Jaco Pastorius

Jaco Pastorius, né le 1er décembre 1951 en Pennsylvanie sous le nom de John Francis Anthony Pastorius III, était un bassiste américain de jazz, jazz-rock et jazz-fusion, véritable virtuose extrêmement créatif, son jeu a influencé les générations ultérieures de bassistes car il a fait de la basse électrique un véritable instrument mélodique permettant d’effectuer des solos au lieu de se contenter la place habituelle de simple instrument d’accompagnement rythmique.

Jaco Pastorius

Jaco s’est forgé une réputation internationale en tant que membre du groupe Weather Report dans les années 1970 où il a réussi à imposé le son de la basse électrique « fretless » c’est à dire sans barrettes sur le manche.

Pat Metheny a déclaré un parlant de Jaco Pastorius qu’il fut « le dernier jazzman du XXe siècle à avoir influencé les générations suivantes ».

Jaco Pastorius est passé dans la stratosphère musicale telle une météorite dans les années 1970 et a connu une fin tragique dans les années 1980.

Doté d’une technique exceptionnelle et d’une imagination mélodique féconde, Jaco Pastorius a propulsé la basse électrique a un niveau incroyable en lui insufflant un style flamboyant tant au niveau de l’exécution que de la composition mais il fut aussi un arrangeur et producteur talentueux.

Jaco Pastorius et Stanley Clarke sont les deux véritables référence de leur instrument dans les années 1970.

Il a grandi à Fort Lauderdale où il a commencer à jouer alors qu’il était encore adolescent et a réussi à se forger une réputation de légende locale. Sa carrière a véritablement démarrée en 1974 lorsqu’il rencontre, Pat Metheny. En 1976, il est invité à rejoindre Weather Report célèbre groupe de jazz-fusion dans lequel il restera jusqu’en 1981 devenant progressivement le troisième soliste avec Joe Zawinul aux claviers et Wayne Shorter au saxophone. A partir de là il est très souvent sollicité et a par conséquent collabore avec de nombreux artistes tels que Joni Mitchell, Blood Sweat et Tears, Paul Bley, Bireli Lagrene et Ira Sullivan…

Il publie son premier album éponyme en 1976 qui est salué par la critique comme un tour véritable tour de force.

De 1980 à 1984, il tourne et enregistre avec son propre groupe Word of Mouth formation innovante qui a évolué d’un petit combo au début à un Big Band.

Malheureusement, Jaco Pastorius est submergé par des problèmes mentaux, exacerbés par la drogue et l’alcool au milieu des années 80, entraînant plusieurs incidents embarrassants lors de concerts. Ces événements l’ont transformé en paria dans le milieu de l’industrie du disque et du spectacle.

Rejeté de tous il est devenu SDF en 1986 errant dans des squats rongés par la drogue, il décède le 21 septembre 1987 après avoir été violemment frappé quelques jours auparavant par un videur alors qu’il tentait  de pénétrer dans un Club à Fort Lauderdale. Quasiment oublié et anonyme à la fin de sa vie, Jaco Pastorius a été immédiatement porté aux nues et encensé une fois mort…

Miles Davis a rendu hommage à Jaco Pastorius en lui dédiant un des morceaux de l’album Amandla « Mr. Pastorius » composé par le grand bassiste de Marcus Miller et Ana Popovic lui a dédié le morceau « Jaco » de son album Comfort to the soul en 2003.

En 2015, il a également fait l’objet du documentaire Jaco, produit par le bassiste Robert Trujillo (Suicidal Tendencies, Metallica) et John Pastorius IV, le fils aîné de Jaco Pastorius.

