2008 : The Dø > On My Shoulders sur l’album A Mouthful




2008 : The Dø : On My Shoulders sur l'album A MouthfulAvec ce premier titre « On my shoulders » qui envahit les ondes en 2008, le duo franco-finlandais « The Dø » se découvre avec un premier album A Mouthful, cocktail musical mêlant des influences diverses pour nous dévoiler une pop-folk-rock indé de rêve.

Dès le premier titre « Playground Hustle », Olivia Bouyssou Merilahti nous joue l’institutrice ingénue avec sa voix naïve de petite fille dans une cour d’école peuplée de garçons et de filles sur fond de tambours champêtre et de flûtes militaristes. Farandole guillerette…

Puis une guitare légèrement distordue glisse sur la superbe ballade attristée de « At Last ! » à la recherche de l’amour. Emouvant, envoutant, sensible et touchant.

On alterne les styles avec le single « On My Shoulders » sur une délicate mélodie portée par la voix perçante et haut perchée d’Olivia.

Le chant intimiste de « Song For Lovers » est porté par les cordes de guitare et des violons pour nous promener sur les chemins de l’amour.

L’électro-folk de « The Bridge Is Broken » mèle slide de guitares Frippienne sur fond de bruitages pour créer un sentiment de soumission poétique.

Le ukulélé de « Stay (Just A Little Bit More) » amène une belle section de cordes sur une mélodie addictive.



Retour à l’enfance d’Olivia avec des choeurs polyphoniques finlandais de « Unissasi laulelet » sur des percussions tribales.

Les world beat de « Tammie » sont tout à fait réjouissant.

Oups, avec le remuant hip hop déluré de « Queen Dot Kong » on frétille sur la maîtrise époustouflante de toutes ces influences multicolore. Magnifique !

L’énigmatique et voluptueux « Searching Gold » m’envoute sur les chemins des douces percussions.

La voix céleste et angélique d’Olivia porte le mélancolique « When Was I Last Home ? ».

Avec une intro très Beatles, « Travel light » nous emmène dans un voyage lumineux.

La petite perle pop « Aha » se laisse ahaner.

Les bruitages de « In my box » me laisse pantois.

Avec ce mélange franco-finlandais rocambolesque aux arrangements audacieux mais harmonieux, la voix magnétique d’Olivia nous plonge dans un univers singulier. Je me sens comme un enfant qui ouvre un coffre à jouets à la recherche de tout ce qui brille.

« A Mouthful » un album frais, une réussite incontestable à déguster sans modération.

Laissez vous emporter par At last de The Dø :

The Dø – The bridge is broken :

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2005 : dEUS > Bad timing





2005 : dEUS > Bad timing extrait de l'album Pocket RévolutionOublier « dEUS » pour Noël serait un péché ! Il est donc temps de réparer mon oubli Anvers ces belges, qui avec ce quatrième album de rock progressif « Pocket Révolution » savent toujours autant nous captiver avec leur rock indépendant, alternatif et par moment expérimental.

Leur précédent album, le magnifique « Ideal Crash » sorti en 1999, était déjà une référence sur la scène rock indépendante européenne. Avec une formation à nouveau renouvelée, mis à part le pilier Tom Barman, « Pocket Révolution » se joue du rock avec une efficacité très pop et donc plus classique.

dÈS le premier titre « Bad Timing », dEUS soigne son entrée en matière avec une énergie dissimulée sous de somptueuses guitares qui montent en puissance. La voix si particulière de Tom Barman se mêle au violon et à une guitare lancinante pour exploser dans un final de superbe manière.

La pop doucereuse de « 7 days, 7 weeks » est une petite merveille de pop song à déguster facilement jour après jour, mais pas pendant sept semaines…

On ré-attaque avec un bon vieux rock déstructuré à la sauce électro sur le saturé « Stop-Start Nature ». Très belle construction musicale, entre riffs de guitares distordus, basse solide, batterie lourde et bien sur la voix rageuse de Tom. Superbe titre.

Puis avec le superbe rock nerveux de « If you don’t get what you want », Tom Barman se joue de nous, entre séduction et rage sur un rock énergique boosté par les distorsions des guitares.

L’ électro pop « What we talk about (when we talk about love) » nous parle d’amour mais pas plus que çà !

Heureusement la magnifique ballade mélancolique de « Include me out » nous plonge dans un doux rêve.

La voix de Tom nous susurre une révolution de poche sur « Pocket revolution », belle instrumentation à tiroir.

On revient à l’éclectisme des débuts avec l’entraînant rock « Nightshopping », entre tendance garage, punk, alternative, on en reste groggy.



L’anisée ballade « The Real Sugar » est comme un sucre d’orge qui coule dans notre gorge, paradisiaque.

Avec le rock tendu de « Sun Ra », l’angoisse coule à nouveau dans les veines.

Pour finir la ballade mélancolique de « Nothing Really Ends » tend à nous rassurer sur l’avenir de dEUS, puisque rien ne fini vraiment.

Ouf, dEUS existe !

Laissez-vous emporter par ce superbe live de « Bad timing » à l’heure qu’il vous conviendra…

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