Kinga Głyk

Kinga Głyk, 20 ans, est une jeune bassiste et bandleader de jazz qui a déjà donné plus de cent  concerts dans son Pays, la Pologne, ainsi qu’à l’étranger.

Elle a joué avec des musiciens exceptionnels de la scène musicale polonaise et internationale.

Kinga Głyk en bref

Son aventure avec de la musique a commencé à l’âge de 12 ans, quand elle intègre le groupe familial Głyk P.I.K Trio avec son père Irek au vibraphone et aux percussions et son frère Patrick à la batterie.

Le parcours de Kinga, sa jeunesse, son talent pour la basse, sa maturité musicale font inévitablement penser à deux autres jeunes femmes bassistes surdouées Tal Wilkenfeld et Mohini Dey…

Kinga Głyk : « Pour moi, la musique est bien plus qu’un simple son. J’essaie de partager bien plus que des notes jouées lentement ou rapidement car j’ai envie d’écrire des chansons qui ont du sens. Pour moi, la musique est un grand voyage. »

Malgré son jeune âge, elle a déjà collaboré avec de nombreux grands musiciens comme Robinson Jr, Bernard Maseli, Ruth Waldron, Natalia Niemen, Jorgos Skolias, Paul Tomaszewski, Grzegorz Kapolka, Joachim Mencel, Arek Skolik, Mateusz Otremba (Mate.o), Marek Dykta, et Piotr Wyleżoł.

Aujourd’hui, Kinga Głyk est considérée comme la meilleur bassiste polonaise représentant la jeune génération, elle est une star montante du jazz et de la musique blues.

En mars 2015, elle sort son premier album Rejestracja enregistré avec des musiciens tels que Natalia Niemen, Joachim Mencel, Junior Robinson et Jorgos Skolias. L’album est très bien accueilli par la critique en particulier de Polish Radio 3 (‘Radiowa Trojka’), Magazine « JazzForum » et « Your Blues ».

L’album contient des compositions de Kinga mais également des titres célèbres d’autres compositeurs  brillamment adaptés et interprétés.

Particulièrement remarquable, l’interprétation de « Gotta Serve Somebody » de Bob Dylan chantée par Jorgos Skolias ou « Dolaniedola » arrangé par Czeslaw Niemen. Tous les morceaux sont soulignés par des parties de guitare basse parfaitement pulsées.

Le deuxième album Happy Birthday sort en 2016 et ses vidéos postées sur le net, dont sa reprise solo du « Tears in Heaven » d’Eric Clapton et Jeff Berlin, font des millions de vues sur YouTube.

Dream est le titre de son troisième opus qui sort en octobre 2017 sur lequel Kinga est accompagnée d’un fantastique nouveau groupe :

– Tim Garland (saxophoniste) est originaire de Grande-Bretagne, il a travaillé avec des géants allant de Kenny Wheeler à Chick Corea.
– Nitai Hershkovits (piano) originaire d’Israël, s’est illustré pendant des années au sein du Avishai Cohen Trio
– Gregory Hutchinson de New-York est certainement l’un des batteurs jazz les plus talentueux de sa génération qui a travaillé avec Red Rodney, Betty Carter, Joe Henderson, Roy Hargrove et The Ray Brown Trio.

Cet album contient principalement des compositions de Kinga Głyk, une version en duo de sa reprise « Tears in Heaven » ainsi que « Teen Town« , un hommage à Jaco Pastorius, le Maestro de la basse disparu tragiquement.

Citations concernant Kinga Głyk

« Le don musicale de Kinga lui a permis très rapidement se faire un nom dans l’histoire du jazz polonais. Son improvisation est marquée par la maturité, le bon sens du rythme, la liberté sur scène, toujours dans les limites du bon goût et l’harmonisation avec la musique de toute l’équipe « . (Adam Makowicz, pianiste de jazz de renommée mondiale et maître d’improvisation)

« L’une des bassistes les plus intéressants de la jeune génération« . (Michal Wilczynski, journaliste Jazz Forum)

« Kinga est très talentueuse, musicale et a une bonne énergie !« (Grzegorz Kapolka, guitariste polonais de blues-rock)

« La première fois de ma vie, j’ai rencontré un tel talent, en tenant compte de l’âge et du fait qu’une femme a un swing naturel. Kinga est rempli de paix, en écoutant attentivement ce qui se passe musicalement et réagit immédiatement, ce qui promet de grands espoirs pour sa carrière« . (Arek Skolik, batteur, compositeur et arrangeur de jazz)

« Non, le jazz n’est pas réservé qu’aux vieux nostalgiques » déclare Kinga Głyk.

L’équipe Mazik est absolument d’accord sur ce point… 👍🙂

Récompenses de Kinga Głyk

Sondage Jazz Top et Blues Top en 2015, nominés dans les catégories « Nouveau talents de la guitare basse » et « Découverte de l’Année ».

