Vous aimez la trip hop de haute qualité ? Alors vous allez adorer « Wax Tailor », qui confirme avec ce 3ème opus, In The Mood For Life, tout son génie pour tailler sur mesure des mélodies de trip-hop entre jazz, soul, hip-hop et rap.
Du grand art pour ce couturier musical aux multiples récompenses.
Jean Christophe Le Saoût est un ancien animateur de radio qui a d’abord fondé un groupe de rap « La Formule » avant de créer son label « Lab’Oratoire » en 1998.
Il a commencé à travailler sur le projet « Wax Tailor » en 2001 pour publier son premier album Tales of the Forgotten Melodies en 2005, mélangeant hip-hop, downtempo et trip hop.
Son deuxième album Hope & Sorrow publié en 2007 le confirme comme l’un des artistes phares de la scène electro-hip-hop internationale.
Avec ce troisième album In The Mood For Life, il invite Charlie Winston, Charlotte Savary, Sara Genn, Dionne Charles, A State Of Mind, Mattic, Ali Harter et Speech Defect a participer à ce voyage.
En 2012, après un an et demi de travail, Wax Tailor sort un album concept Dusty Rainbow from the Dark, puis son 5ème album studio By Any Beats Necessary avec de nombreux invités comme Ghostface Killah, Tricky, Lee Fields, R.A The Rugged Man, Token, A-F-R-O….
C’est parti pour un cinematic trip hop :
Une ouverture au piano et au violon nous introduit « City Vapors » sur un vinyle mélancolique.
C’est parti pour un trip hop avec Charlotte Savary qui teinte sa voix entre jazz et hip-hop sur « Dragon Chasers »
(Un passage impressionniste avec le hip hop de « Already Begun » qui nous emmène sur…)
…les terres d’un jazz rappé et folâtre avec « B-Boy On Wax » et les Suédois de Speech Defect, réjouissant.
(Intermède new-yorkais avec « Street Scent »)
Le rap nostalgique de « No Pity » captive les cordes comme une illusion cinématographique.
La voix de Sara Genn sur « Dry Your Eyes » agite mes sens pour faire vibrer un trip hop au vague à l’âme, expression de soul.
(J’aime ces interludes, comme ce mini trip hop de Masquerade Theme)
Le rap de Mattic sur « Until Heaven Stops The Rain » se mêle à l’instrumentation déjantée de wax.
(Et une saynète avec « More Songs »)
C’est parti pour un Rythm & Blues digne d’une Motown du 21ème siècle avec la voix de Dionne Charles qui nous chante « Leave It ». Remuant.
(Entracte avec « Escape Theme »).
Il est temps de vibrer sur les cordes sépia avec Charlotte Savary sur « Go Without Me »
Ali Harter donne la réplique à la rappeuse Voice sur le hip hop suave de « This Train ».
Un rap déjanté « Sit & Listen » nous emmène sur les terres du délire animé.
(Feat & Mattic)
La voix feutrée de Charlotte Savary se mêle au rap de Mattic sur « Fireflies » pour nous délivrer une mélodie sucrée salée. Aigre doux
Le rap jazzy de « Say Yes » avec Asm nous met tous d’accord.
Pour laisser place au funk groggy de « I Own You » avec Charlie Winston.
On termine ce voyage avec « Greenfields » et la muse bouleversante « Charlotte Savary ».
Wax Tailor sait créer une musique parfumée de délices sucrés pour laisser couler dans la gorge profonde de Charlotte Savary un gout suave de paradis. Entre ciel et bitume, Wax Tailor nous entraîne dans un hip-hop théâtral et atmosphérique aux accents urbains de jazz, d’abstract hip-hop, de rap pour nous offrir un trip hop cinématique. BRAVO
Regardez, écoutez, délirez, dansez, votez « Say yes »
2005 : Tales of the Forgotten Melodies
2007 : Hope & Sorrow
2009 : In The Mood For Life
2012 : Dusty Rainbow from the Dark
2016 : By Any Beats Necessary
2017 : By any beats remixes necessary
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Avishai Cohen est un bassiste et contrebassiste israélien de jazz, ethno-jazz, folk-jazz, jazz-fusion, auteur compositeur né le 20 avril 1970 au kibboutz Kabri, en Israël. Il grandi dans une famille musicale à Motza et Beit Zayit près de Jérusalem jusqu’à l’âge de six ans, lorsque sa famille déménage à Shoeva, dans l’ouest d’Israël. (Ne pas confondre avec son homonyme, le trompettiste New Yorkais Avishai Cohen, originaire de Tel Aviv, né en mai 1978)
Avishai Cohen en bref
À neuf ans il commence à étudier le piano mais à l’âge de 14 ans il choisi la guitare basse, inspiré et influencé par le grand bassiste Jaco Pastorius.
Quelques années plus tard après avoir joué dans un groupe de l’armée pendant deux ans, il se met à la contrebasse avec Michael Klinghoffer et deux ans plus tard il s’installe à New York où il côtoie d’autres musiciens de jazz.
Mais pour subsister il travaille dans le bâtiment et joue dès qu’il le peut dans les rues ou le métro selon la météo. Il s’inscrit à la New School for Jazz and Contemporary Music et officie dans des groupes de latin jazz pendant ses années d’études. Le pianiste Danilo Pérez l’invite un jour à rejoindre son trio avec lequel il donne des concerts dans de petits clubs de jazz.
