Bill Evans (sax)

Bill Evans Saxophoniste Bill Evans de son vrai nom William Evans est un saxophoniste de jazz et jazz-rock américain, né en 1958 à ne pas confondre avec le pianiste Bill Evans (1929-1980), quand bien même ces deux musiciens ont joué avec le grand Miles Davis mais à des périodes différentes.

Bill Evans en bref

À l’âge de 16 ans il prend des cours à l’Université du Nord du Texas et l’Université William Paterson avec le saxophoniste Dave Liebman qui est un ancien élève de Miles Davis. En route vers New York en 1979, Bill passe des heures à jouer des standards de jazz et à perfectionner son style d’improvisation.

Dave Liebman le recommande finalement au Maître qui l’engage en 1980. Bill Evans participe à l’enregistrement de plusieurs albums du trompettiste « The Man with the Horn » (1981), « We Want Miles » (1982), « Star People » (1983) et « Decoy » (1984).

De 1980 et 1990, Bill Evans est également membre du groupe Elements avec Danny Gottlieb & Mark Egan.

En 1984, Bill Evans enregistre son premier album comme leader Living in the crest of a wave. Depuis, il en a enregistré de nombreux autres dans des styles qui vont du hard bop au jazz fusion.

La même année il rejoint John McLaughlin qui a reformé le Mahavishnu Orchestra avec lequel il joue jusqu’à la séparation du groupe en 1987.

Par la suite il joue, tourne et enregistre avec des artistes très varié tels que Herbie Hancock, Michael Franks, Willie Nelson, Mick Jagger, Les McCann, Mark Egan, Danny Gottlieb, Ian Anderson, Randy Brecker, The Allman Brothers Band et Medeski Martin & Wood.

À partir de 1990 Bill Evans tourne avec son propre groupe. Deux de ses albums, Soul Insider et Soulgrass, sont nominés aux Grammy Awards. L’album Soulgrass, sur lequel on trouve Béla Fleck, Sam Bush, Bruce Hornsby et Vinnie Colaiuta, est un mélange de bluegrass et de jazz-fusion qui marie des instrument éclectiques comme le banjo, le violon, la mandoline et la guitare-dobro.

En 1995, il participe à l’album live Bad Habits Die Hard du percussionniste indien Trilok Gurtu.

Personnellement j’apprécie particulièrement son album Escape sorti en 1996 et le live de 2005 Soulbop Band avec Randy Brecker.

Sur Rise Above de 2016 Bill Evans s’entoure de musiciens et chanteurs de talent tels que la légende Gregg Allman, Warren Haynes, JJ Gray, Anders Osborne, Murali Coryell et Josh Dion et Jake Cinninger (Umphrey’s McGee). Il passe une grande partie de son temps cette même année en tournée avec son groupe pour la promotion de ce nouvel album.

Avec 24 albums solo Bill Evans a exploré au cours de sa carrière  une variété incroyable de styles musicaux, a participé à d’innombrables collaborations et tournées avec sa propre formation The Bill Evans Band ainsi qu’avec Warren Haynes, Robben Ford (Soulgrass meets Blues), Phil Lesh & Friends, The Stern / Evans Band, Medeski Martin & Wood et de nombreux « happenings » avec The Allman Brothers Band, Umphrey’s Mcgee, Moe, Blues Traveler, Galactic et bien d’autres.

Membres du Bill Evans Band

Bill Evans : saxophone , claviers, chant
Mitch stein : guitare, chant
A.J Hall : batterie, chant
Dave Anderson : basse

Discographie

1984 – Living in the Crest of a Wave
1986 – The Alternative Man
1989 – Summertime
1990 – Let the Juice Loose – Live at the Tokyo Blue Note Vol 1
1991 – The Gambler – Live at the Tokyo Blue Note Vol 2
1992 – Petite Blonde
1993 – Push
1995 – Bill Evans & Push – Live in Europe
1996 – Escape
1997 – Starfish & the Moon
1998 – Touch
2000 – Soul Insider
2003 – Big Fun
2005 – Soulgrass
2005 – Soulbop Band – Live avec Randy Brecker
2007 – The Other Side of Something
2009 – Vans Joint
2012 – Dragonfly
2015 – Live in Moscow
2016 – Rise Above
2016 – Beauty & The Beast – with Scottish National Jazz Orchestra

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Site de référence : www.billevanssax.com

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Rickie Lee Jones

Rickie Lee Jones est une chanteuse de rythm’n’blues, soul et jazz américaine née en novembre 1954 à Chicago. Dans ses chansons elle évoque des personnages et des expériences vécues au fil d’une existence très chaotique.

Sa voix très expressive, mi chantée mi parlée et sa musique pleine de références au jazz des années 40 et au cabaret l’ont souvent fait comparer à Tom Waits à juste titre puisqu’à l’époque de sa relation avec Tom, Rickie calquait son personnage sur celui de son compagnon….

Biographie de Rickie Lee Jones

Elle a eu la chance d’être entourée des ses débuts de musiciens exceptionnels, du saxophoniste David Sanborn à Walter Becker et Donald Fagen (de Steely Dan) en passant par Dr John qui ont rendu inoubliables des titres comme Chuck E’s in Love ou Coolsville.

