Billy Idol

Billy IdolBilly Idol est un chanteur de rock britannique, de son vrai nom William Michael Albert Broad il est né en Angleterre, en novembre  1955.

En 1976 il rejoint brièvement le groupe Siouxsie and the Banshees puis en 1977 Chelsea en tant que guitariste. Ce groupe punk changera de nom pour Generation X et Billy Idol  en deviendra le leader et chanteur, après que Gene October l’ait quitté, puis il entame avec succès une carrière solo internationale après la séparation du groupe.

Billy Idol en bref

À l’âge de deux ans, William et sa famille déménage à New York ou il vit comme un parfait petit  américain. À l’âge de 7 ans il s’en retourne en Angleterre et bien que de retour sur sa terre natale, ses camarades de classe l’appellent « The Yank » et le taquinent pour son accent « Ricain ».

Alors qu’il est adolescent l’Angleterre devient l’épicentre du monde en matière de mode et de musique pour la jeunesse. Au cours des années 1960 et au début des années 70, William Broad s’essaye à toutes les modes du pantalon serré des Mods aux blousons des Rockers.

Plus tard, éclectique, il s’intéresse à toutes sortes de musique comme Bowie, Capitaine Beefheart, Can, les Beatles et les Who. Au lycée, William apprend à jouer de la guitare, chante dans des groupes locaux et commence à envisager que la musique ne serait pour lui pas seulement une passion mais une véritable carrière professionnelle.

Comme beaucoup de jeunes en Angleterre au milieu des années 1970, William Broad a peu de raisons de se sentir optimiste quant à son avenir, à ses chances de réussite sociale et professionnelle. Bien entendu, ces conditions sont propices au mouvement punk à venir mais ça,  il ne le sait pas encore.

Le hasard fait qu’un jour William rencontre des personnes intéressantes sur un quai de gare, lui et ses nouveaux amis dont Susan Ballion, plus tard connu sous le nom de Siouxsie Sioux, deviennent les premiers fans d’un nouveau groupe qui s’appelle The Sex Pistols.

William comme presque tous ses amis rejoint un groupe punk et en devient le guitariste, ce groupe se nomme Chelsea mais assez rapidement le bassiste Tony James et lui même sont mécontent de la façon dont le chanteur interprète les chansons qu’ils écrivent… Par conséquent à l’automne 1976, Tony et William quittent Chelsea pour former Generation X avec le guitariste Bob Andrews et le batteur John Towe (bientôt remplacé par Mark Laff).

À la fin de 1976 William Broad change de nom pour le pseudo Billy Idol. Avec son nouveau nom et ses cheveux blonds peroxydés en forme de piques, Billy Idol a l’a tête de l’emploi, celle d’une vraie Rock-Star… Pour l’anecdote, son pseudo initial était Billy Idle, surnom que lui avait donné un de ses profs…

Generation X apporte quelques touches de pop-positive et romantique dans un environnement nihiliste avec des morceaux comme  « Youth Youth Youth » et « Ready Steady Go » ainsi que des titres plus autobiographiques avec « The Prime of Kenny Silvers » et « English Dream »…

Generation X exprime l’optimisme du nouveau départ du punk tout en rejetant le pessimisme facile des perspectives apocalyptiques de ce mouvement.

En 1980, Generation X se sépare et se trouve en procès avec son manager mais Billy Idol et Tony James choisissent de continuer en tant que Gen X avec la participation de Steve Jones (Sex Pistols), de Steve New (The Rich Kids), de Terry Chimes (The Clash) et de Jamie Stevenson, qui avait remplacé Billy Idol en tant que guitariste dans le groupe Chelsea.

Billy Idol aime intégrer différents sons dans ses morceaux, en 1978, il insiste pour que Generation X enregistre un mélange « dub » de « Youth Youth Youth », probablement l’une des premières fois ou un groupe de rock utilise les techniques de dub et de danse jamaïcaine pour une chanson de rock.

Cet esprit créatif se retrouve dans « Dancing With Myself » dans lequel les accords simples ne sont pas sans rappeler « Blitzkrieg Bop » des Ramones dont la ligne de basse est encore plus simple et fait écho à Dee Dee Ramone et dont les riffs de guitare évoquent le punk rock mais avec un petit plus étonnant dans le rythme  : comme avec Chic (disco) et Sex Pistols (punk rock).

Pour réussir ce mélange Billy Idol et Tony James sont assistés par le producteur Keith Forsey (ingénieur du son) et par Giorgio Moroder pionnier de la techno. L’association avec Forsey se révélera très fructueuse pour Billy Idol pendant vingt ans…

Publié au début des années 1980 « Dancing With Myself » de l’album Rebel Yell a réussi à convaincre différent courant à priori incompatibles et de ce fait est devenu un objet intemporel même si à sa sortie il n’est pas devenu un succès immédiat en revanche les DJ du monde entier le passe en présentant ce que à quoi la musique de danse ressemblerait au cours de la décennie à venir.

Avec l’échec commercial de Kiss Me Deadly la brève carrière colorée et mélodieuse de Gen X / Generation X se termine. Le temps est venu pour un nouveau départ et comme son père avant lui, Billy Idol décide de recommencer sa vie aux Etats-Unis.

