Bad Company

Bad Company est un supergroupe britannique de blues-rock, hard rock, hard-f.m. et d’arena-rock fondé fin 1973 à Londres par Paul Rodgers (ex-Roadrunners, ex-Wildflowers et ex-Free), Simon Kirke (ex-Free), Boz Burrell (ex-King Crimson) et Mick Ralphs (ex-Mott The Hoople). Peter Grant, qui a managé le groupe de rock Led Zeppelin, est également le manager de Bad Company jusqu’en 1982.

Bad Company en bref

Bad Company connait un grand succès pendant les années 1970. Leurs trois premiers albums, Bad Company en 1974, Straight Shooter en 1975 et Run With the Pack en 1976 se placent dans le le top cinq des charts au Royaume-Uni et aux États-Unis. De nombreux singles, tels que « Bad Company », « Can not Get Enough », « Good Lovin ‘Gone Bad », et « Feel Like Makin’ Love » deviennent des standards pour les radio FM.

Le nom du groupe viendrait du film de Jeff Bridges « Bad Company » que le chanteur Paul Rodgers adore mais selon ses dires dans une interview il s’inspirerait d’un livre de morale victorienne illustré par un gamin innocent observant un personnage peu recommandable appuyé contre un lampadaire, le dessin portant la légende « Beware of bad company » que l’on peut traduire par « Méfiez-vous des mauvaises fréquentations ».

Le premier album éponyme sort en 1974 se classe dans les charts internationaux et devient cinq fois disque de platine aux États-Unis. Il contient les singles « Can not Get Enough » et « Movin ‘On ».

En 1975, le deuxième album de Bad Company, Straight Shooter, connait un succès similaire avec deux singles à succès, « Good Lovin ‘Gone Bad » et le plus calme »Feel Like Makin ».

Le troisième opus, Run With the Pack, est publié en 1976. Une tournée de promotion est prévue en Grande-Bretagne avec Back Street Crawler, le groupe de  Paul Kossoff (ex-Free) qui vient également de publier un album. Cette double tournée doit démarrer 25 avril 1976 mais elles est annulée en raison du décès de Paul Kossoff un mois plus tôt.

En 1979 le groupe enregistre Desolation Angel inspiré de la nouvelle éponyme de Jack Kerouac.

À la fin des années 1970, le groupe commence à se lasser de jouer dans de grands stades, de plus Peter Grant se désintéresse du groupe et du management en général après le décès de John Bonham le batteur de Led Zeppelin en septembre 1980. Selon Simon Kirke, « Peter était vraiment le ciment qui nous tenait ensemble…« .

Après un break de trois ans, Bad Company sort Rough Diamonds en 1982. Il s’agit du sixième et ultime album du line-up d’origine et c’est loin d’être le meilleur… Le groupe se sépare après cet échec la même année.

En 1985, Mick Ralphs et Simon Kirke qui ont travaillé ensemble sur l’album solo de Mike Ralphs, Take This, décident de former un groupe mais leur maison de disque leur impose de reprendre le nom Bad Company. Paul Rodgers déjà engagé avec The Firm ne fait pas partie de l’aventure.

Ce nouveau Bad Company recrute donc l’ex-chanteur Ted Nugent, Brian Howe, le bassiste Steve Price et le claviériste Greg Dechert (ex-Uriah Heep).

Brian Howe apporte un son plus pop-rock au groupe comme le souhaitait Atlantic Records qui cherche à redonner à la formation son statut de groupe d’Arena-Rock.

Keith Olsen qui a travaillé avec Foreigner produit le premier album de ce nouveau line-up, Fame and Fortune qui sort en 1986 est le reflet du style musical du milieu des 80’s chargés de claviers contrairement aux albums précédents de Bad Company. Boz Burrell accepte de rejoindre le groupe et son nom figure sur cet album même s’il n’y a pas participé à l’enregistrement et il abandonne le groupe avant la tournée de promotion, remplacé par Steve Price qui fait son retour.

En 1987, Greg Dechert est renvoyé car le groupe décide de ne plus mettre autant de claviers que dans l’album précédent. La même année Bad Company part en tournée avec Deep Purple.

Pour la tournée de soutien à l’album Dangerous Age, le groupe engage Larry Oakes (ex-Foreigner). Price et Oakes quittent le groupe à la fin de la tournée.

