Avec ce troisième opus qui puise dans le punk-heavy metal à la sauce hip-hop, l’énergie volcanique de Shaka Ponk se tempère en 12 titres massifs et lumineux, E=mc2 !
On ouvre avec la batterie tribale de « Let’s bang », les voix nous offrent une mélodie de skate rock comme un hommage à « Offspring ». You gotta move your butt. Bangesque !
Les power chords bouillonnants de « I’m picky » flirtent sur du hip-hop à la sauce « Red Hot Chili Peppers ». Brûlant !
Samaha se laisse aller sur le rockabilly percutant de « Brunette localicious » pour nous livrer de sa voix soul déjantée un punk alternatif de derrière les fagots. Sweet and vicious !
Les synthés groggy et dirty pop de « I’m A Lady » laissent les guitares punk-rock envoyer la purée sur une électro bidouillée à souhait. Ca déménage !
La voix soul à la hip hop percutante de Samaha la dominatrice m’envoie une monstrueuse giclée de rock sur « Sex ball ». Jouissif !
Sur le fluide reggae à la sauce electro de « My name is stain » les résonances regorgent de cyber effets jamaicain. Aérien !
Sur le punk métal à x bit de « Shiza radio », la bestialité des guitares foncent sur un fonk primaire. Hertzien !
L’intro de « Run Run Run » à la China Girl de « David Bowie » nous fait courir sur les frettes de la guitare. Aigre doux !
L’électro-dance de « Dancing dead » fait onduler le bassin sur un beat bien dosé. Love on the beat !
Le heavy rock de « Old school rocka » renvoie Beat Assailant à ses chères études. Riffs tueurs de rappeurs !
Le retour de Bertrand Cantat sur « Palabra mi amor » ouvre les Shaka Ponk à la langue française comme son nom ne l’indique pas. La rage à la « Noir Desir » qui habite ce titre, entremêle les trois voix sur un rythmique rock caressée par des riffs de guitares acérés. Le titre s’achève, nous achève, sur un solo de guitare à la Teyssot -Gay dans la joie et la furie. Fiévreux !
Avec cet album écrit sur la route durant une tournée, les « Shaka ponk » nous livrent un heavy électro punk rock de derrière les fagots afin de vous métalliser la tête, les fesses et les pieds. Vous avez chanté tout l’été et bien bougez maintenant.
Paroles de « Palabra mi amor » de Shaka ponk
Un sur deux moins qu’un chien Éliminez les flèches et les indiens Le bluff qui sied aux visages blêmes T’aime le blabla, le blabla t’aime Paysages désolés qui circulent dans nos veines Oh chéri, tu charries, plus d’oxygène Et tu continues de parler J’ai bravé le ciel, j’ai bravé le temps Plus rien n’a de sens à présent Faire des enfants pour sucrer l’amer Ce ne seront que des traîne-misère Qui se tordront le cou vers les grands A l’arrière en nous regardant Car l’arrière est un passé vers l’avant Palabra mi amor ‘Cause you’re a monkey sophistica Palabra mi amor You should be talking in color Palabra mi amor ‘Cause you don’t care about the future Palabra mi amor You’re solo dancing superior Just baila baila superior P-a-l-a-b-r-a De darwin à winners Todos son blousés, beautiful losers Ah mais pourtant la blogosphère Relie sans cesse mes hémisphères Et c’est le barnum (just fuckin’ great) Sur le forum (just fuckin’ great) Ma pomme (fuckin’ war) J’aurais pas dû la ramener Palabra mi amor ‘Cause you’re a monkey sophistica Palabra mi amor You should be talking in color Palabra mi amor ‘Cause you don’t care about the future Palabra mi amor You’re solo dancing superior Just baila baila superior P-a-l-a-b-r-a Je prend mon temps sans plus attendre Je bouge mon cul sur mon divan Le déluge viens pour mes enfants Et dans les dîners je m’étends Sur le sujet, évidemment