Discographie de Jaco Pastorius

Album solo

1976 : Jaco Pastorius
1981 : Word of Mouth
1981 : The Birthday Concert
1982 : Twins I & II
1982 : Holiday for Pans
1983 : Invitation (compilation des albums Twins)
1984 : Blackbird
1986 : Heavy’n Jazz
1986 : Stuttgart Aria
1986 : Nightfood (Timeless Records)
1986 : Broadway Blues (sorti en 1998)
1990 : Standards Zone (Global Pacific Records)

Jaco Pastorius avec Weather Report

1976 : Black Market
1977 : Heavy Weather
1978 : Mr. Gone
1979 : 8:30
1980 : Night Passage
1982 : Weather Report

Autres Collaboration de Jaco Pastorius

Joni Mitchell – Hejira, Don Juan’s Reckless Daughter, Mingus, Shadows and Light (Live)
Paul Bley, Pat Metheny, Bruce Ditmas – Jaco
Pat Metheny – Bright Size Life
Michel Colombier – Michel Colombier
Albert Mangelsdorff – Trilogue-Live!
Flora Purim – Everyday Everynight
Ian Hunter – All American Alien Boy
Al Di Meola – Land Of The Midnight Sun
Herbie Hancock – Sunlight, Mr. Hands
Michel Polnareff – Une Simple Mélodie, Coucou Me Revoilou
Tony Williams, John McLaughlin et Jaco Pastorius – Trio of Doom

Il existe par ailleurs de nombreuses compilations, inédits et bootlegs publiés à titre posthume.

Site officiel

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Bill Bruford

Bill BrufordBill Bruford de son vrai nom William Scott Bruford est un très grand batteur britannique qui a joué avec des groupes de Rock Progressif légendaires comme Yes, King Crimson, UK et Genesis mais il a également collaboré avec de nombreux autres artistes et formé son propre groupe à la fin des années 1970, puis Earthworks formation axée jazz.

Il a pris une retraite bien méritée en 2009 après une carrière très riche.

Bill Bruford en Bref

William Scott Bruford, né le 17 mai 1949 est aussi auteur-compositeur, producteur et détenteur de labels pour la publication de son travail. Le premier, Summerfold Records, est axé jazz quant à Winterfold Records il est dédié à son travail au sein du groupe Bruford (Groupe formé par Bill Bruford avec Allan Holdsworth, Dave Stewart et Jeff Berlin après l’expérience UK) et avec le claviériste Patrick Moraz. Winterfold Records sort également les albums officiels de la période 1978-1985 mais aussi des bootlegs (enregistrements non officiels) qui n’avaient jamais été édités avant.

Sa carrière musicale peut se résumer en cinq étapes cruciales :

– de 1968 à 1975: Yes et King Crimson,
– de 1975 à 1980: Genesis, Bruford, et U.K.,
– de 1981 à 1988: Retour chez King Crimson formation de Earthworks,
– de 1988 à 1993: ABWH et retour chez Yes,
– de 1994 à 2009: Retour chez King Crimson, Earthworks II puis retraite.

Dans les années 1980, il est retourné jouer avec King Crimson pendant trois ans, a collaboré avec plusieurs artistes dont The Roches, Patrick Moraz (ex Yes)  et David Torn puis il a formé son groupe de jazz Earthworks en 1986.

Il a ensuite joué dans le groupe ABWH (Anderson, Bruford, Wakeman, Howe qui sont, faut-il le rappeler, ses racines Yes) jusqu’en 1992.

Bill bruford avec King Crimson

Bill Bruford avec Yes

Bill Bruford avec Genesis

Bill Bruford avec UK

(et le regretté Allan Holdsworth)

Bill Bruford avec Earthworks

Bill Bruford a pris sa retraite en 1er janvier 2009 au grand dam de tous les batteurs qui comme moi qui admiraient son jeu depuis des décennies…

Aujourd’hui il nous livre son autobiographie dans laquelle il retrace son épopée artistique…

A noter qu’il  a obtenu un doctorat en musique à l’Université de Surrey après quatre ans et demi d’études en 2016, retraité mais pas trop donc, il était redevenu étudiant !! Sacré Billy 🙂

Les lecteurs de Modern Drummer l’ont intronisé au « Hall of Fame » du magazine en 1990 et en 2017 il est entré au « Rock and Roll Hall of Fame« en tant que membre du groupe Yes.

Bill Bruford a été l’un des premiers batteurs à jouer sur une batterie électronique Simmons instrument qu’il laissera tomber pour une batterie traditionnelle sans doute plus fiable…

Ses publications et ses participations sont innombrables et je préfère ne pas les lister toutes ici, je vous invite donc à consulter sa discographie complète et à visionner son autobiographie riche d’enseignements…

Site de référence : www.billbruford.com

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