Sinthome : Trio Nivernais Prêt à Conquérir les Scènes Alternatives

Sinthome

Le groupe Sinthome est une nouvelle étoile montante sur la scène post-punk et coldwave française. Originaire de la Nièvre, ce trio composé de Pauline (batterie, chœurs), Maxime (basse, chant) et Nicolas (guitare, chant), existe depuis l’automne 2020 et ne cesse de captiver avec son mélange unique de mélancolie et de tension musicale. Fort de deux EP autoproduits en 2022 et 2023, Sinthome s’apprête à marquer les esprits avec la sortie de leur premier album, « L’Ombre des Croix », prévue pour le 25 septembre prochain.

Un Premier Album Attendu : « L’Ombre des Croix »

Ce premier opus, composé de neuf titres, promet d’être un véritable voyage au cœur de la coldwave et du post-punk. Mixé et masterisé par Seb Normal, une figure bien connue pour ses travaux avec Delacave et Télédétente 666, l’album reflète parfaitement l’univers sombre et introspectif du groupe. Les rythmes mécaniques, les vibrations impulsives et les arpèges lancinants créent une atmosphère à la fois nerveuse et mélancolique, capturant l’essence même de ces genres musicaux.

Sinthome

Un Projet Soutenu par Trois Labels

La sortie de l’album « L’Ombre des Croix » est le fruit d’une collaboration avec trois labels : No Way Asso (Nevers), Table Basse Records (Lausanne) et Skank Bloc Records (Paris). En plus d’être disponible sur toutes les plateformes numériques, l’album sera également pressé en édition limitée à 200 exemplaires vinyles, offrant aux collectionneurs et aux fans une occasion unique de posséder un morceau tangible de l’univers de Sinthome.

Sinthome : Une Agitation Mélancolique

Sinthome se distingue par son approche récréative de la création musicale. Loin de rechercher la gloire, le groupe met en avant le plaisir de la création, tant sonore que visuelle. Ce projet musical n’est pas seulement une expression artistique, mais aussi une véritable expérience sensorielle pour ceux qui ont la chance de découvrir leur musique. Le terme « sinthome », qui est aussi le nom du groupe, est d’ailleurs emprunté à Jacques Lacan, signifiant une particularité de la fonction de l’écriture chez James Joyce, soulignant ainsi leur volonté de mêler art et psychologie dans leur œuvre.

Des Concerts à Venir et un Avenir Prometteur

Pour promouvoir leur album, quelques concerts sont déjà prévus, offrant une opportunité aux amateurs de post-punk et coldwave de découvrir leur son en live. Mais ce n’est que le début, car Sinthome a déjà commencé à travailler sur de nouvelles compositions, promettant ainsi de continuer à enrichir la scène musicale indépendante avec leur style unique.

Sinthome est un nom à retenir. Leur premier album « L’Ombre des Croix » s’annonce comme une étape cruciale dans leur jeune carrière, et pourrait bien faire d’eux l’un des groupes incontournables de la scène post-punk/coldwave en France. Ne manquez pas la sortie de cet album le 25 septembre et préparez-vous à plonger dans l’univers fascinant de Sinthome.

Membres de Sinthome

Pauline : batterie, chœurs
Maxime : basse, chant
Nicolas : guitare, chant

Le groupe a bien voulu se prêter au petit jeu de l’auto-interview

Qui êtes-vous, d’où venez-vous et comment le groupe s’est formé ?Sinthome c’est un trio avec Pauline à la batterie et aux chœurs, Maxime à la basse et au chant et Nicolas à la guitare et au chant. On est tous nivernais. Le groupe s’est formé après le premier confinement (août 2020), à la suite d’une « blague » lancée après une soirée dans un bar par Pauline, Max et un pote guitariste. Au final c’est devenu sérieux et on s’est souvent retrouvé pour jouer et composer dans un esprit post-punk. Le pote guitariste n’est pas resté et après quelques sessions basse/batterie/voix, Nicolas est arrivé et le line-up n’a pas bougé depuis.

Votre premier album « l’Ombre des Croix » sort le 25 septembre prochain, comment s’est déroulé l’enregistrement ?
Avant d’enregistrer cet album on a déjà sorti deux EP, tous deux sortis en 2022 et 2023. Ils sont assez bruts, avec très peu d’ajouts (le second a même été enregistré sur un vieux magnéto cassette à quatre pistes des années 80). Pour ce premier album, on a laissé les morceaux murir, On les a enregistré nous-même, fait des ajouts (guitares, basses, cymbales, chœurs, synthés), puis on a envoyé les pistes à Seb Normal, un musicien assez influent dans le milieu du postpunk français (Télédétente 666, Delacave…).

Quels artistes ou groupes vous ont influencé pour l’écriture et la production de l’album ?
On a pas de référence phare pour cet album. L’important pour nous c’était de garder cette veine froide, sombre, percutante et spontanée. Cependant on a beaucoup écouté « Juju » un album de Siouxsie and the Banshees sorti en 1981. Difficile de mesurer son influence sur nous mais quand on allait en concert il tournait souvent dans la voiture. Concernant la production, on a laissé Seb nous faire des proposition de mixage, avec parfois des édits sur certains morceaux (allonger un refrain ou supprimer un pont par exemple). On connaissait son travail de production avec ses propres groupes mais aussi avec d’autres comme Drunk Meat, et on a voulu qu’il se sente libre d’apporter sa contribution comme un vrai producteur. Ca donne à l’album une certaine unité et une singularité par rapport à nos EP, ça nous plaît bien.

