Jean-Louis Mahjun

Jean-Louis Mahjun - MazikJean-Louis Lefebvre alias Jean-Louis Mahjun est un chanteur, violoniste et mandoliniste de blues français.

Jean-Louis Mahjun en bref

Il fonde son premier groupe Maajun en 1970 dont le style musical psychedelic-prog-folk underground est influencé par Captain Beefheart, Jimi Hendrix et Frank Zappa. Cette formation constituée de Cyril LeFebvre (guitare slide), Jean Pierre Arnoux (batterie), Alain Roux (chant, harmonica), sort un album Vivre La Mort Du Vieux Monde et un EP.

Puis le groupe transforme discrètement son nom en Mahjun et sort deux albums éponymes.

https://youtu.be/Bylg_jFo9GQ

Le troisième album qui s’intitule Happy French Band et également dans la lignée underground excentrique.

Après la séparation du groupe Mahjun à la fin des années 1970, Jean-Louis forme un nouveau Mahjun éphémère avant de continuer sa carrière en solo.

C’est en effet suite à la rencontre d’artistes comme Pierre Barouh, Jean-Roger Caussimon, David McNeil et Jacques Higelin avec lesquels il collabore que JLM décide de se lancer en solo dans la chanson française.

Son premier album solo Par les temps qui courent sort fin 1978, c’est l’album par lequel je l’ai découvert à l’époque mais qui ne rencontre pas le succès qu’il aurait mérité (album devenu extrêmement rare et quasiment introuvable).

Non dénué d’un certain humour sarcastique on y trouve des titres comme « La Cirrhose ou L’Overdose », « Agathe Zeblouse », « Pikine Ze Fideule » ou encore « La Bru D’Edwige »…

Mais son véritable succès commercial viendra en 1980 avec son sixième opus Baby-Sitter plus accès new-wave.

Pendant dix ans Jean-Louis Mahjun écume les scènes francophones et les festivals : La Rochelle, Bourges, Nyons, Spa, Paris.

Hélas le dixième album solo de Jean-Louis Mahjun ne verra pas le jour car sa maison de disque met la clé sous la porte et les enregistrements sont « égarés ». (peut-être les retrouvera-t-on un jour comme ce fut le cas pour Mahavishnu Orchestra…)

Après une traversée du désert qui dure deux ans, Jean-Louis Mahjun rencontre avec Alain Giroux un guitariste français, pionnier de la musique ragtime, folk et blues depuis les années 1960 avec qui il entame d’une nouvelle aventure en duo concrétisée par plus de sept-cent concerts et plusieurs albums.

En 1993 Jean-Louis Mahjun sort un album entièrement instrumental Just a matter of time alliant ses diverses influences rock, jazz, pop entre autres avec notamment un hommage à Kate Bush sur le titre « Kate B. in Palermo » sur lequel il joue de la mandoline et du violon avec la participation du guitariste Lloyd Maines.

Jean-Louis Mahjun est aujourd’hui reconnu comme le premier violoniste de blues en France puisqu’il est récompensé par le Trophée France Blues en 1998 et en 2002.

Discographie de Jean-Louis Mahjun

1971 : Vivre la mort du vieux monde (Maajun)
1973 : Mahjun
1974 : Mahjun
1977 : Happy French Band
1979 : Par les temps qui courent
1980 : Baby-sitter
1982 : Un homme sur deux c’est une femme
1984 : Ce n’est que moi
1986 : 7 ans de Mahjun
1991 : Rencontre du 2e type (Duo blues avec Alain Giroux)
1993 : Just a matter of time (instrumental)
1996 : Double jeu (Duo blues avec Alain Giroux)
1999 : Jail for love (Duo blues avec Alain Girouxt)
2004 : Two for the show (Duo blues avec Alain Giroux)

Site de référence :  mahjun.free.fr

Achetez les albums

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂

Family

Family est un groupe britannique de blues-rock, prog-rock, art-rock et de psychedelic-folk créé fin 1966 à Leicester en Angleterre par Roger Chapman (devenu une figure culte de la scène rock anglaise), John « Charlie » Whitney, Jim King, Rob Townsend et Ric Grech (de son vrai nom Richard Grechko (originaire de Bordeaux). Ne pas confondre ce groupe qui a été actif de 1967 à 1973 (et depuis 2013 pour une série de concerts) avec ses deux homonymes : Family, groupe disco des 70’s auteur de Listen To The Music et Family, groupe indie espagnol auteur de l’album Un soplo en el corazón en 1993.

Family en bref

Initialement appelé  The Farinas puis The Roaring Sixties en 1962 la formation devient définitivement Family.  Le style musical de ce groupe quelque peu inclassable est toutefois catalogué comme du rock progressif (parce qu’il faut bien mettre des étiquettes…) explorant d’autres genres comme le folk, le rock-psychédélique, l’acid-rock, le jazz fusion et rock and roll. Leur surnom de Strange Band (groupe bizarre) leur va comme un gant…

Les nombreux changements de personnel tout au long de son existence relativement brève engendre une diversité sonore d’un album à l’autre. Family est aujourd’hui considéré comme injustement méconnu par rapport à d’autres groupes de la même génération.

