Iggy Pop

Iggy Pop - MazikJames Newel Österberg Jr., plus connu sous le nom Iggy Pop, est né le 21 avril 1947 à Muskegon aux États-Unis. Il est chanteur, compositeur mais également acteur. Avant d’entamer une carrière solo prolifique il a été le leader du groupe The Stooges. Reconnu comme l’un des précurseurs et « parrain » du punk-rock, sa musique englobe cependant différents styles au fil des ans comme la pop, le hard-rock, le jazz et même le blues. Il s’est rendu célèbre notamment par ses frasques scéniques imprévisibles parfois jugées  scandaleuses.

Iggy Pop en bref

La popularité d’Iggy Pop a connu des hauts et des bas au fil des ans mais sa carrière est jalonnée de nombreux tubes comme « Lust for Life », « The Passenger » (d’après un poème écrit par Jim Morrison), « Real Wild Child », « Candy » (un duo avec Kate Pierson des B-52’s), « China Girl », « Nightclubbing », « Search and Destroy » et « I Wanna Be Your Dog ».

Tout a commencé à l’époque du lycée où le jeune James débute en tant que batteur dans les groupes The Iguanas et The Prime Movers de 1963 à 1965. C’est suite à sa collaboration aux cotés des Iguanas qu’il héritera le surnom d’Iguane, raccourci en Iggy.

En 1967 il devient le leader de The Psychedelic Stooges, qui deviendra plus tard The Stooges, avec les frères Ron et Scott Asheton. Sur scène, Iggy Pop innove et impose son propre style avec notamment le « stage-diving » ou « slam » qui consiste à se jeter littéralement dans la foule et se faire porter par le public. En plus des slams, Iggy s’exhibe torse nu, s’étale de la viande crue ou du beurre sur le corps, se scarifie avec du verre de bouteilles brisées et (dé)gueule sur son auditoire.

The Stooges - MazikLe premier album éponyme des Stooges est produit par John Cale du Velvet Underground sur lequel figure « I Wanna Be Your Dog », un standard désormais du garage-rock proto-punk.

Après à deux excellents albums, The Stooges en 1969 et Fun House en 1970, la drogue et des conflits d’intérêts font éclater le groupe une première fois.

David Bowie (le Caméléon) décide de venir en aide à Iggy Pop, alors fortement dépendant à l’héroïne, et remet le groupe sur pied en 1972. Même si Iggy refuse que Bowie produise leur nouvel album, il mixera tout de même les bandes de Raw Power qui sort en 1973. A cette époque, David Bowie compose des chansons pour Iggy Pop, notamment « China Girl », afin de le sortir d’une situation financière particulièrement difficile. Raw Power sera d’ailleurs réédité en 1997, totalement remixé par Iggy Pop.

Iggy Pop - MazikCet album est probablement le premier du genre punk. Par sa convergence de testostérone, de créativité débridée, d’énergie de ces jeunes gens et du manque de supervision, d’un mépris affiché de l’autorité et de l’ambition des Stooges, Raw Power est devenu l’un des albums rock les plus influents de tous les temps.

Le groupe se trouve à nouveau au bord de la séparation pour des problèmes d’ego car les frères Asheton supportent mal que l’Iguane les délaisse pour James Williamson, qu’il s’attribue le succès du groupe dont il change même arbitrairement le nom en Iggy and the Stooges, et qu’il apparaisse seul sur la pochette de l’album. Cette situation conduit le groupe à se séparer une nouvelle fois avant la sortie d’un quatrième opus.

Iggy sombre par la suite dans l’alcool et la drogue, il vit dans la rue et son album Kill City de 1976 sera refusé par toutes les maisons de disque. Iggy tente alors de se libérer de la drogue et passe un an dans un hôpital psychiatrique. Suite à cette retraite forcée, David Bowie l’emmène avec lui à Berlin pour une tournée. C’est là que la complicité entre les deux artistes se développe réellement. Ils composent ensemble les deux albums The Idiot et Lust For Life de 1977. Grâce à ces deux albums et à Kill City qui sort enfin, Iggy Pop renoue avec le succès.

Après cet épisode, David Bowie laisse Iggy Pop se débrouiller tout seul. Il se retourne donc vers l’un de ses anciens coéquipier, James Williamson et enregistre des albums dans un style bien plus violent en pleine période punk-rock comme New Values en 1979, Soldier en 1980 et Party en 1981.

