Sniff’n’ the Tears


Sniff'n' the Tears - MazikSniff’n’ the Tears est un groupe de rock britannique formé à Londres qui s’est rendu célèbre grâce à son tube « Driver’s Seat » de 1979, utilisé en 1997 dans le film de Paul Thomas Anderson :  Boogie Nights. Le line-up du groupe a connu de nombreux changement au fil des ans, le membre constant depuis l’origine du groupe en 1977 est le chanteur et auteur-compositeur Paul Roberts, également peintre de renom, est l’auteur de toutes les pochettes des albums du groupe (ne pas confondre avec son homonyme membre des Stranglers à partir de 1992).

Sniff’n’ the Tears en bref

Après avoir tenté une première mouture de Sniff’n’ The Tears en Angleterre en 1973, sans succès et surtout sans pouvoir décrocher un contrat, Paul Roberts décide de dissoudre le groupe et de s’installer en France.

Quelques années plus tard, Luigi Salvoni, le batteur du groupe Moon,  ré-écoute des démos que Paul Roberts et lui-même avaient enregistrées en 1975 pour une maison de disques française. Décelant un certain potentiel, il contacte son ami Paul pour l’encourager à se rapprocher Chiswick Records afin de tenter de signer avec ce label.

En 1977 Sniff’n’ The Tears est constitué de six musiciens, Paul Roberts (chant, guitare acoustique), Loz Netto (guitares), Mick Dyche (guitares), Chris Birkin (basse), Alan Fealdman (clavier) et Luigi Salvoni (batterie et percussion). Ce line-up enregistre le premier album du groupe, Fickle Heart, produit par Salvoni. Bien qu’enregistré en 1978, l’album est resté inédit pendant plus d’un an car Chiswick Records était à l’époque en train de changer son circuit de distribution.

Ce premier album sur lequel figure « Driver’s Seat » sera suivi de trois autres : The Game’s Up en 1980, Love/Action en 1981 et Ride Blue Divide en 1982. Tous les trois sur le label Chiswick Records.

Leur plus grand tube « Driver’s Seat fait un carton dans tous les pays à l’exception du Royaume-Uni, à cause de pseudo problème de pressage chez EMI.

Sniff’n’ The Tears splitte peu de temps après la sortie de l’album.  Birkin, Fealdman et Salvoni quittent le groupe pour se consacrer à d’autres projets. Chris Birkin quitte la musique et devient  prof de math.

Le bassiste Nick South devient membre permanent du groupe et en tournées Sniff’n’ The Tears est complété par le batteur Paul Robinson et le claviériste Miffy Smith qui avait joué le solo Moog sur « Driver’s Seat » en tant que guest.

Sniff'n' the Tears - MazikPour le deuxième album du groupe, The Game’s Up sorti en 1980, le groupe se compose de Roberts, Netto, Dyche, South et du nouveau claviériste Mike Taylor. A cette époque, le groupe n’a plus de batteur attitré, ce sont plusieurs batteurs de session différents qui se sont succédé sur le tabouret… Aucun véritable tube n’a émergé de cet opus. Netto quitte le groupe pour se lancer dans une carrière solo, suivi par Dyche.

Sniff'n' the Tears - MazikRoberts devient ainsi le seul rescapé de la formation initiale et décide de poursuivre l’aventure en recrutant Les Davidson à la guitariste et Jamie Lane à la batterie. Ce combo de cinq musiciens (Roberts, Davidson, Lane, South et Taylor) enregistre deux albums : Love/Action en 1981 et Ride Blue Divide en 1982.

Hélas, une fois de plus aucun succès à la hauteur des attentes ne se fait pas jour sur ces albums. Cette fois, lâché par le label Chiswick Records, le groupe se sépare en 1983.

Sniff'n' the Tears - MazikPaul Roberts sort trois albums solo pour Sonet Records : City Without Walls en 1985, Kettle Drum Blues en 1987 et Slowdown en 1992.

Après une décennie d’inactivité, Sniff’n’ The Tears refait surface en 1992 de manière inattendue, après que « Driver’s Seat » ait été utilisé dans un spot de pub en Europe. Cet enregistrement vieux de 13 ans est soudainement propulsé au sommet des charts néerlandais en particulier à la mi-91.