Vous écrivez et chantez en français, pourquoi ce choix ?
Ce n’est même pas un choix, c’est venu instantanément à la première répète, la question de l’anglais ne s’est même pas posé. On s’est dit que c’était plus confortable, pas de soucis de grammaire ou d’accent. On lit tous un peu de poésie, ça a sans doute aidé. Dans tous les cas l’écriture en français nous donne une impression de liberté, chacun apporte ses textes avec son « style » : direct, abstrait, introspectif.

Que prévoyez-vous pour la suite ?
Plusieurs concerts sont prévus pour cet automne, notamment un au Café Charbon à Nevers pour fêter la sortie vinyle avec les différents labels qui nous ont aidé (No Way Asso, Table Basse Records et Skank Bloc Records). Pour l’année prochaine, on prévoit quelques concerts dans des coins où on aimerait jouer comme la Suisse ou sur Lyon et Saint-Etienne. Evidemment on a déjà de nouvelles compos sur le feu !

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Jean-Luc Amin MaziK septembre 2024 ©

Qui pourrait craindre le bien ? : Le premier Album Révolutionnaire de The Diogenes

Le groupe The Diogenes, influencé par le rock des années 90 et l’anticonformisme du premier punk de la Grèce antique, a publié son premier album intitulé « Qui pourrait craindre le bien ? ». Cet opus sorti le 10 mai 2024 est une critique sévère de notre civilisation capitaliste en déclin, distillée avec humour et cynisme à travers un mélange unique de grunge, punk et rock psycho-aristocratique.

Qui pourrait craindre le bien ? The Diogenes

Une Voix Militantiste

Mathieu Torres (composition, textes, guitares, voix) et son groupe utilisent The Diogenes comme un outil de militantisme. Ils privilégient les lieux anti-capitalistes pour diffuser leur message, refusant de se fondre dans le moule de la start-up musicale moderne. À défaut de se produire dans des festivals mainstream, ils optent pour des actions « off » afin de mettre en lumière les alternatives sociales et solidaires.

Une Composition Réfléchie et Engagée

L’album « Qui pourrait craindre le bien ? » regroupe des morceaux composés au fil des deux dernières décennies, traitant des engagements et des états émotionnels des membres du groupe dans un monde productiviste. Voici un aperçu des titres phares :

    • Pillow : Un morceau poignant sur les troubles mentaux, l’isolement, et la neuroatypie, dénonçant le mauvais traitement de ces troubles par la médecine actuelle.
    • Gluttony : Une critique acerbe de l’extraction des ressources et de la quête insatiable de confort de l’humanité, accompagnée d’un refrain pop percutant.
    • Religion Cathodique : Ce titre attaque le discours dominant des médias de masse, comparant leur influence à une nouvelle forme d’inquisition moderne.
    • Tiny Lighted Window : Un hommage à la beauté de l’amour, des arts et de la nature, soulignant l’importance de se concentrer sur ces aspects pour ne pas sombrer dans le désespoir.
    • The Lord : Une critique des privilèges masculins et du patriarcat, dénonçant les codes publicitaires et comportementaux imposés comme modèles.

Un Réquisitoire contre le Néo-libéralisme

Le morceau « Ne´o-libe´ralise moi » constitue une critique puissante de l’empire néo-libéral, qui réduit tout à une simple utilité dans le cadre du capitalisme. The Diogenes dénoncent l’accaparement des ressources et l’incompétence du pouvoir industriel, appelant à un changement de maîtres.

« Qui pourrait craindre le bien ? » Explorations Introspectives

Des morceaux comme « The Hole » et « Beyond myself » abordent des thèmes introspectifs tels que la dépression et les sautes d’humeur, respectivement. Ces chansons mettent en lumière les luttes internes face aux pressions sociétales et la nécessité de faire appel à la raison pour surmonter ces défis.

Un Mélange de Satires et d’Hommages

    • Pink Song : Une chanson d’amour dédiée à la douceur et à la résilience face à la violence sociale.
    • Touche ma bite : Une satire du pop punk des années 90/2000, critiquant le manque de dimension politique et rendant hommage à Diogène de Synope.
    • Sacrifice à Dieu : Une dérision de la domination et du pouvoir humain, dénonçant l’injustice des privilèges.

Une Œuvre Grunge/Punk/Néo-liberalicide Inédite à Découvrir

« Qui pourrait craindre le bien ? » de The Diogenes est une œuvre révolutionnaire, un cri de rébellion contre les injustices du monde moderne, enveloppé dans un son grunge et punk unique. Cet album est disponible dès aujourd’hui, prêt à bousculer les normes et à inspirer la réflexion et le changement.

Découvrez cet album sans plus attendre et laissez-vous emporter par la révolution musicale et idéologique de The Diogenes.

Lineup sur Qui pourrait craindre le bien ?

Mathieu Torres : Composition, textes, guitares, voix
Lionel Hazan : Basse
Heiva Arnal : Batterie
Clément Chevalier : Guitare

Stéphanie Artaud : Voix, Chœurs, pochette, direction artistique
Hugo Lemercier : Enregistrement, mixage, prises additionnelles et mastering au studio la Mercerie (09)