L’album suivant, Holy Water, sort en juin 1990 et remporte un énorme succès à la fois critique et commercial puisqu’il se vend à plus d’un million d’exemplaires. il contient les singles « If You Needed Somebody », « Holy Water » et « Walk Through Fire », « If You Needed Somebody ». C’est Felix Krish qui est à la basse sur ce CD, Paul Cullen a été recruté pour les concerts.

À partir de juin 1990, Mick Ralphs, indisponible pour des raisons personnelles et familiales, est remplacé pour les tournées et dans les clips vidéo par l’ex-guitariste Crawler Geoff Whitehorn, dernier rejoint Procol Harum en décembre 1991. Le guitariste Dave « Bucket » Colwell (ex-ASAP) rejoint le groupe en tant que second guitariste sur scène.

Selon des rumeurs Howe qui se serait querellé avec les autres membres du groupe pour des questions d’argent et envisage quitter le groupe en 1990.  Le chanteur Steve Walsh (ex-Kansas) est pressenti pour le remplacer mais Atlantic Records si oppose et convainc Howe de rester.

Le dernier album de l’ère Howe, Here Comes Trouble, sort donc en 1992 et devient disque d’Or grâce aux tubes « How About That » et « This Could Be The One ».

Bad Company recrute le bassiste Rick Wills (ex-Roxy Music, ex-Small Faces, ex-Foreigner) pour la tournée Here Comes Trouble . Le groupe fait plusieurs tournées dont une tournée conjointe avec Lynyrd Skynyrd et enregistre un album live acclamé par la critique.

Après le départ de Howe, le quatuor recrute le chanteur Robert Hart (ex-The Distance) dont la voix est assez proche de celle de Rodgers. La nouvelle formation sort Company of Strangers en juin 1995 qui contient de single « Down And Dirty ». Le groupe entreprend une longue tournée promotionnelle aux États-Unis avec Bon Jovi.

Stories Told & Untold qui est publié en octobre 1996 est composé de réenregistrements de sept des plus grands succès de Bad Company (Stories Told) et de sept chansons inédites (Stories Untold).

Le 4 décembre 1995, les quatre membres du Bad Company d’origine se réunissent pour la première fois en treize ans afin d’assister aux funérailles de leur ancien manager, Peter Grant. Ce sera le point de départ d’un nouveau projet à venir…

Et en effet, en 1998, Rodgers et Kirke discutent d’un éventuel  album de compilations et d’une biographie agrémentée de nombreuses photos pour les fans du groupe. Rodgers insiste pour que cet album contienne également quatre chansons inédites et réussit à convaincre les trois autres membres originaux de participer à l’enregistrement de ces quatre titres.

Réunion brève mais fructueuse avec des succès comme « Hey Hey » et « Hammer of Love ». Les quatre chansons figurent sur la compilation « Original » Bad Co. Anthology de 1999. Les fans regrettent cependant que des titres phares aient été oublié au profit de quelques raretés. Décidément on ne peut jamais satisfaire tout le monde…

Le quatuor originel entame une série de concerts au printemps et à l’été 1999 qui prévoit 32 dates aux États-Unis avec David Lee Roth en première partie.

Paul Rodgers rejoint à nouveau Kirke en 2001 pour une tournée aux USA avec le groupe Styx et Billy Squier en guest.

Après la tournée de 2002, Bad Company se met en veille et Rodgers retourne à sa carrière solo.

En 2005 Paul Rodgers joue des morceaux de Bad Company avec Queen qu’il rejoint en concert après le décès de Freddie Mercury.

En mars 2013, Bad Company et Lynyrd Skynyrd annoncent une tournée conjointe pour le 40ème anniversaire du premier album des Skynyrds et de la formation de Bad Company.

S’en suivent quelques tournées et collaborations mais plus aucun album studio.

En mars 2016, le groupe effectue une tournée américaine avec Joe Walsh et en juin une tournée avec Richie Sambora et Orianthi.