Rickie est une enfant de la balle, élevée par des parents plus ou moins « SDF » qui voyageaient pour trouver de petits boulots, elle mène une vie de vagabondage à travers le côte ouest des USA. Après avoir fuguée à 14 et s’être fait virée du lycée à 16 elle tente de subsister en travaillant dans des bars. Elle fait pendant ces années-là connaissance d’une société en marge, personnages et lieux qu’elle retranscrira plus tard dans ses chansons.

Elle boit trop et prend des stupéfiants, cette addiction la suivra jusqu’à ses débuts sur scène et déclare un jour, « Je suis tombée aussi bas qu’on peut l’être et m’en suis sortie, donc rien ne me fait peur… »

En 1973, alors qu’elle vit à Venice, le quartier bohème de LA, et travaille comme serveuse, Rickie écrit sa première chanson Easy Money, chanson qui sera reprise trois ans plus tard par Lowell George le chanteur de Little Feat.

Avec sa dégaine particulière, béret rouge vissé sur la tête et cigarillo au coin des lèvres, et son humour grinçant, elle se produit sur scène avec un trio jazz dans des lieux malfamés où elle se fait remarquer par Tom Waits qui sera un temps son compagnon de 1977 à 1979.

Par la suite le producteur de Randy Newmann, Lenny Waronker, a un coup de cœur pour elle lorsqu’il la voit jouer au  club Troubadour à LA. Dès lors tout change pour Rickie qui commence à enregistrer en studio accompagnée d’une flopée de bons musiciens comme le saxophoniste David Sanborn, le guitariste Buzz Feiten et le bassiste Willie Weeks ainsi que Dr John et Randy Newmann.

Le titre Chuck E’s in Love la propulse au sommet des ventes aux USA avec son premier album éponyme qui sort en 1979. A noter pour l’anecdote que Chuck existe bel et bien, il s’agit d’un ami de Tom Waits.

Avec son mélange de folk et de jazz tinté de Rythm’n’Blues elle s’apparente à son chanteur préféré, Van Morrison (ex chanteur du groupe Them).

Après ce premier succès Rickie se met en stand-by pendant deux ans. Le deuxième album qui s’intitule Pirate ne sort qu’en 1981, il compte la même équipe plus Steve Lukather, le guitariste de Toto ainsi que Donald Fagen le pianiste de Steely Dan. Sur cet album se trouve le tube A Lucky Guy.

Après avoir replongé dans l’alcool et la drogue Rickie s’exile à Paris en 1983 et enregistre Girl at Her Volcano et c’est en 1984 qu’elle fait son grand retour à LA avec son quatrième opus The Magazine.

Après un silence de cinq ans marqué par la naissance de son premier bébé, une petite fille prénommée Charlotte Rose, Rickie Lee Jones revient en 1989 avec l’album Flying Cowboys à la tonalité plus légère, il est produit par Walter Becker. Cet album compte une reprise de Don’t Let The Sun Catch You Crying de Gerry & the Pacemakers.

Un album entièrement acoustique sort en 1991, Pop Pop avec des musiciens de jazz comme Charlie Haden et Joe Henderson.

Sur l’album Traffic From Paradise en 1993 elle reprend Rebel Rebel (de David Bowie) à sa façon.

Quant à l’album Ghostyhead publié en 1997 il est très influencé par le Triphop de Portishead. Après cet album Rickie se retire pour se consacrer pleinement à sa fille Charlotte Rose…

En octobre 2003 l’album The Evening of My Best Day reprend des couleurs plus du jazz, celtic-folk , blues, rythm’n’blues, rock et gospel et se prolonge par une tournée au cours de laquelle elle invite le chanteur, compositeur et bassiste Mike Watt (The Minutemen, Iggy Pop) à jouer sur le morceau « It Takes You There »,

Par la suite elle collabore sur divers projets avec Randy Newman, Walter Becker, Quincy Jones, Tori Amos, Ben Harper, Victoria Williams, Jon Brion, Alison Krauss et Vic Chesnutt…

En septembre 2012, Ricki Lee Jones publie The Devil You Know, produit par Ben Harper qui contient plusieurs reprises dont une reprise de Sympathy for the Devil des Rolling Stones.

Enfin, en 2015 après plus d’une quinzaine d’albums, elle publie son dernier opus en date The Other Side of Desire produit par John Porter (The Smiths, Ryan Adams,…).

Rickie mène désormais une existence apaisée à la Nouvelle-Orléans où elle s’est installée pour sa qualité de vie.

 

Discographie de Rickie Lee Jones

1979 – Rickie Lee Jones
1981 – Pirates
1983 – Girl at Her Volcano (EP)
1984 – The Magazine
1989 – Flying Cowboys
1991 – Pop Pop
1993 – Traffic From Paradise
1995 – Naked Songs – Live And Acoustic
1997 – Ghostyhead
2000 – It’s Like This
2001 – Live at Red Rocks
2003 – The Evening Of My Best Day
2005 – Rickie Lee Jones : Duchess of Coolsville
2007 – The Sermon on Exposition Boulevard
2009 – Balm in Gilead (autobiographique)
2012 – The Devil You Know
2015 – The Other Side Of Desire

Site de référence  : www.rickieleejones.com

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