Discographie de Kinga Głyk

2013 – Głyk P.I.K Trio released at last
2016 – Kinga Głyk « happy birthday” live
2015 – Rejestracja (Registration en anglais ou Enregistrement en français)
2017 – Dream

Site de référence : www.kingaglyk.pl

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Jaco Pastorius

Jaco Pastorius, né le 1er décembre 1951 en Pennsylvanie sous le nom de John Francis Anthony Pastorius III, était un bassiste américain de jazz, jazz-rock et jazz-fusion, véritable virtuose extrêmement créatif, son jeu a influencé les générations ultérieures de bassistes car il a fait de la basse électrique un véritable instrument mélodique permettant d’effectuer des solos au lieu de se contenter la place habituelle de simple instrument d’accompagnement rythmique.

Jaco Pastorius

Jaco s’est forgé une réputation internationale en tant que membre du groupe Weather Report dans les années 1970 où il a réussi à imposé le son de la basse électrique « fretless » c’est à dire sans barrettes sur le manche.

Pat Metheny a déclaré un parlant de Jaco Pastorius qu’il fut « le dernier jazzman du XXe siècle à avoir influencé les générations suivantes ».

Jaco Pastorius est passé dans la stratosphère musicale telle une météorite dans les années 1970 et a connu une fin tragique dans les années 1980.

Doté d’une technique exceptionnelle et d’une imagination mélodique féconde, Jaco Pastorius a propulsé la basse électrique a un niveau incroyable en lui insufflant un style flamboyant tant au niveau de l’exécution que de la composition mais il fut aussi un arrangeur et producteur talentueux.

Jaco Pastorius et Stanley Clarke sont les deux véritables référence de leur instrument dans les années 1970.

Il a grandi à Fort Lauderdale où il a commencer à jouer alors qu’il était encore adolescent et a réussi à se forger une réputation de légende locale. Sa carrière a véritablement démarrée en 1974 lorsqu’il rencontre, Pat Metheny. En 1976, il est invité à rejoindre Weather Report célèbre groupe de jazz-fusion dans lequel il restera jusqu’en 1981 devenant progressivement le troisième soliste avec Joe Zawinul aux claviers et Wayne Shorter au saxophone. A partir de là il est très souvent sollicité et a par conséquent collabore avec de nombreux artistes tels que Joni Mitchell, Blood Sweat et Tears, Paul Bley, Bireli Lagrene et Ira Sullivan…

Il publie son premier album éponyme en 1976 qui est salué par la critique comme un tour véritable tour de force.

De 1980 à 1984, il tourne et enregistre avec son propre groupe Word of Mouth formation innovante qui a évolué d’un petit combo au début à un Big Band.

Malheureusement, Jaco Pastorius est submergé par des problèmes mentaux, exacerbés par la drogue et l’alcool au milieu des années 80, entraînant plusieurs incidents embarrassants lors de concerts. Ces événements l’ont transformé en paria dans le milieu de l’industrie du disque et du spectacle.

Rejeté de tous il est devenu SDF en 1986 errant dans des squats rongés par la drogue, il décède le 21 septembre 1987 après avoir été violemment frappé quelques jours auparavant par un videur alors qu’il tentait  de pénétrer dans un Club à Fort Lauderdale. Quasiment oublié et anonyme à la fin de sa vie, Jaco Pastorius a été immédiatement porté aux nues et encensé une fois mort…

Miles Davis a rendu hommage à Jaco Pastorius en lui dédiant un des morceaux de l’album Amandla « Mr. Pastorius » composé par le grand bassiste de Marcus Miller et Ana Popovic lui a dédié le morceau « Jaco » de son album Comfort to the soul en 2003.

En 2015, il a également fait l’objet du documentaire Jaco, produit par le bassiste Robert Trujillo (Suicidal Tendencies, Metallica) et John Pastorius IV, le fils aîné de Jaco Pastorius.

Discographie de Jaco Pastorius

Album solo

1976 : Jaco Pastorius
1981 : Word of Mouth
1981 : The Birthday Concert
1982 : Twins I & II
1982 : Holiday for Pans
1983 : Invitation (compilation des albums Twins)
1984 : Blackbird
1986 : Heavy’n Jazz
1986 : Stuttgart Aria
1986 : Nightfood (Timeless Records)
1986 : Broadway Blues (sorti en 1998)
1990 : Standards Zone (Global Pacific Records)

Jaco Pastorius avec Weather Report

1976 : Black Market
1977 : Heavy Weather
1978 : Mr. Gone
1979 : 8:30
1980 : Night Passage
1982 : Weather Report

Autres Collaboration de Jaco Pastorius

Joni Mitchell – Hejira, Don Juan’s Reckless Daughter, Mingus, Shadows and Light (Live)
Paul Bley, Pat Metheny, Bruce Ditmas – Jaco
Pat Metheny – Bright Size Life
Michel Colombier – Michel Colombier
Albert Mangelsdorff – Trilogue-Live!
Flora Purim – Everyday Everynight
Ian Hunter – All American Alien Boy
Al Di Meola – Land Of The Midnight Sun
Herbie Hancock – Sunlight, Mr. Hands
Michel Polnareff – Une Simple Mélodie, Coucou Me Revoilou
Tony Williams, John McLaughlin et Jaco Pastorius – Trio of Doom

Il existe par ailleurs de nombreuses compilations, inédits et bootlegs publiés à titre posthume.

Site officiel

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