(The) Next Door sublime la dream pop avec l’EP “Non Finito”

(The) Next Door sublime la dream pop avec l’EP “Non Finito”
Par Wilfrid Roche

Avec leur premier EP Non Finito, (The) Next Door signe un coup de maître qui annonce déjà un avenir brillant dans l’industrie musicale.

Cet EP propose une alchimie évidente entre dream pop, rock alternatif et même new wave, alliant des textures sonores diverses avec une aisance rare pour une première production. Les touches de dream pop apportent une légèreté lumineuse, qui contraste avec les moments plus sombres et introspectifs du rock. 

Cette fusion des styles donne à Non Finito une dynamique unique, entre nostalgie et modernité, et montre que (The) Next Door a le potentiel de toucher un public varié, prêt à savourer leur musique riche et multidimensionnelle.

La bande son de Non Finito tisse des récits de tranches de vie qui parleront à tout le monde. Le duo avignonnais aborde en effet des thèmes universels comme le départ – qu’il soit physique ou émotionnel –  l’emprise des amours toxiques et la relation que l’on a avec nous-mêmes et nos démons intérieurs.

Les titres, comme l’addictif Secret Garden et l’intense Leave, nous plongent dans un monde mystérieux et élégant où chaque note et chaque silence sont subtilement dosés, formant une atmosphère à la fois captivante et introspective. La dream pop aérienne se révèle particulièrement bien exploité dans le magnifique titre Recall.

Mention spéciale à Cinemascope, véritable hommage aux icônes d’Hollywood, qui rappelle les bandes sonores en technicolor et introduit un contraste audacieux au sein de l’EP, tout en enrichissant l’univers du groupe d’un clin d’œil rétro. Son of a Gun, plus sombre et introspectif, explore d’autres sonorités, marquant une transition émotionnelle intense et donnant une profondeur inattendue à l’ensemble, au fur et à mesure que le titre évolue.

Avec Non Finito, (The) Next Door imposent déjà leur signature unique, un univers subtil entre ombre et lumière, espoir et désespoir. On en vient à attendre impatiemment le prochain chapitre de leur carrière !

Découvrez le clip de Leave :

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Fine Young Cannibals : Histoire et Succès d’un Groupe Légendaire

Fine Young Cannibals FYC

Les Fine Young Cannibals (FYC) est un groupe pop rock britannique formé à Birmingham en 1984 par l’ex-bassiste de The Beat, David Steele, et le guitariste Andy Cox, rejoints par le chanteur Roland Gift, ancien membre des Akrylykz. Ce trio a marqué les années 80 avec des titres mémorables et une ascension fulgurante sur les scènes internationales.

Fine Young Cannibals FYC

Les Débuts et le Premier Album

Après la dissolution de The Beat, Steele et Cox ont consacré huit mois à auditionner plus de 500 candidats avant de choisir Roland Gift comme chanteur. Le nom du groupe s’inspire du film de 1960 All the Fine Young Cannibals. Malgré des débuts laborieux pour décrocher un contrat de disque, leur clip « Johnny Come Home » diffusé sur l’émission britannique The Tube a immédiatement attiré l’attention des maisons de disques.

Leur premier album éponyme, sorti en 1985, a rapidement rencontré le succès avec des hits comme « Johnny Come Home » et une reprise de « Suspicious Minds » d’Elvis Presley. Ces chansons ont conquis le public au Royaume-Uni, au Canada, en Australie et en Europe, bien qu’elles n’aient pas atteint les mêmes sommets aux États-Unis.

L’Apogée avec The Raw & the Cooked

Le second album des Fine Young Cannibals, The Raw & the Cooked, sorti en 1989, a confirmé leur succès international. Cet album s’est hissé en tête des charts au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie et au Canada. Parmi les titres phares, on retrouve « She Drives Me Crazy » et « Good Thing », qui ont tous deux atteint la première place du Billboard Hot 100. « She Drives Me Crazy » a également dominé les charts australiens pendant trois semaines non consécutives et a atteint la cinquième place au Royaume-Uni, tandis que « Good Thing » a culminé à la septième place dans ces deux pays.

Contributions Cinématographiques et Reconnaissance

En 1987, les Fine Young Cannibals ont fait une apparition en tant que groupe maison dans le film Tin Men et ont contribué plusieurs chansons à sa bande originale, dont « Good Thing ». Pendant la période entre leurs deux albums, Steele et Cox ont sorti le single instrumental house « Tired of Getting Pushed Around » sous le nom « Two Men, a Drum Machine and a Trumpet », qui a atteint la 18ème place dans les charts britanniques et a été populaire sur la scène dance américaine.

Le groupe a également participé à l’album bénéfice pour la recherche sur le SIDA Red Hot + Blue en 1990 avec une version de « Love for Sale » de Cole Porter. Cette même année, les Fine Young Cannibals ont remporté deux Brit Awards, récompensant le meilleur groupe britannique et le meilleur album britannique pour The Raw & the Cooked.

Fin et Héritage

Malgré leur succès, les Fine Young Cannibals se sont séparés en 1992. Ils se sont brièvement réunis en 1996 pour enregistrer un nouveau single, « The Flame », pour leur compilation de grands succès The Finest. Leur contribution à la musique pop rock et leurs succès internationaux continuent d’influencer de nombreux artistes et d’inspirer des générations de fans.

Les Fine Young Cannibals resteront dans les mémoires comme un groupe emblématique des années 80, ayant laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la musique grâce à leur son unique et leurs performances marquantes.

Membres de Fine Young Cannibals

Andy Cox : guitares, claviers
Roland Gift : chant
David Steele : basse, claviers, boîte à rythmes

Membres de sessions et de tournées
Martin Parry : batterie, percussions
Graeme Hamilton : trompette, piano
Nigel Darvill : claviers

Discographie des Fine Young Cannibals

Albums Studio
1985 – Fine Young Cannibals
1989 – The Raw & the Cooked

Compilations
1996 – The Finest
2006 – The Platinum Collection
2009 – She Drives Me Crazy
2012 – The Collection

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