La chance lui sourit le jour ou le célèbre pianiste de jazz Chick Corea lui propose de le rejoindre pour son nouveau projet et en 1996 Avishai Cohen devient membre fondateur du sextet Origin avec Chick Corea.
Les deux hommes travaillent ensemble jusqu’en 2003 lorsqu’Avishai Cohen décide de se consacrer à sa carrière solo et de fonder sa propre formation, le Trio Avishai Cohen, accompagné de ses compatriotes Daniel Dor à la batterie et Nitai Hershkovits au piano.
Les quatre premiers albums solo d’Avishai Cohen en tant que leader sont toutefois publiés sous le label Stretch qui appartient à Chick Corea.
En 2002, il fonde son propre label, Razdaz Recordz et le 9 septembre 2003 il publie son premier album, Lyla. Avishai Cohen déclare cette année-là « J’ai toujours été intéressé par toutes les musiques comme le jazz, le rock, la pop, le latin ou le funk« , « Je suis toujours bourré d’idées et j’ai décidé de créer mon propre label parce que je suis impliqué dans de nombreux projets différents. »
Razdaz produit l’album du trio new-yorkais de jazz et d’indie-rock Heernt, Locked in a Basement, en 2006, formation du batteur et fondateur Mark Guiliana, qui a été membre du Trio Avishai Cohen.
Le style caractéristique de Cohen est un mélange de sonorités musicales du Moyen-Orient, d’Europe de l’Est fusionnées au funk afro-américain. Le New York Times décrit son album Continuo publié en 2006 comme un « gros groove moyen-oriental doté d’un lyrisme délicat, presque New Age« .
En 2010 le label d’Avishai Cohen produit Lady of The Forest, le premier album de la chanteuse Karen Malka qui a fait partie de sa tournée pendant trois ans. La production la plus récente du label est l’album Wild d’Ilan Salem.
Insatiable et éclectique il fonde le groupe de rock Gadu avec le batteur israélien Mike Starr (ne pas confondre avec le bassiste d’Alice in Chains) et travaille sur des chansons pop avec la chanteuse Lola.
Cohen chante souvent en judéo-espagnol (ladino) qu’il tient de sa mère comme sur « Morenika » qui figure sur l’album Aurora de 2009.
En 2011, Avishai Cohen sort l’album Seven Seas, suivi d’une tournée en trio avec Shai Maestro et Itamara Douari.
Depuis 2012, son label a produit douze albums dont cinq de Cohen. Le pianiste Sam Barsh, le saxophoniste Jimmy Green, le flûtiste Ilan Salem et le guitariste Amos Hoffman, le batteur Mark Guiliana figurent parmi les autres artistes associés à son label.
Le dernier opus en date d’Avishai Cohen intitulé 1970 (son année de naissance) est sorti le 6 Octobre 2017. Ce n’est pas juste un album de plus, non, il représente pour l’artiste une sorte de nouveau départ car même s’il y joue de la basse avec la complicité d’un deuxième instrumentiste, c’est en réalité son premier album en tant que chanteur…
The Jerusalem Post considère Avishai Cohen comme « le meilleur musicien de jazz Israélien sur la scène internationale« , Down Beat le qualifie de « visionnaire jazz d’envergure mondiale« , Bass Player magazine le classe parmi les 100 bassistes les plus influents du 20ème siècle et Chick Corea en personne dit de lui qu’il est « un grand compositeur et un musicien de génie« . Excusez du peu ! 🙂
En 2017 Avishai Cohen signe la bande originale du film français Le Sens de la fête, comédie réalisée par Éric Toledano et Olivier Nakache (avec Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche), qui comprend une large majorité de séquences de jazz inédites et dont l’un des fils conducteurs est extrait de l’album Seven Seas.
Mise à jour du 14/05/2019
Avishai nous annonce la sortie de son nouvel album Arvoles (« Arbres » dans l’ancienne langue ladino) le vendredi 7 juin 2019. Il s’agit d’une collection de compositions instrumentales originales et d’une chanson traditionnelle écrite au cours des deux dernières années sans jamais avoir l’intention d’être compilée sur le même disque. Pourtant, elles se marient parfaitement bien…
Sur Arvoles, Avishai Cohen à la contrebasse est entouré du batteur israélien Noam David (qui l’accompagne également dans son trio habituel) et le pianiste azerbaïdjanais Elchin Shirinov qui sont tous deux à la fois de magnifiques musiciens et compositeurs à part entière comme en témoigne cet album. Ensemble ils ont sillonnés les routes lors d’une longue tournée mondiale qui se poursuit jusqu’en 2020.
Björn Samuelsson au trombone et Anders Hagberg à la flûte y font également des apparitions.
Avec cet opus Avishai Cohen revient à l’essentiel mais avec la maturité et la vision que lui ont apportées son expérience des deux dernières décennies.
À noter que la pochette de l’album est le travail de la propre mère d’Avishai, une artiste à part entière dont il est très fier à juste titre.
Avishai Cohen Trio
Avishai Cohen – contrebasse
Nitai Hershkovits, Omri Mor – piano
Daniel Dor, Noam David, Itamara Douari – percussions, batterie
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