Pixel, quartet norvégien d’indie-jazz-fusion fondé en 2011

Pixel, quartet norvégien de indie-jazz-fusion fondé en 2011

Pixel est un groupe indie-jazz expérimental norvégien fondé à Oslo en 2011 qui joue un mélange frais de jazz fusion moderne qui penche alternativement vers l’indie-pop et le post-bop. Leur premier album Reminder publié en 2012 a été bien accueilli par la critique. Alliant l’énergie de l’indie-rock à la souplesse d’improvisation du jazz, le son de Pixel est à la fois terreux et éthéré, nostalgique et agressif, sensuel et percutant.

Pixel, quartet norvégien de indie-jazz-fusion fondé en 2011

Pixel en bref

Depuis sa création Pixel s’est imposé comme l’un des principaux innovateurs de la scène pop et jazz européenne. Jouant à guichets fermés dans toute l’Europe, ils repoussent sans cesse les limites de ce que peut être un groupe de jazz et ne cessent de chercher de nouvelles façons d’abattre les murs entre les genres musicaux de la pop et du jazz.

Il s’agit probablement de l’un des groupes les plus intéressant issus de la scène jazz norvégienne extrêmement active de ces dernières années. Bruce Lindsay de All About Jazz, déclare : . »Reminder est une première sortie impressionnante. Pixel apporte un mélange créatif unique sur la scène : une musique difficile à catégoriser, une musique facile à apprécier« .

Et pour cause, Pixel combine les sons d’un quartet classique de jazz moderne, sans piano, composé d’un saxophone, d’une trompette, d’une basse et d’une batterie comme Ornette Coleman, Gerry Mulligan, etc., tout en ayant l’énergie et l’attitude du rock indépendant. Tous les membres du groupe sont nés vers 1986.

Trackliste de Reminder

01.Prelude 02:26
02.Home 03:02
03.Esset 04:50
04.Call Me 03:25
05.She Knows 04:35
06.Wake Up 03:48
07.Waltz 1 03:39
08.Hvor Bie Den Av? 08:37
09.I Hang 04:20
10.An Apple in the Country Hill 04:16

Mené par la bassiste et chanteuse Ellen Andrea Wang, Pixel est très actif sur la scène jazz scandinave et à l’instar d’autres groupes avant-gardistes similaires comme The Bad Plus, il s’agit bien de jazz mais d’un jazz auquel le public rock peut s’identifier et qui a un grand potentiel de cross-over qui peut faire penser un peu à Erik Truffaz.

Lors du festival Match and Fuse le  concert de Pixel a été considéré comme « l’un des moments les plus mémorables » par le magazine de jazz Down Beat.

Le concert de Pixel au festival Jazz Baltica du 24 juin 2017 a été enregistré et diffusé par la radio publique nationale allemande « Deutschlandfunk » dans toute l’Allemagne. Des parties du concert sont également publiées sur YouTube.

Le groupe profite pleinement de la liberté harmonique donnée par l’absence d’instrument à cordes mais Pixel est plus intéressé par la peinture de scènes que par la mise en place de solos prolongés. Avec des compositions très tranchées, Pixel a atteint une cohésion surnaturelle après deux ans de vie commune, passant sans transition de passages composés à des improvisations collectives marquées par des échanges conversationnels. Une démocratie radicale, aucun instrument ne reste longtemps au premier plan. Tous les morceaux, sauf un, durent moins de cinq minutes. Pixel fait en sorte que chaque note compte, ne perdant jamais un instant et ne laissant pas un morceau s’épuiser.

Le saxophoniste Harald Lassen quitte le groupe en 2017.

Membres du groupe

Ellen Andrea Wang : contrebasse et chant
Jonas Kilmork Vemøy : trompette
Jon Audun Baar : batterie

Ancien membre

Harald Lassen : saxophone

Discographie Pixel

2012: Reminder
2013: We Are All Small Pixels
2015: Golden Years

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Marjolaine Reymond a sorti l’album Splendour Of Blood en avril 2022

Entre 1990 et 2000, Marjolaine Reymond participe à de nombreuses créations et chante le répertoire contemporain qui lui offre une grande liberté d’interprétation. Parallèlement, elle poursuit une activité de compositeur électroacoustique à Radio France et reçoit de nombreux prix et commandes d’État. C’est une artiste polymorphe à la fois chanteuse et compositrice vouée à la création et la mise en scène de son propre univers.