Membres actuels

Simon Kirke – batterie, chant, percussions, guitares
Mick Ralphs – guitares, chœurs, claviers
Paul Rodgers – chant, guitare, claviers, harmonica
Howard Leese – guitare
Todd Ronning – basse

Anciens membres

Boz Burrell – basse, chœurs
Brian Howe – chant, saxophone
Gregg Dechert – claviers
Steve Price – basse, chœurs
Larry Oakes – guitare, claviers, chœurs
Paul Cullen – basse
Dave « Bucket » Colwell – guitares, chœurs, claviers
Rick Wills – basse
Robert Hart – chant
Jaz Lochrie – basse
Lynn Sorensen – basse

Anciens membres de tournées

Geoff Whitehorn – guitares, chœurs
Rich Robinson – guitares, chœurs

Discographie de Bad Company

Albums studios

1974 – Bad Company
1975 – Straight Shooter
1976 – Run With the Pack
1977 – Burnin’ Sky
1979 – Desolation Angels
1982 – Rough Diamonds
1986 – Fame and Fortune
1988 – Dangerous Age
1990 – Holy Water
1992 – Here Comes Trouble
1995 – Company of Strangers
1996 – Stories Told & Untold

Albums live

1993 – The Best of Bad Company Live
2002 – In Concert: Merchants of Cool
2006 – Live in Albuquerque 1976
2010 – Hard Rock Live
2011 – Live at Wembley
2016 – Live in Concert 1977 & 1979

Compilations

1985 – 10 From 6
1999 – The ‘Original’ Bad Co. Anthology
2011 – Extended Versions
2015 – Rock ‘N’ Roll Fantasy: The Very Best of Bad Company

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Robert Palmer

Robert « Allen » Palmer est un chanteur britannique de blue-eyed soul, d’electro-disco, de reggae-pop, soul-jazz et rock fm né le 19 janvier 1949 dans le Yorkshire, il aurait eu 69 ans ce mois-ci…

Robert Palmer a connu le succès à la fois en solo qu’avec le groupe Power Station.

Il a aligné de nombreux tubes dans les charts internationaux mais en France il est surtout connu grâce à des pubs. En effet, « Johnny And Mary » est le thème musical utilisé pendant les années 80 pour tous les modèles de la marque automobile au losange quant au titre « Every Kinda People » il habille les spots d’une célèbre marque de bières et plus tard ceux d’une compagnie d’assurances…

Robert Palmer en Bref

Son père est un officier de la marine britannique stationné à Malte ou le jeune Robert grandit. À l’âge de 16 ans, de retour en Angleterre, il est influencé par le blues, la soul et le jazz qu’il écoute à la radio des forces américaines, alors qu’il est encore lycéen au Scarborough Boys High School, il fonde son premier groupe, The Mandrakes, avec qui il aura la chance de jouer en avant groupe des Who.

Le groupe The Alan Bown Set invite Robert Palmer à Londres pour l’enregistrement du single « Gypsy Girl » après le départ de leur chanteur Jess Roden.

Suite au succès de ce single, toutes les chansons de l’album The Alan Bown, initialement enregistrées par Roden (et publié ainsi aux USA), sont réenregistrées par le groupe avec Robert Palmer.

En 1970, Robert Palmer rejoint le groupe de jazz-rock fusion Dada, composé de 12 musiciens dont la chanteuse Elkie Brooks (de son vrai nom Elaine Bookbinder). Ce groupe éphémère ne dure qu’un an après quoi Elkie Brooks et Robert Palmer forment le groupe de rhythm and blues, Vinegar Joe.

Ce groupe, dans lequel Robert Palmer chante et joue de la guitare, assure la première partie des concerts de Roxy Music et sort trois albums : Vinegar Joe en 1972, Rock ‘n’ Roll Gypsies en 1972 et Six Star General en 1973 qui malgré de bonnes critiques ne rencontre pas son public. Il est dissout en mars 1974.

Le  premier album solo de Robert Palmer Sneakin ‘Sally Through The Alley est publié par Island Records en 1974. Cet album enregistré à La Nouvelle-Orléans est très influencé par Little Feat et le groupe de funk américain The Meters qui jouent comme groupe de soutien avec le guitariste Lowell George de Little Feat. L’album et les singles « Sailin ‘Shoes » (la première chanson de l’album), « Hey Julia » se classent dans les charts aux États-Unis.

Chris Blackwell, le grand boss d’Island Records, le repère et lui paye le voyage pour les États-Uni. En 1975 il s’installe donc à New York et sort Pressure Drop qui contient une reprise du hit reggae de Toots & The Maytals avec James Jamerson, le bassiste de la Motown. Cet album qui mêle le reggae et le rock est suivi par une tournée promotionnelle avec Little Feat.