Je suis le sauveur, je suis savant Je suis savant Je suis savant (Je suis savant) I am a man made of joy and pain You are también made of sun and rain They seekin’ me, bipolarity I am, I play, I say that’s ok C’mon fuck that shit! Palabra mi amor ‘Cause you’re a monkey sophistica Palabra mi amor You should be talking in color Palabra mi amor ‘Cause you don’t care about the future Palabra mi amor You’re solo dancing superior Just baila baila superior P-a-l-a-b-r-a P-a-l-a-b-r-a Just baila baila superior P-a-l-a-b-r-a P-a-l-a-b-r-a
Kiss est un groupe américain de Hard-Rock, Heavy-Metal, Shock-Rock, Glam-Metal créé en décembre 1972 à New-York par Paul Stanley, Gene Simmons, Ace Frehley et Peter Criss, célèbre pour les maquillages et les tenues de scène de ses membres, le groupe s’est imposé du milieu à la fin des années 70 avec ses performances live impressionnantes comprenant des effets de pyrotechnies comme des feux d’artifice et des projections de flammes (bien avant Rammstein) mais aussi de sang (à la Alice Cooper), des guitares fumantes ou des lévitations de batterie…
Kiss en bref
Kiss a connu plusieurs changements d’effectifs au cours de sa carrière, Paul Stanley et Gene Simmons étant les deux seuls membres présents depuis leurs débuts et même avant. Le line-up le plus connu, qui a duré jusqu’en 1980, est constitué de Paul Stanley à la guitare rythmique, de Gene Simmons à la basse, d’Ace Frehley à la guitare et de Peter Criss à la batterie.
À l’origine Gene Simmons (de son vrai nom Gene Klein, né Chaim Witz né le 25 août 1949 à Haïfa en Israël) et Paul Stanley (de son vrai nom Stanley Bert Eisen né le 20 janvier 1952 à Manhattan) sont membres d’un groupe New-yorkais de rock and roll, folk rock, pop formé en 1970 qui s’appelle Rainbow (rien à voir avec Ritchie Blackmore) nom qui est cependant déjà pris à l’époque par un autre groupe. Pour éviter des ennuis juridiques avec ce dernier, la formation devient assez rapidement Wicked Lester en 1971, et n’enregistre qu’un seul album chez Epic Records mais jamais publié officiellement. Le groupe donne quelques concerts sans grand succès devant une poignée de spectateurs.
Nécessité faisant Loi, les deux hommes se rendent à l’évidence, s’ils veulent réussir dans le Show-Business il faut changer de voie. En 1972 ils décident donc de monter un autre groupe et se mettent à recruter de nouveaux musiciens.
Fin 1972, Gene Simmons et Paul Stanley tombent sur une petite annonce publiée dans le magazine Rolling Stone par Peter Criss, un batteur expérimenté de la scène new-yorkaise qui a joué dans les groupes Lips et Chelsea. Après l’avoir rencontré et auditionné ils le recrutent. Le trio se lance dans un style rock beaucoup plus hard que Wicked Lester.
Pour se démarquer ils expérimentent un nouveau look incluant des maquillages outranciers. En novembre 1972, le trio présente son travail à Don Ellis le directeur d’Epic Records A & R mais malgré une bonne prestation ce dernier déteste l’image et la musique véhiculées par le groupe.
En janvier 1973, le trio devient un quatuor avec l’arrivée du guitariste Ace Frehley qui a impressionné ses futurs partenaires lors de sa première audition, à laquelle il s’est d’ailleurs pointé avec deux baskets de couleurs différentes, l’une rouge, l’autre orange. Ce nouveau line-up décide d’adopter un look particulièrement théâtral et provocateur, dans la lignée d’Alice Cooper et se démarquent grâce à un maquillage intégral du visage et des costumes excentriques qui les transforment en véritables super-héros du rock.