En 1981, alors âgé de 26 ans il atterri à Manhattan qu’i ne connait que par les paroles de Lou Reed et Patti Smith qui l’ont si bien décrit.

Après avoir un temps galéré dans des clubs il va conquérir l’Amérique avec l’aide du guitariste Steve Stevens et va terminé la décennie avec de nombreux albums de platine et des tournées à travers le monde entier. Il reçoit des nominations aux Grammy, aux MTV Video Music Award et un prestigieux prix britannique.

À partir de 1982 il enchaîne les succès avec, « White Wedding » et « Hot In The City » et le mémorable « Rebel Yell » de 1983 incluant les tubes « Eyes Without A Face », « Flesh for Fantasy », « Catch My Fall » et « To be A Lover » en 1986.

Le Eyes Without A Face titre fait référence au film fantastique de Georges Franju Les Yeux sans visage (1959).

En 1987, son enregistrement de « Mony Mony » atteint la première place au Billboard et en 1990 « Cradle of Love » atteint la deuxième place.

Discographie de Billy Idol

1981 – Don’t Stop
1982 – Billy Idol
1983 – Rebel Yell
1985 – Vital Idol
1986 – Whiplash Smile
1988 – Idol Songs: 11 of the Best
1990 – Charmed Life
1993 – Cyberpunk
1999 – Rebel Yell – Expanded
2001 – Greatest Hits
2002 – VH1’s Storytellers
2003 – Essential Billy Idol
2005 – Devil’s Playground
2006 – Happy Holidays
2008 – The Very Best of Billy Idol – Idolize Yourself
2014 – Kings & Queens of the Underground

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The Stranglers


The StranglersThe Stranglers est un groupe de rock anglais formé en septembre 1974 initialement sous le nom de Guilford Stranglers mais qui a véritablement émergé au cours des années punk.

Jean-Jacques Burnel (basse et chant) est né à Londres en 1952, ses parents sont des restaurateurs français originaires de Caen. Il a commencé par jouer de la guitare classique puis a choisi la basse comme instrument de prédilection. Motard et proche des redoutables Hell’s Angels il ne craint pas la castagne.

Le chanteur-guitariste Hugh Cornwell qui est lui aussi né à Londres mais en 1949 est enseignant en biologie. Il dispose d’une longue expérience puisqu’il a joué dans un groupe de blues avec Richard Thompson, futur membre de Fairport Convention.

Le claviériste Dave Greenfield est né à Brighton en 1949, il a remplacé Hans Warmling. Son look improbable le fait ressembler à un hippie avec sa moustache, ses cheveux longs, ses vestes en peau de mouton… Il produit un son d’orgue très inspiré par Ray Manzarek (The Doors) et ne cache pas son intérêt pour les groupes de rock progressif qui sont pourtant détestés par la mouvance punk.

Quant au batteur, le débonnaire Jet Black, de son vrai nom Brian Duffy, il est né à Ilford en 1938, par conséquent c’est l’aîné du groupe. Il ne s’est mis que tardivement à son instrument puisque précédemment il tenait un bar…

Malgré ces profils bien différents, totalement hétéroclites et à première vue mal assortis, The Stranglers est pourtant l’un des groupes les plus anciens encore actifs issus de la scène punk britannique avec plus de quarante ans de carrière.

En effet ce qui les a fait durer c’est probablement qu’ils ne se sont jamais enfermé dans un style. Avec une attitude agressive et sans compromis à leurs débuts, ce qui les classe parmi les instigateurs de la scène punk rock britannique, le groupe a exploré une variété de styles musicaux divers de la New-Wave en passant par l’Art-rock et même le Rock-Gothique en produisant une musique Pop-Rock sophistiquée dans les années 1980.

Les Stranglers ont donc su évoluer album après album, en passant par le rock, le post-punk, le rock électronique, la new-wave et le pop-rock.

Personnellement l’album que j’affectionne particulièrement et que je recommande c’est Aural Sculpture de 1984.

Prochaine tournée des Stranglers en France

(informations et réservations sur leur site)

Le 22 novembre : Chateau Rouge, Annemasse
Le 23 novembre : Ninkasi, Lyon
Le 25 novembre : La Cigale, Paris
Le 27 novembre : Le Tetris, Le Havre
Le 28 novembre : La Carenne, Brest
Le 29 novembre : Stereolux, Nantes
Le 30 novembre : Yves Renault, Tours
Le 02 décembre : Krakatoa, Bordeaux
Le 03 décembre : Maison de la Musique, Blaye

Les membres actuels des Stranglers

Jet Black – batterie
Jean-Jacques Burnel – basse et chant
Dave Greenfield – claviers et chant
Baz Warne – guitare et chant

Discographie des Stranglers

1977 – Rattus Norvegicus
1977 – No More Heroes
1978 – Black and White
1979 – The Raven
1981 – The Gospel According to the Meninblack
1981 – La Folie
1983 – Feline
1984 – Aural Sculpture
1986 – Dreamtime
1990 – 10
1992 – Stranglers in the Night
1995 – About Time
1997 – Written in Red
1998 – Coup de Grace
2004 – Norfolk Coast
2006 – Suite XVI
2012 – Giants
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Site de référence : www.thestranglers.co.uk

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