Malheureusement le public n’est pas au rendez-vous et ces albums sont des échecs commerciaux. En 1982 Iggy Pop décide d’enregistrer un album sans tenir compte des demandes des maisons de disque, et sort Zombie Birdhouse qui sera lui aussi boudé par le public.

C’est grâce à un troisième coupe de pouce de David Bowie qu’Iggy Pop renouera avec sa gloire perdue des années 1980. Avec des reprises de morceaux co-écrits ensemble en 1977, Iggy touche des royalties et peut enfin rembourses ses dettes. Il décide alors de s’assagir et de viser des albums plus ambitieux. David Bowie le soutient et l’aide pour son album suivant, Blah Blah Blah en 1986 sur lequel figure la reprise de « Real Wild Child », le premier véritable tube commercial de sa carrière. Le succès est confirmé en 1988 avec Instinct, album de hard rock mélancolique puis en 1990 avec Brick by Brick, nettement plus Pop-Rock mainstream.

Iggy Pop s’entoure alors des Trolls, de jeunes musiciens fans de son travail connaissant son répertoire sur le bout des doigts. Ils sortent ensemble les albums American Caesar en 1993, Naughty Little Doggie en 1995, Avenue B. en 1999 et Beat Em Up en 2001.

En 2003, Iggy Pop retrouve les Stooges avec lesquels il part en tournée mondiale et en 2007 le combo participe à la fête de l’Humanité.

En 2009, Ron Asheton, membre fondateur des Stooges, décède et Iggy Pop sort un album intitulé Preliminaires. Francophile et amoureux de la culture française, cet album s’inspire d’un livre de l’écrivain Michel Houellebecq « La Possibilité d’une île ».

Après un accident de « stage diving » en mars 2010, Iggy Pop promet qu’il ne recommencera plus… Mais bien entendu il ne tiendra pas parole puisqu’il réitère à trois reprises lors de concerts à Madrid, à Londres et à Zottegem en Belgique, où il se blesse au visage jusqu’au sang. En juin de la même année à Toronto, Iggy Pop rejoint sur scène les Stooges. Le groupe est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame.

En 2011, il s’associe avec le groupe français Tahiti Boy & The Palmtree Family, pour enregistrer le single « Why ? ».

En 2016, Iggy Pop enregistre un album intitulé Post Pop Depression avec Josh Homme (Kyuss, Queens of the Stone Age), qui se classe dans les charts internationaux. Il est suivi d’une tournée lors de laquelle est enregistré le double live : Post Pop Depression: Live At The Royal Albert Hall.

Plusieurs artistes on fait des reprises de titres d’Iggy Pop comme  Tina Turner et David Bowie avec « Tonight » ce dernier sortira également sa propre version de « China Girl ». Grace Jones quant à elle reprendra à son compte le glacial « Nightclubbing ».

Discographie d’Iggy Pop

Albums studio en solo

1977 – The Idiot
1977 – Lust for Life
1979 – New Values
1980 – Soldier
1981 – Party
1982 – Zombie Birdhouse
1986 – Blah-Blah-Blah
1988 – Instinct
1990 – Brick by Brick
1993 – American Caesar
1996 – Naughty Little Doggie
1999 – Avenue B
2001 – Beat ‘Em Up
2003 – Skull Ring
2009 – Préliminaires
2012 – Après
2016 – Post Pop Depression

Albums live

1978 – TV Eye Live 1977
1983 – Live in San Fran 1981
1996 – Best Of…Live
2011 – Roadkill Rising: The Bootleg Collection 1977-2009
2016 – Post Pop Depression: Live at the Royal Albert Hall

Compilations

1996 – Nude and Rude: The Best of Iggy Pop
2005 – A Million In Prizes – The Anthology
2006 – Where the Faces Shine – Volume 1 – the Official Live Experience 1977-1981 (live)
2011 – Original Album Classics
2011 – Roadkill Rising… – The Bootleg Collection 1977-2009

Avec The Stooges

1969 – The Stooges
1970 – Fun House
1973 – Raw Power
2007 – The Weirdness
2013 – Ready to Die