Gene Simmons devient The Demon (le démon), Paul Stanley The Starchild (l’enfant des étoiles), Ace Frehley The Spaceman (l’homme de l’espace) et Peter Criss The Catman (l’homme-chat). Quelques semaines plus tard Wicked Lester prend le nom définitif de Kiss qui se produit pour la première fois en concert le 30 janvier 1973.
Bill Aucoin (le futur manager de Billy Idol), qui assiste à quelques concerts de Kiss au cours de l’été 1973, leur propose de devenir leur manager. Le groupe accepte à condition qu’il les signe auprès d’une maison de disques dans un délai de deux semaines. Ce qui fut fait puisque Kiss est le premier groupe signé par le nouveau label Casablanca Records, le 1er Novembre 1973, dont le fondateur est Neil Bogart un ancien chanteur ayant sévi dans les années 60 sous le pseudo de Neil Scott. Ce label signera aussi plus tard T. Rex ou Parliament et prendra part à la montée du disco avec des stars comme Donna Summer et le groupe The Village People.
Dans la foulée Kiss démarre l’enregistrement de son premier album le 10 octobre 1973 et le soir de la Saint-Sylvestre le groupe assure la première partie d’un concert de Blue Öyster Cult. Lors de ce spectacle Gene Simmons se brûle accidentellement les cheveux enduits de laque en exécutant une performance de « cracheur de feu ».
Kiss et BÖC partagent des rumeurs sulfureuses persistantes sur leurs prétendues sympathies avec le IIIème Reich et certaines d’entre-elles affirment même que Kiss serait l’acronyme de Knights In Satan’s Service (Chevaliers au service de Satan), ou Kinder SS (Enfant SS), Kids In Satan’s Service (Enfants au service de Satan) toutes ces allégations sont réfutées par Gene Simmons en personne (doit-on rappeler ici que Gene Simmons et Paul Stanley sont juifs… ?).
Lorsque Ace Frehley dessine le logo du groupe, il ne songe pas un instant, selon lui, au SS (Schutzstaffel) du régime nazi mais plutôt à des éclairs comme sur sa première paire de bottes…
Le logo équivoque du groupe reste toutefois interdit et donc modifié en Allemagne, en Israël et dans d’autres pays qui proscrivent les symboles nazis où les deux « S » litigieux sont substitués par des « Z » inversés…
Les membres de Kiss reconnaissent leurs influences musicales auprès de groupes comme Alice Cooper ou les New York Dolls mais aussi, c’est plus étonnant, aux Beatles ou au trio de guitaristes rock britanniques Jimmy Page, Eric Clapton et Jeff Beck.
Leur titre « Rock and Roll All Nite » est quant à lui directement inspiré de « Mama Weer All Crazee Now » du groupe Slade « .
Le succès international de Kiss arrive tardivement, en 1979 seulement, avec le fameux tube « I Was Made for Lovin’You »qui se classe dans tous les charts internationaux. Ce titre figure sur l’album Dynasty produit par Vini Poncia, le co-auteur de « You Make me Feel Like Dancing » de Leo Sayer.
Le batteur Peter Criss quitte le groupe au moment même où le Kiss décide d’abandonner ses fameux maquillages. Il est remplacé par Anton Fig puis par Eric Carr (de son vrai nom Paul Charles Caravello).
En effet à cette époque Kiss pense que pour rebooster sa carrière il est temps de « tomber les masques » et de jouer sans ses accoutrements légendaires… En civile quoi… Le groupe revient un peu sur le devant de la scène musicale et ses clips sont largement diffusés par MTV pour la sortie de l’album Lick It Up en 1983.
Cette même année, le guitariste Vinnie Vincent (de son vrai nom Vincent John Cusano) succède à Ace Frehley le temps d’un album, Creatures Of The Night. L’année suivante c’est Mark St.John (de son vrai nom Mark Leslie Norton) qui le remplace mais ce dernier décide de partir fonder White Tiger en janvier 1985 avec le chanteur David Donato (ex-Black Sabbath).
Bruce Kulick l’ex membre de Good Rats (guitare/basse/claviers/chant) intègre Kiss en 1984.