Avec l’échec commercial de l’album suivant, Some People Can Do What They Like, Robert Palmer déménage aux Bahamas, et s’établit en face de Compass Point Studios à Nassau.

En 1978, sort Double Fun, un album rock aux influences caribéennes sur lequel figure une reprise de « You Really Got Me ». Il entre dans le charts avec en particulier le single « Every Kinda People » écrit par Andy Fraser (le bassiste de Free).

L’album Secrets de 1979 est plus rock pur et contient son deuxième single à succès « Bad Case of Loving You (Doctor, Doctor) » de Moon Martin.

Au cours des années 80 Robert Palmer aligne les succès commerciaux comme Clues, avec la participation de Chris Frantz (batteur des Talking Heads)  et de Gary Numan (chanteur-claviériste britannique de Tubeway Army), album sur lequel on trouve le fameux « Johnny and Mary » mais aussi le tube « Looking for Clues » illustrés par des clips vidéos accrocheurs dans le style synth-pop de l’époque qui  leur permet de toucher le jeune public.

Le succès est réitéré en 1982 de Some Guys Have All the Luck puis en avril 1983 sort Pride, moins performant que Clues contient tout de même la reprise du groupe de funk américain The System « You Are in My System » avec la participation du claviériste de ce groupe, David Frank, sur la dernière chanson.

Le concert de Palmer au Hammersmith Palais du 31 mai 1983 est enregistré et diffusé en direct à la Radio. Deux mois plus tard il participe au concert de charité du groupe Duran Duran, au stade de foot d’Aston Villa. Cette rencontre et l’amitié qu’il lie avec Andy et John Taylor aboutira à la naissance  naissance du super groupe The Power Station, le line-up du quatuor étant complété par le batteur de Chic Tony Thompson fin 1984.

La popularité de Robert Palmer atteint son paroxysme avec l’incontournable « Addicted To Love » de l’album Riptide qui se classe dans tous les charts internationaux et dont le clip-video est récompensé par le MTV Grammy Award du meilleur clip de l’année.

Robert Palmer décède le 26 septembre 2003 à l’âge de 54 ans dans sa chambre d’hôtel à Paris où il s’était rendu après avoir enregistré une rétrospective intitulée « My Kinda People » pour la télé britannique.

Parmi les nombreux hommages qui lui sont rendus, celui du groupe Duran Duran qui déclare : « C’était un ami très cher et un grand artiste, une perte tragique pour l’industrie musicale britannique« .

Discographie de Robert Palmer

Albums solo

1974 – Sneakin’ Sally Through The Alley
1975 – Pressure Drop
1976 – Some People Can Do What They Like
1978 – Double Fun
1979 – Secrets
1980 – Clues
1982 – Maybe It’s Live
1983 – Pride
1985 – Riptide
1988 – Heavy Nova
1990 – Don’t Explain
1992 – Ridin’ High
1994 – Honey
1999 – Rhythm & Blues
2001 – Live At The Apollo
2003 – Drive
2010 – Robert Palmer At The BBC

Avec The Power Station

1985 – The Power Station
1996 – Living In Fear

Compilations

1987 – The Early Years – The Alan Bown
1989 – Addictions Vol. 1
1992 – Addictions Vol. 2
1993 – Six Star Gypsies – Vinegar Joe
1995 – The Very Best Of Robert Palmer
1998 – Woke Up Laughing
1999 – Master Series
1999 – The Best Of Robert Palmer
2000 – Classic Robert Palmer
2000 – Addicted To Love
2000 – Premium Gold Collection
2000 – Simply Irresistible
2000 – The Essential Selection
2002 – Some Guys Have All The Luck
2002 – Best Of Both Worlds
2002 – At His Very Best
2003 – The Best Of The Power Station – The Power Station
2003 – Speed Queen Of Ventura – Vinegar Joe
2003 – The Ultimate Collection
2003 – Johnny And Mary
2005 – The Very Best Of The Island Years
2006 – Addicted To Love
2006 – Live At The Apollo
2006 – Gold
2006 – The Very Best Of Robert Palmer
2006 – The Best Of Robert Palmer
2007 – Gold
2007 – The Silver Collection
2007 – Island Years 1974-1985
2007 – Platinum
2008 – Essential

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