Paul Roberts profite de cette aubaine pour constituer un nouveau line-up de Sniff’n’ the Tears avec de nouvelles recrues comme Jeremy Meek à la basse (ex Live Wire), Steve Jackson à la batterie et Andy Giddings aux claviers et d’emmener tout ce petit monde en tournée aux Pays-Bas et en Allemagne.

Sniff'n' the Tears - MazikDans la foulée ils enregistrent un nouvel album studio en 1992 intitulé No Damage Done, le premier album de Sniff’n’ the Tears depuis plus de dix ans.

« Driver’s Seat » est également mis à l’honneur sur la bande originale du film Boogie Nights en 1997 et rencontre une fois de plus résurgence de popularité, bien que la plupart des radios diffusent alors la réédition de 1991 et non la version originale. Ce morceau apparaît également dans The Walking Dead Saison 2 Episode 10 « 18 Miles Out ».

Sniff'n' the Tears - MazikL’album suivant, Underground, qui sort en 2001, est surtout le travail de Paul Roberts, lequel chante et joue presque de tous les instruments (guitares, mandoline, harmonica, claviers, basse et batterie). Le guitariste Les Davidson, membre de longue date du groupe, participe toutefois aussi à l’enregistrement de l’album avec Robin Langridge, un nouveau membre,  sur la plupart des lignes de claviers.

Sniff'n' the Tears - MazikAprès une deuxième longue période de vaches maigres, le groupe sort son septième album, Downstream, en février 2011. Le line-up de Sniff’n’ the Tears pour cet album est constitué de Paul Roberts (chant, guitares, basse, clavier), Les Davidson (guitares), Robin Langridge (claviers), Nick South (un ancien membre à la basse) et un nouveau en la personne de Richard Marcangelo (batterie) qui participé comme musicien de session à l’album The Game’s Up. La bassiste Jennifer Maidman, présente sur les deux albums solo de Paul Roberts, a également contribué à plusieurs titres.

Sniff'n' the Tears - MazikAprès un accident en 2012 et plusieurs mois de convalescence, Paul Roberts se met à écrire des chansons sur des maquettes que lui fait parvenir le claviériste Robin Langridge. Le huitième album qui sort en 2017, Random Elements, est enregistré pendant quatre ans avec Robin Langridge et le guitariste Les Davidson accompagnés d’anciens membres de Sniff’n’ The Tears, le bassiste Nick South et le batteur Paul Robinson.

Membres de Sniff’n’ the Tears

Paul Roberts : chant, guitare, basse, mandoline, claviers
Les Davidson : guitares, chœurs
Loz Netto : guitares
Chris Birkin : basse
Mick Dyche : guitares
Rick Fenn : guitares
Nick South : basse
Jeremy Meek : basse
Jennifer Maidman : basse
Luigi Salvoni : batterie
Paul Robinson : batterie
Jamie Lane : batterie
Steve Jackson : batterie
Richard Marcangelo : batterie
Alan Fealdman : claviers
Keith Miller : synthétiseurs
Mike Taylor : claviers
Miffy Smith : claviers & synthétiseurs
Andy Giddings : claviers
Robin Langridge : claviers
Noel McCalla : chœurs

Discographie de Sniff’n’ the Tears

Albums studio

1979 – Fickle Heart
1980 – The Game’s Up
1981 – Love/Action
1982 – Ride Blue Divide
1992 – No Damage Done
2002 – Underground
2011 – Downstream
2017 – Random Elements
2020 – Jump

Compilation

1991 – A Best Of Sniff ‘n’ the Tears

Site de référence : www.sniffnthetears.com

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David Bowie

David Robert Jones né à Brixton le 8 Janvier 1947 est un chanteur de rock, compositeur, musicien et acteur anglais plus connu sous son nom d’artiste David Bowie (alias l’homme caméléon). Son premier single sort en 1964, mais il devient célèbre avec le single « Space Oddity » en 1969 et l’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars en 1972. Les albums suivants ont exploré le blue-eyed-soul, l’electronica et la new wave bien avant l’apparition de ces styles musicaux. Actif pendant six décennies il est reconnu comme un innovateur, en particulier pour son travail dans les années 1970. David Bowie décède le 10 janvier 2016 peu après la sortie de son 25ème album studio Blackstar, après une lutte de dix-huit mois contre le cancer. Il remporte à titre posthume le prix du « Best Rock Song » pour « Blackstar » lors de la 59ème cérémonie des Grammy Awards le 12 février 2017.