En réponse à une vague de « Kiss nostalgie » au milieu des années 1990, le groupe annonce une reformation du Kiss d’origine en 1996, incluant le retour de leurs célèbres costumes et maquillages. La tournée Alive / Worldwide qui suit est un véritable succès.
En 2001, Eric Singer (de son vrai nom Eric Doyle Mensinger) prend la place de batteur avec le maquillage original du Catman. C’est un musicien expérimenté qui a déjà joué avec Black Sabbath, Gary Moore, Lita Ford, Badlands et Alice Cooper.
En 2002 c’est Tommy Thayer (ex Black ‘N Blue) qui rejoint le groupe à la guitare et au chant avec le maquillage du Spaceman, c’est aussi le retour de Peter Criss au sein de Kiss.
La formation part en tournée avec les bad boys d’Aerosmith en 2003.
Gene Simmons et Paul Stanley ne renouvellent pas le contrat de Peter Criss en mars 2004 qui, à 59 ans, leur semble trop âgé pour jouer de la batterie pendant deux heures sur scène. Ce dernier le prend assez mal et écrit sur son site web « Personne ne m’a appelé, pas même mon avocat. Je trouve cela irrespectueux envers moi et envers les fans qui ont fait de nous l’un des plus grands groupes au monde.«
Avec plus de 75 millions d’albums écoulé dans le monde Kiss fait partie des plus gros vendeurs de disques de l’histoire du rock.
Le 10 avril 2014, Kiss est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame.
Membres de Kiss
Paul Stanley – chant, guitare rhythmique
Gene Simmons – chant, basse
Tommy Thayer – lead guitare, chant
Eric Singer – batterie, percussion, chant
Anciens membres
Ace Frehley – lead guitare, chant
Peter Criss – batterie, percussion, chant
Eric Carr – batterie, percussion, chant
Vinnie Vincent – lead guitare, chant
Mark St. John – lead guitare, chant
Bruce Kulick – lead guitare, chant
Discographie de Kiss
Kiss a publié de 20 albums studio, 8 albums live, 22 compilations et près de 60 singles.
Albums studio
1974 – Kiss
1974 – Hotter Than Hell
1975 – Dressed to Kill
1976 – Destroyer
1976 – Rock and Roll Over
1977 – Love Gun
1978 – Paul Stanley
1978 – Gene Simmons
1978 – Ace Frehley
1978 – Peter Criss
1979 – Dynasty
1980 – Unmasked
1981 – Music from « The Elder »
1982 – Creatures of the Night
1983 – Lick It Up
1984 – Animalize
1985 – Asylum
1987 – Crazy Nights
1989 – Hot in the Shade
1992 – Revenge
1997 – Carnival of Souls: The Final Sessions
1998 – Psycho Circus
2009 – Sonic Boom
2012 – Monster
Albums live
1975 – Alive!
1977 – Alive II
1993 – Alive III
1996 – Kiss Unplugged
1996 – You Wanted The Best, You Got The Best !!
2003 – Kiss Symphony: Alive IV
2004 – Kiss Instant Live
2008 – Kiss Alive 35
Compilations
1976 – The Originals
1978 – The Originals 2
1978 – Double Platinum
1979 – Best of The Solo Albums
1982 – Killers
1988 – Chikara
1988 – Smashes, Thrashes & Hits
1997 – The Greatest Hits
1997 – Greatest Kiss
2001 – The Box Set
2002 – The Very Best of Kiss
2003 – The Best of Kiss: the Millennium Collection – volume 1
2004 – The Best of Kiss: the Millennium Collection – volume 2
2005 – Kiss Chronicles
2005 – Gold
2006 – The Best of Kiss: the Millennium Collection – volume 3
2006 – Kiss Alive! 1975-2000
2008 – Jigoku-Retsuden / Kiss Best – Kissology
2008 – Ikons
2008 – Playlist Plus
2009 – Legends of Rock
2014 – 40 Years: Decades of Decibels
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