Avec James Williamson

1977 – Kill City

Site de référence : www.iggypop.com

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The Pretty Things

The Pretty Things est un groupe de rock anglais, formé à Londres en 1963  qui tire son nom de la chanson « Pretty Thing » de Willie Dixon en 1955 (reprise par Bo Diddley et Canned Heat). Il s’agit d’un groupe qui a sorti plusieurs singles de Rythm and Blues pur et dur au Royaume-Uni à ses débuts et qui s’est ensuite dirigé vers le Rock Psychédélique à la fin des années 1960 (leur album S.F. Sorrow de 1968 est l’un des premiers albums opéras rock avant les Who) puis le Hard-Rock au début des années 1970 (Led Zeppelin les considère comme leur groupe préféré) et la New-Wave au début des années 1980. Malgré ces évolutions, le groupe n’a jamais réussi à renouer avec le succès commercial de ses toutes premières années.

The Pretty Things en bref

Pionniers d’une approche brute du rythme et du blues (et plus tard de la psychédélique) leur musique influencera un certain nombre de groupes phares de l’invasion britannique (Brit Blues Invasion ou British Blues Boom) des années 1960, en particulier les Rolling Stones et David Bowie pour qui Phil May fut le premier héros.

The Pretty Things initialement Little Boy Blue and the Blues Boys étaient composés de Dick Taylor, Keith Richards et Mick Jagger, des étudiants du Sidcup Art College. Lorsque Brian Jones se joint à eux comme guitariste, Dick Taylor passe alors à la basse puis les Rolling Stones se sont formés.

Quelques mois plus tard, Dick Taylor quitte les Rolling Stones nouvellement formés pour poursuivre ses études lorsqu’il est accepté à la London Central School of Art où il rencontre Phil May et ils montent ensemble le groupe The Pretty Things, Dick Taylor à la  guitare préférée et Phil May au chant et à l’harmonica, recrutent Brian Pendleton à la guitare rythmique, John Stax à la basse puis après avoir auditionné quelques batteurs différents, dont Pete Kitley et Viv Andrews, ils choisissent Viv Prince pour compéter le line-up.

Dès leurs débuts ils font sensation en Angleterre en 1964-1965 et leurs trois premiers singles « Rosalyn », « Don’t Bring Me Down » et « Honey I Need » entre dans dans le hit-parade des singles outre Manche. Le succès du groupe se confirme en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Allemagne et aux Pays-Bas au milieu de la décennie mais jamais au USA. Malgré tout The Pretty Things avec The Yardbirds et Them de Van Morrison ont influence énorme sur des centaines de groupes de garage-rock comme MC5 et The Seeds pour ne citer qu’eux.

Les premiers morceaux de Pretty Things s’inscrivent dans le blues-rock pur jus influencé par Bo Diddley et Jimmy Reed un peu comme celui de leurs contemporains The Rolling Stones et The Yardbirds. Leurs prestations scéniques se font remarquer par leur comportement « rock and roll sauvage » choquant pour l’époque, leur titre « Midnight to Six Man » est un jalon important de la révolution culturelle des sixties.

Viv Prince quitte le groupe à la fin 1965, premier d’une longue série de changements d’effectif, il est remplacé par Skip Alan. Brian Pendleton s’en va fin 1966 suivi de John Stax au début de l’année suivante. Jon Povey et Wally Waller intègrent The Pretty Things qui devient un quintet.

Après s’être essayé à la pop mainstream sur l’album Emotions en 1967, le groupe se tourne vers le rock psychédélique et sort le concept album révolutionnaire S.F. Sorrow en 1967-68. Cet album qui sort fin 1968 est sans nulle doute l’un des premiers opéras rock, précédant Tommy des Who d’environ un an. Il a été enregistré dans les légendaires studios Abbey Road six mois après le fameux Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles et The Piper at the Gates of Dawn, le premier album de Pink Floyd. Chaque album a en commun un son psychédélique typique de la fin des années 60 et le même producteur que les Floyd en la personne de Norman Smith.

S.F. Sorrow est suivi de l’album Parachute qui poursuit dans le style psychédélique, très bien accueilli puisqu’il est même désigné « Album de l’année » en 1970 par le magazine Rolling Stone. Pendant cette période, The Pretty Things enregistrent également l’album The Acetate exclusivement pour un jeune millionnaire français, Philippe DeBarge, qui n’est destiné qu’à circuler dans son cercle social mais cet opus a depuis été piraté et diffusé, on le trouve aussi sur le net à présent.