David Bowie en bref

Dès l’âge de treize ans il est  inspiré par le jazz de la West End. À ses débuts il joue dans des groupes comme The Konrads, The King Bees, The Manish Boys et The Lower Third qui lui ont permit d’intégrer le monde du rock.

Multi-instrumentiste, il joue de la guitare, du piano et du saxophone mais aussi de l’harmonica, de la batterie, du violoncelle, du marimba, de la guitare basse, du koto et du stylophone. Doté d’une vraie « gueule » avec son air androgyne et ses yeux vairons, il en jouera dans les personnages qu’il incarnera sur scène et au cinéma.

En 1966, David Robert Jones prend le pseudo de David Bowie et  Kenneth Pitt devient son manager. Ce n’est qu’en 1969 avec le légendaire Space Oddity que David Bowie rencontre le succès puisque ce single se classe numéro 5 dans les charts au Royaume-Uni. À la fin des années 60, il expérimente le cinéma, le mime et le bouddhisme tibétain. L’album, initialement intitulé David Bowie, puis ensuite Man Of Words, Man Of Music, rend hommage à toutes les influences de la scène artistique de Londres.

En 1971, le premier album de David Bowie, The Man Who Sold The World est le déclencheur de sa carrière.

1972 est l’année où David Bowie commence à avoir un aperçu de la puissance de la pop-music. Au Royaume Uni il devient Ziggy Stardust et joue avec les Spiders from Mars : Mick Ronson à la guitare, Trevor Bolder à la basse et Mick Woodmansey à la batterie.

L’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars est un énorme succès et les tournées s’enchaînent. Des milliers de fans se rassemblent autour du personnage et de l’atmosphère dégagée par Ziggy.

La même année il produit des albums pour Lou Reed (Transformer) et Mott The Hoople (All The Young Dudes). En septembre, Ziggy entame une tournée américaine à guichet fermé.

Au milieu de la fièvre Ziggy, l’album Aladdin Sane sort en avril 1973.

Après avoir arrêté le Show Stardust, il se rend en France pour commencer à travailler sur ses prochains albums. Il sort un album de reprises de titres des années 1960 Pin Ups et produit des artistes tels que Lou Reed ou Mott the Hoople puis tente de mixer le Raw Power d’Iggy and the Stooges. Cette période marque la fin des Spiders from Mars.

En 1974, il entreprend sa plus grande tournée aux Etats Unis. Le double album David Live est enregistré au Tower Theatre de Philadelphie. Dans la foulée il sort Diamond Dogs qui s’inspire de 1984 l’œuvre de Georges Orwell. Cet album décrit une société apocalyptique avec un nouveau personnage, Halloween Jack. C’est aussi la période où le chanteur tombe dans l’ addiction à la cocaïne. Tony Visconti, appelé en renfort, arrive à sauver l’enregistrement de Diamond Dogs et son ambiance glauque semble être appréciée de son auteur qui entre ainsi dans sa période Glam-rock.

À partir de 1975 commencent les années soul-funk et David Bowie publie Young Americans qui est pour lui une véritable renaissance artistique. Le single « Fame », coécrit avec John Lennon, devient numéro un des ventes aux États-Unis.

David Bowie qui est également acteur, incarne le rôle de Thomas Jerome Newton dans le film L’Homme qui venait d’ailleurs (The Man Who Fell to Earth) de Nicolas Roeg. Il joue le rôle d’un extraterrestre tombé sur Terre et qui cherche à rejoindre sa planète. A la fin son personnage devient The Visitor, une future rock-star.

