 avait été est enregistré entre 1953-1954 mais il passe totalement inaperçu. La chanson titre en particulier et considéré comme trop rapide, trop violente et trop compliquée… Elle bouscule les codes et les goûts de l’époque pour un blues plus soft à la Muddy Waters ou Howlin ‘Wolf.

L’album Space Guitar sorti 1954 est à l’origine de l’utilisation de la guitare électrique avec effet de réverb, son qui influencera plus tard toute une génération de guitaristes de tout poil qui auront cependant du mal au début à maîtriser la complexité technique « à la Hendrix avant l’heure » de Johnny « Guitar » Watson.

Il part en tournée et enregistre avec son ami Larry Williams, ainsi que Little Richard, The Olympics, Don & Dewey et Johnny Otis. Il joue également avec Sam Cooke, Herb Alpert et George Duke.

À la fin des années 1960 avec la montée de la musique funk-soul au détriment du blues, Johnny « Guitar » Watson délaisse le côté costume serré, cheveux gominés pour se métamorphoser en chanteur de soul urbain et s’affuble d’un look de gangster (dents en or, chapeaux à large bord, costards blancs, lunettes noires et tout le bling-bling qui va avec…) ce qui fait de lui l’une des figures les plus pittoresques des cercles funk de la côte ouest.

Par la suite il s’associe à Larry Williams et sa musique change en conséquence, carrément disco-funk sur des albums comme Ain’t That A Bitch et Real Mother For Ya, sur la pochette duquel on le voit assis dans une « caisse à savon » Rolls-Royce poussée par sa mère, deviennent des musts du funk des années 70.

Étonnamment, Johnny « Guitar » Watson participe à plusieurs enregistrements de Frank Zappa (One Size Fits All en 1975, Thing-Fish en 1984, Frank Zappa Meets the Mothers of Prevention en 1986…) qui le considère comme l’un des guitaristes l’ayant le plus influencé .

Le morceau « Telephone Bill » qui figure sur Love Jones de 1980, Johnny « Guitar » Watson préfigure ce qui deviendra le rap avec des paroles complexes et rapides plus parlées que chantées. Il innove aussi par la suite en intégrant des sons numériques générés par ordinateur.

Après le décès brutal par arme à feu de son ami Larry Williams en 1980 ajouté à d’autres problèmes personnels, Johnny « Guitar » Watson se retire brièvement de la scène musicale dans les années 80. « J’ai eu de mauvaises fréquentions…« , dira-t-il plus tard au New York Times.

Après une série d’apparitions estivales en France on commence à le surnommer « Godfather of Funk » (le parrain du funk). Chez nous d’ailleurs notre Johnny Hallyday national avait déjà repris deux de ses titres : « Excuse-moi partenaire » (Cuttin’In) en 1963 et « Pour moi tu es la seule » (Sweet Lovin’Mama) en 1964.

C’est en 1994 avec la publication de son album Bow Wow, nominé aux Grammy Awards, que Johnny « Guitar » Watson atteint son pic de notoriété et bénéficie d’un succès critique.

Dans une interview en 1994 pour « The Funk Anthology », à la question de avec David Ritz « ta chanson de 1980 ‘Telephone Bill’ a-t-elle anticipé la musique rap ?« , Johnny « Guitar » Watson répond « Anticipé ? Je l’ai bien inventé ouais ! … Et je n’étais pas le seul … Faire des rimes sur un groove est habituel dans les clubs de Macon jusqu’à Memphis. Quand je chante, je parle en mélodie, quand je joue, je parle avec ma guitare, je parle de merdes, baby, mais je parle.« 

En 1995, il est récompensé d’un Pioneer Award par la Rhythm & Blues Foundation lors d’une cérémonie et d’un concert au Hollywood Palladium.

Par la suite sa musique sera « samplée » par des rappeurs comme Ice Cube, Eazy-E, Snoop Dogg, le Dr Dre, Jay-Z et Mary J. Blige.

Dans une déclaration de son épouse Maier Watson qui figure sur la pochette de la compilation The Very Best de Johnny ‘Guitar’ Watson, est écrit « Il était fier de pouvoir évoluer avec son temps sans rester bloqué dans le passé. »

Johnny « Guitar » Watson meurt sur la scène du Blues Cafe de Yokohama le 17 mai 1996 alors qu’il était en tournée au Japon. Il est inhumé au cimetière de Forest Lawn Memorial Park à Glendale, en Californie.

Discographie de Johnny « Guitar » Watson

Albums studio

1957 : Gangster of Love
1963 : I Cried for You
1963 : Johnny Guitar Watson [King]
1964 : The Blues Soul of Johnny Guitar Watson
1965 : Larry Williams Show with Johnny Guitar Watson
1967 : Bad
1967 : In the Fats Bag
1967 : Two for the Price of One
1973 : Listen
1975 : I Don’t Want to Be a Lone Ranger
1975 : The Gangster Is Back
1976 : Ain’t That a Bitch
1976 : Captured Live
1977 : A Real Mother for Ya
1977 : Funk Beyond the Call of Duty
1978 : Giant
1978 : Gettin’ Down with Johnny « Guitar » Watson
1979 : What the Hell Is This?
1980 : Love Jones
1981 : Johnny « Guitar » Watson and the Family Clone
1982 : That’s What Time It Is
1984 : Strike on Computers
1985 : Hit the Highway
1986 : 3 Hours Past Midnight
1992 : Plays Misty
1994 : Bow Wow

Album live

1999 : Live in Panama City October 1990

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