Family se distingue par ses prestations scéniques des plus brutales et intenses de l’histoire du rock, d’aucuns prétendent même que The Jimi Hendrix Experience craignait de passer après eux lors des festivals, ce n’est pas peu dire… 😉

De plus la voix caractéristique de Roger Chapman, décrite à l’époque par certains chroniqueurs en des termes peu élogieux comme un « vibrato bêlant » (bleating vibrato) et une « chèvre électrique » (electric goat), était toutefois considérée comme unique. Celle-ci aurait influencé des artistes comme Ian Anderson (Jethro Tull) et Peter Gabriel (Genesis).

Le premier single de Family « Scene Through The Eye Of A Lens/Gypsy Woman » sort  à l’automne 1967 sur le label Liberty mais malgré une bonne critique il est très peu de diffusé en raison de sa nature plutôt complexe et anti-commerciale (en tous cas qui n’entrait pas du tout dans les standards commerciaux du moment).

Le premier album de Family, Music in a Doll’s House, est publié quant à lui en juillet 1968. Il est produit par Dave Mason de Traffic et Jimmy Miller (producteur de Steve Winwood, Spencer Davis Group, Traffic, Blind Faith, Rolling Stones…). Il a été enregistré sur un quatre pistes aux Olympic Studios de Londres. Sur cet album ambitieux et innovant, très en avance sur son temps, figure une section de cuivre dirigée par le chef d’orchestre Tubby Hayes sur le morceau « Old Songs New Songs ».

L’album suivant  Family Entertainment de 1969 délaisse le côté psychédélique et offre le premier succès britannique au groupe avec le single, « The Weaver’s Answer ». La même année Ric Grech et Jim King quittent le groupe pour rejoindre Blind Faith.

Le guitariste John Weider et le bassiste John Wetton et le claviériste John Palmer intègrent Family.

En  1970 avec A Song For Me, Family développe un son plus agressif, ce tournant permet au groupe de gagner en popularité au niveau européen et cette même année ils se produisent dans de  grands festivals de rock, dont le célèbre Isle Of Wight music festival et celui moins connu de Kralingen aux Pays-Bas.

Les deux prestations sont immortalisées dans les films documentaires Message To Love et Stomping Ground.

Anyway de 1970 est un album mi-live mi-studio, sur une face l’enregistrement d’inédits en concert au Fairfield Hall de Croydon en Angleterre, sur l’autre face de nouveaux morceaux enregistrés en studio.

Family lève la barre encore plus haut avec Fearless en 1971 mais son plus grand succès reste encore à venir avec Bandstand de 1972 sur lequel on trouve les tubes « Burlesque » et « My Friend the Sun ». Les deux JW, John Weider et John Wetton sont remplacés respectivement par Jim Cregan (ex-The Falcons) et Tony Ashton.

Le septième et dernier album studio, le sous-estimé mais respectable It’s Only a Movie sur lequel le groupe s’adjoint les services du pianiste Tony Ashton (Ashton, Gardner and Dyke) est publié en 1973.

The Family se sépare en octobre 1973 et d’anciens membres rejoignent  des groupes comme King Crimson, Streetwalkers et Stud.

Quarante ans après, au début février 2013, Family se reforme pour deux concerts exceptionnels au Shepherd’s Bush Empire à Londres. Le line-up de Family ce jour là est constitué de Roger Chapman, Rob Townsend, Poli Palmer, et Jim Cregan accompagnés par Nick Payn (ex Gary Moore Blues Band) au saxophone, harmonica, flûte, Paul Hirsh aux claviers, Geoff Whitehorn (Procol Harum) à la guitare ainsi que par le batteur John Lingwood (ex Manfred Mann’s Earth Band) et du bassiste Gary Twigg.

Cet événement dont l’ampleur et le succès dépassent toutes les espérances oblige même les organisateurs à rajouter une date supplémentaire.

Discographie de Family

Albums studio

1968 – Music In A Doll’s House
1969 – Entertainment
1970 – A Song For Me
1970 – Anyway (une face studio)
1971 – Fearless
1972 – Bandstand
1973 – It’s Only a Movie

Albums live

1970 – Anyway (une face live)
1973 – The Peel Sessions
1973 – BBC Radio 1 Live In Concert

Compilations

1971 – Old Songs New Songs
1974 – Best Of Family
1981 – From Past Archives
1990 – The Family
1992 – A’s & B’s
1994 – Best Of Family

Membres de Family

John « Charlie » Whitney – Guitare, sitar, claviers
Roger Chapman – Chant, harmonica, saxophone tenor, percussions
Rob Townsend – Batterie, percussions
Harry Overnall – Batterie, percussions
Ric Grech – Basse, violon, violoncelle, chant
John Weider – Basse, guitare, violon
John Wetton – Basse, guitare, chant
Jim Cregan – Basse, guitare
Jim King – Saxophones, harmonica, flûte, piano, chant
John « Poli » Palmer – Claviers, vibraphone, flûte, synthétiseurs
Tony Ashton – Claviers, accordéon, mellotron, chant

Musiciens en studio

Dave Mason – Claviers, basse, guitare sur Music In A Doll’s House
Nicky Hopkins – Claviers sur Family Entertainment
Ladbroke Horns – Cuivres sur Fearless
Linda Lewis – Chœurs sur Bandstand
Richard « Charlie » McCraken – Basse sur It’s Only a Movie
Peter Hope-Evans – Harmonica sur It’s Only a Movie
Roy Dyke – Batterie sur It’s Only a Movie
Del Newman – Chef d’orchestre et arrangeur sur Bandstand et It’s Only a Movie
Tubby Hayes – Chef d’orchestre sur Music In A Doll’s House (Old Songs New Songs)

Achetez les albums de Family

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