Station to Station sorti en 1976 est lié au film L’Homme qui venait d’Ailleurs mais David Bowie étant en pleine toxicomanie, ne se souviendra même plus avoir enregistré les chansons. L’album est malgré tout un succès commercial. Une tempête médiatique s’abat sur David Bowie, qui, sous l’effet de la drogue, tient des propos déplacés sur le IIIème Reich et compare notamment Hitler à Mick Jagger. David Bowie se ressaisit cependant assez rapidement et en 1977 il séduit même de nouveaux fans grâce à la trilogie Low, Heroes et Lodger avec Brian Eno, ancien membre de Roxy Music.

C’est à cette époque qu’il rencontre Iggy Pop à Berlin, pour qui il devient un véritable mécène pour ne pas dire protecteur,  et qui lui produit les albums The Idiot et Lust for Life. L’effet allemand ne tarde pas à porter ses fruits et David Bowie commence à être apprécié par un nouveau public européen au détriment de ses fans américains. Heroes est totalement créé à Berlin. Une partie de Low est produite en France et Lodger est enregistré en partie en Suisse.

Après avoir quitté Berlin, il incarne John Merrick dans le spectacle The Elephant Man à Broadway. Il joue également son propre rôle dans le film Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… d’Ulrich Edel.

En 1980 le succès est planétaire pour David Bowie, notamment grâce à l’album Scary Monsters dont les ventes atteignent des sommets dans presque tous les pays d’Europe. Dans le même temps David Bowie compose et enregistre un single avec Queen : Under Pressure.

La sortie de Let’s Dance en 1983 lui permet de toucher un public beaucoup plus large, cet album s’écoule à plus de 14 millions d’exemplaires. Son succès est à son summum et David Bowie se produit désormais dans des stades devant  150.000 spectateurs.

L’album suivant, Tonight sorti en 1984, manque malheureusement d’originalité, même si les ventes du single « Blue Jean » sont soutenues.

Never Let Me Down de 1987, est un album plus rock mais le succès n’est pas à la hauteurs des attentes. La tournée mondiale Glass Spider Tour qui suit est un échec.

En 1988 il fonde le groupe Tin Machine avec lequel il sort trois albums qui marquent pour David Bowie une renaissance au début des années 1990.

David Bowie participe au concert The Freddie Mercury Tribute qui se déroule le 20 avril 1992. Il y interprète Under Pressure, All the Young Dudes puis Heroes. Lors de cet événement David Bowie récite le Notre Père à genoux sur scène devant un public médusé.

Black Tie White Noise en 1993 est un album plus « dance » qui déçoit ses fans.

Il faut attendre 1995 pour revoir le succès se faire jour, la sortie de Outside est en effet appréciée par les fans de David Bowie. Lors de la tournée qui suit, David Bowie permet à un jeune groupe de se faire connaitre en assurant sa première partie : Placebo.

En 1997 sort Earthling. L’album est un mélange de rock parfois punk, jungle, techno et drum’n’bass. Au courant de la même année, à l’occasion de ses 50 ans, il donne un concert prestigieux au Madison Square Garden de New York, accompagné d’une pléiade d’artistes comme Frank Black, Foo Fighters, Robert Smith, Sonic Youth, Lou Reed et Billy Corgan.

David Bowie participe à la bande originale du jeu vidéo The Nomad Soul dans lequel il incarne aussi deux personnages : le charismatique Boz, chef des Éveillés et le chanteur d’un groupe interdit par les autorités. Le joueur peut assister à trois concerts virtuels de l’avatar de David Bowie et acheter les chansons de l’album Hours, sorti en 1999 comme le jeu vidéo.

En 1999-2000 il travaille sur Toy, un album constitué de ré-enregistrements de chansons de sa période pré-David Bowie mais il ne sortira jamais officiellement. Il a cependant été diffusé sur Internet en 2011. Trois nouveaux morceaux de ces sessions l’ont conduit à l’album Heathen de 2002.