Marjolaine Reymond - Mazik

Marjolaine Reymond se dirige alors vers le jazz et opère une fusion entre culture européenne et américaine, électronique et voix, musique contemporaine et groove. De ces mélanges naît une musique inclassable.

Consciente de la radicalité de son langage et face à l’incompréhension du système, elle autoproduit ses quatre albums. Elle crée le label Kapitaine Phoenix Collectif pour réaliser Eternal Sequence (distribution Nocturne, 2005) avec Emil Spanyi, Balazs Horvath, Julien Francomano, Andy Emler, Linley Marthe et François Merville.

Puis elle enregistre un second opus Chronos in USA (distribution Cristal Records/Abeille Music, 2008) avec Yvan Robilliard, Benoît Delbecq, Hubert Dupont, Nicolas Larmignat, Jean Brice Godet, Christelle Séry, Sylvaine Hélary.

Grâce à sa collaboration avec Philippe Ghielmetti (Sketch, Minium, Illusion(s), Sans bruit, Vision Fugitive), elle s’oriente vers des formes plus proches de son langage et de ses origines musicales. Marjolaine Reymond affine cette démarche dans To be an Aphrodite or not to be (Distribution Cristal Records/Rue Stendalh, 2013) avec Christophe Monniot, Alain Vankenhove, David Patrois, Xuan Lindenmeyer, Yann Joussein, Julien Pontvianne et Juliette Stolzenberg.

Elle collabore avec Julien Dubois (Le Jardin) sur les arrangements de Demeter No Access (DistributionCristal Record/Sony 2018) et développe une approche plus rythmique avec de grands rythmiciens tels que Denis Guivarc’h, Christophe Lavergne, ainsi que Bruno Angelini et Olivier Lété plus proches de son langage initial.

Marjolaine Reymond développe une musique hybride symphonique-électronique avec le quatuor à corde invités composé de Régis Huby, Clément Janinet, Guillaume Roy, Marion Martineau.

Le Concept

Marjolaine Reymond évoque dans cet opus le thème de l’amour passion inspiré par le film original d’Elia Kazan La fièvre dans le sang (Splendour in the grass 1961) avec Natalie Woodet Warren Beatty. Splendour in the grass est aussi le titre de du poème de William Wordsworth qu’elle met en musique et en image pour Splendour of Blood, titre éponyme de l’album et du clip.

Se déclinent ainsi onze titres sur des poèmes d’amour enflammés où figure féminine et masculine s’embrassent et se consument. Faut-il renoncer à la passion et se soumettre à l’ordre social comme le propose le poète William Wordsworth ? Ou bien peut on dans l’idéal d’Elisabeth Browning à travers les Sonnets portugais vivre l’évidence d’un amour absolu qui dérange la morale ?Tout au long de l’album se trame une fresque d’inspiration biblique autour du judaïsme.

La voix est lyrique, naturelle ou transformée, pop ou machiavéliquement distendue selon le propos. Ses improvisations sont totalement libres et agissent de façon organique avec la rythmique.

L’écriture instrumentale renoue ici avec des fondements rythmiques proches de Herbie Hancock ou de Joe Zawinul mais teintée d’harmonies originales propres au langage de l’arrangeur. Les mélodies lyriques trouvent alors un déploiement dans ce contexte orchestral inédit (Splendour of Blood).

Line up

Marjolaine Reymond : voix / composition / livret
Christophe Monniot Sopranino : saxophone / arrangements
Matthieu Metzger : saxophone
Jean-Brice Godet : clarinette
Armand Dubois : horn in f
François Thuillier : tuba
Leonardo Montana : piano / Fender rhodes
Olivier Lété Electric : basse
Christophe Lavergne : batterie

Discographie de Marjolaine Reymond

2022 – Splendour Of Blood
2018 – Demeter No Access
2013 – To Be An Aphrodite Or Not To Be
2008 – Chronos in USA
2005 – Eternal Sequence

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