Tryphon est un groupe de jazz-fusion dont le nom / prénom est un hommage à un personnage d’une BD bien connue.
Ce groupe est issu de la région Rhône-Alpes, région qui nous a par le passé concocté quelques belles perles musicales.
Tryphon en bref
Leur début après de nombreuses années d’expérience très enrichissante tant dans le jazz que la pop et / ou le rock, s’est réalisé par le rajout d’un batteur en 1986. Le combo est alors constitué d’un noyau de quatre musiciens : Gilles Coquard (Basse), Eric Moulin (Claviers), Jean Jacques Mouton (Guitares), Yves Pernet (Batterie), auquel vont se rajouter des Guests* selon les albums.
Le groupe réalise son premier album Un peu plus à l’Ouest en 1989, cet opus bénéficie des connaissances et de l’érudition des musiciens rodés grâce à leurs longues années d’expérience respective.
Ce premier album passe plutôt inaperçu pour le commun des mortels mais mérite qu’on lui accorde une oreille attentive tant la qualité des mélodies, des arrangements est variée et riche et relève d’un professionnalisme exemplaire. Pas de temps mort, de morosité ou de tristesse dans les morceaux constituant ce premier CD.
Deux ans plus tard sort Zouaves ?, on prend les mêmes on rajoute un sax et c’est à nouveau un album léché et plein de finesse joué avec la même dextérité, le même professionnalisme que le précédent, bref un nouveau régal.
Leur carrière discographique en tant que groupe s’arrête là, mais les musiciens ont évolué vers d’autres horizons musicaux.
Line-Up de Tryphon
Gilles Coquard : Basse
Eric Moulin : Claviers
Jean Jacques Mouton : Guitares
Yves Pernet : Batterie
Jaco Pastorius, né le 1er décembre 1951 en Pennsylvanie sous le nom de John Francis Anthony Pastorius III, était un bassiste américain de jazz, jazz-rock et jazz-fusion, véritable virtuose extrêmement créatif, son jeu a influencé les générations ultérieures de bassistes car il a fait de la basse électrique un véritable instrument mélodique permettant d’effectuer des solos au lieu de se contenter la place habituelle de simple instrument d’accompagnement rythmique.
Jaco s’est forgé une réputation internationale en tant que membre du groupe Weather Report dans les années 1970 où il a réussi à imposé le son de la basse électrique « fretless » c’est à dire sans barrettes sur le manche.
Pat Metheny a déclaré un parlant de Jaco Pastorius qu’il fut « le dernier jazzman du XXe siècle à avoir influencé les générations suivantes ».
Jaco Pastorius est passé dans la stratosphère musicale telle une météorite dans les années 1970 et a connu une fin tragique dans les années 1980.
Doté d’une technique exceptionnelle et d’une imagination mélodique féconde, Jaco Pastorius a propulsé la basse électrique a un niveau incroyable en lui insufflant un style flamboyant tant au niveau de l’exécution que de la composition mais il fut aussi un arrangeur et producteur talentueux.
Jaco Pastorius et Stanley Clarke sont les deux véritables référence de leur instrument dans les années 1970.
Il a grandi à Fort Lauderdale où il a commencer à jouer alors qu’il était encore adolescent et a réussi à se forger une réputation de légende locale. Sa carrière a véritablement démarrée en 1974 lorsqu’il rencontre, Pat Metheny. En 1976, il est invité à rejoindre Weather Report célèbre groupe de jazz-fusion dans lequel il restera jusqu’en 1981 devenant progressivement le troisième soliste avec Joe Zawinul aux claviers et Wayne Shorter au saxophone. A partir de là il est très souvent sollicité et a par conséquent collabore avec de nombreux artistes tels que Joni Mitchell, Blood Sweat et Tears, Paul Bley, Bireli Lagrene et Ira Sullivan…
Il publie son premier album éponyme en 1976 qui est salué par la critique comme un tour véritable tour de force.
De 1980 à 1984, il tourne et enregistre avec son propre groupe Word of Mouth formation innovante qui a évolué d’un petit combo au début à un Big Band.
Malheureusement, Jaco Pastorius est submergé par des problèmes mentaux, exacerbés par la drogue et l’alcool au milieu des années 80, entraînant plusieurs incidents embarrassants lors de concerts. Ces événements l’ont transformé en paria dans le milieu de l’industrie du disque et du spectacle.
Rejeté de tous il est devenu SDF en 1986 errant dans des squats rongés par la drogue, il décède le 21 septembre 1987 après avoir été violemment frappé quelques jours auparavant par un videur alors qu’il tentait de pénétrer dans un Club à Fort Lauderdale. Quasiment oublié et anonyme à la fin de sa vie, Jaco Pastorius a été immédiatement porté aux nues et encensé une fois mort…
Miles Davis a rendu hommage à Jaco Pastorius en lui dédiant un des morceaux de l’album Amandla « Mr. Pastorius » composé par le grand bassiste de Marcus Miller et Ana Popovic lui a dédié le morceau « Jaco » de son album Comfort to the soul en 2003.
En 2015, il a également fait l’objet du documentaire Jaco, produit par le bassiste Robert Trujillo (Suicidal Tendencies, Metallica) et John Pastorius IV, le fils aîné de Jaco Pastorius.
Discographie de Jaco Pastorius
Album solo
1976 : Jaco Pastorius
1981 : Word of Mouth
1981 : The Birthday Concert
1982 : Twins I & II
1982 : Holiday for Pans
1983 : Invitation (compilation des albums Twins)
1984 : Blackbird
1986 : Heavy’n Jazz
1986 : Stuttgart Aria
1986 : Nightfood (Timeless Records)
1986 : Broadway Blues (sorti en 1998)
1990 : Standards Zone (Global Pacific Records)
Jaco Pastorius avec Weather Report
1976 : Black Market
1977 : Heavy Weather
1978 : Mr. Gone
1979 : 8:30
1980 : Night Passage
1982 : Weather Report
Autres Collaboration de Jaco Pastorius
Joni Mitchell – Hejira, Don Juan’s Reckless Daughter, Mingus, Shadows and Light (Live)
Paul Bley, Pat Metheny, Bruce Ditmas – Jaco Pat Metheny – Bright Size Life
Michel Colombier – Michel Colombier
Albert Mangelsdorff – Trilogue-Live! Flora Purim – Everyday Everynight Ian Hunter – All American Alien Boy Al Di Meola – Land Of The Midnight Sun
Herbie Hancock – Sunlight, Mr. Hands
Michel Polnareff – Une Simple Mélodie, Coucou Me Revoilou
Tony Williams, John McLaughlin et Jaco Pastorius – Trio of Doom
Il existe par ailleurs de nombreuses compilations, inédits et bootlegs publiés à titre posthume.
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