En effet, peu après l’enregistrement de Toy, David Bowie sort deux albums, Heathen en 2002 et Reality publié en 2003. Ces deux albums sont produits par Sony, Columbia et Iso. Après la sortie de Reality, David Bowie part en tournée mondiale, la première depuis 1997. Pour des raisons de santé, plusieurs dates de concerts sont toutefois reportés en décembre 2003. Cela n’empêche pas David Bowie de poursuivre sa tournée jusqu’à la mi-2004.

Lorsque Bowie entament une tournée des festivals d’été en Europe, les quinze dernières dates sont annulées car il doit subir en urgence une angioplastie.

Après cela David Bowie n’enregistre plus et ne donne plus de concerts. Il a toutefois enregistré quelques duos avec le groupe de rock américain TV on the Radio ou le groupe danois Kashmir, et fait quelques apparitions sur scène, avec le groupe canadien Arcade Fire.

En 2008 il a l’opportunité de collaborer à l’album de Scarlett Johansson et continue à faire des apparitions, comme au Festival de TriBeCa, le 22 avril 2008.

Live at Santa Monica qui sort en 2008 est en fait une réédition du concert de Ziggy Stardust enregistré en 1972.

David Bowie a été l’un des musiciens de roc les plus influents des années 1970 jusqu’à sa disparition. Il a vendu environ 136 millions d’albums dans sa carrière et a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame. En plus de sa carrière musicale, il a connu le succès en tant que peintre, web-designer, sculpteur, acteur sur les planches et au cinéma dans de nombreux films.

Il est reconnu comme l’une des principales sources d’inspiration du nouveau mouvement romantique et futuriste et du développement ultérieur de la musique électronique.

Sur scène David Bowie a souvent emprunté au mondes de l’art, du mime et du théâtre direct et son personnage le plus célèbre est bien sûr Ziggy Stardust mais il a également incarné Halloween Jack, Aladdin Sane et the Thin White Duke.

Discographie de David Bowie

Albums studio

1967 – David Bowie
1969 – David Bowie (ressorti sous Space Oddity en 1972)
1970 – The Man Who Sold the World
1971 – Hunky Dory
1972 – The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars
1973 – Aladdin Sane
1973 – Pin Ups
1974 – Diamond Dogs
1975 – Young Americans
1976 – Station to Station
1977 – Low
1977 – « Heroes »
1979 – Lodger
1980 – Scary Monsters (and Super Creeps
1983 – Let’s Dance
1984 – Tonight
1987 – Never Let Me Down
1993 – Black Tie White Noise
1993 – The Buddha of Suburbia (soundtrack album
1995 – Outside
1997 – Earthling
1999 – Hours
2002 – Heathen
2003 – Reality
2013 – The Next Day
2016 – Blackstar

Albums live

1974 – David Live
1978 – Stage
1983 – Ziggy Stardust: The Motion Picture
1992 – Tin Machine Live: Oy Vey, Baby (album de Tin Machine)
1994 – Santa Monica ’72
2008 – Live Santa Monica ’72
2009 – VH1 Storytellers
2010 – A Reality Tour
2017 – Cracked Actor (Live Los Angeles ’74)
2017 – Live Nassau Coliseum ’76
2018 – Glastonbury 2000
2018 – Welcome to the Blackout (Live London ’78)

B.O.F.

1981 – Christiane F.
1986 – Labyrinth (avec Trevor Jones)
1993 – The Buddha of Suburbia
2016 – Lazarus

Compilations

1970 – The World of David Bowie
1973 – Images 1966–1967
1976 – ChangesOneBowie
1980 – The Best of Bowie
1981 – ChangesTwoBowie
1982 – Rare
1983 – Golden Years
1984 – Fame and Fashion
1984 – Love You till Tuesday
1990 – Changesbowie
1991 – Early On (1964–1966)
1993 – The Singles Collection
1997 – The Best of David Bowie 1969/197
1997 – The Deram Anthology 1966–1968
1998 – The Best of David Bowie 1974/1979
2000 – Bowie at the Beeb
2001 – All Saints
2002 – Best of Bowie
2003 – Club Bowie
2005 – The Collection
2007 – The Best of David Bowie 1980/1987
2008 – iSelect
2014 – Nothing Has Changed
2016 – Bowie Legacy

Site de référence

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