À partir de là, le groupe commence hélas à décliner commercialement mais il continue de jouir d’un dévouement presque mystique de la part de ses fans, de la critique mais également d’autres musiciens et groupes rock. Au début des années 1970, leurs morceaux se rapprochent d’avantage du hard-rock et du heavy-metal balbutiant avec cependant toujours une teinte de blues comme sur l’albums Silk Torpedo.

Dans les années 80, Cross Talk contient des influences Punk et New Wave dans leur son hard-rock mais comme la plupart de leurs albums c’est une fois de plus un succès artistique mais absolument pas commercial.

Après l’arrivée d’un nouveau manager, Mark St John, The Pretty Things jouent sporadiquement dans les années 80. À la fin de la décennie, complètement oublié du grand public, les membres fondateurs Phil May et Dick Taylor décident de réformer le groupe avec le batteur Hans Waterman (ex membre du groupe rock néerlandais Solution), le bassiste Roelf ter Velt et le guitariste/claviériste Barkley McKay (ex Waco Brothers, ex Pine Valley Cosmonaut’s) et se lance dans une tournée européenne de blues à la fin de 1990 avec Chicken Shack de Stan Webb et Luther Allison qui leur permet de renouer avec le succès. Ce combo effectue régulièrement des tournées en Europe avec un show revitalisé qui met en scène leur bon vieux blues/r’n’b roots jusqu’à la fin de 1994.

En 1995 ils reconstituent le line up de l’époque Cross Talk (78) avec l’ajout de Frank Holland à la guitare à la place de Peter Tolson. Leur label, Snapper Music, sort opportunément des CD remasterisés avec de nombreux titres bonus, ainsi qu’un DVD d’un réenregistrement de S.F. Sorrow aux célèbres studios Abbey Road (avec leur amis Dave Gilmour & Arthur Brown en guests ). Dans la foulée The Pretty Things enchaîne des tournées dont une aux États-Unis pour la première fois depuis des décennies.

Au début des années 2000, le groupe publie de nouveaux enregistrements, dont un album live et l’album studio Rage Before Beauty.

Le guitariste rythmique Brian Pendleton meurt d’un cancer du poumon le 16 mai 2001.

À ce jour le groupe poursuit gentiment sa carrière continue de tourner en Europe et aux États-Unis.

Membres actuels de Pretty Things

Phil May (né Phillip Arthur Dennis Kattner) – chant, maracas, harmonica
Dick Taylor (né Richard Clifford Taylor) – guitare, occasionnellement chant
Frank Holland – guitare, chant, harmonica
Jack Greenwood – batterie
George Woosey – basse, chant

Anciens membres

Brian Pendleton – guitare, chœurs, basse
John Stax (né John Edward Lee Fullegar) – basse, harmonica, chœurs
Pete Kitley – batterie
Viv Andrews – batterie
Viv Prince (née Vivian St John Prince) – batterie
Skip Alan – batterie
Wally Waller – basse, guitare, chant
Jon Povey – claviers, chant
Twink – batterie
Victor Unitt – guitare
Pete Tolson – guitare
Stuart Brooks – basse
Gordon John Edwards – guitare, claviers, chant
Jack Green – basse, chant
Simon Fox – batterie
Joe Shaw – guitare
Dave Wintour – basse
Dave Wilki – claviers
John Clark – batterie
Kevin Flanagan – saxophone
Perry Margouleff – guitare
Doede Ter Veld – batterie
Roelf Ter Veld – basse
Bertram Engel – batterie
Mark St. John – batterie, percussions
Steve Browning – basse
Hans Waterman – batterie
Barkley McKay – guitare

Discographie de The Pretty Things

Albums studio

1965 – The Pretty Things
1965 – Get the Picture?
1967 – Emotions
1968 – S.F. Sorrow
1970 – Parachute
1972 – Freeway Madness
1974 – Silk Torpedo
1976 – Savage Eye
1980 – Cross Talk
1999 – … Rage Before Beauty
2007 – Balboa Island
2015 – The Sweet Pretty Things (Are in Bed Now, of Course…

Albums Live

1984 – Live at Heartbreak Hotel
1988 – Out of the Island
1998 – Resurrection (S.F. Sorrow en live aux studios Abbey Road avec Arthur Brown et David Gilmour)
2002 – The BBC Sessions
2014 – Live at the 100 Club (1er album enregistré en live)
2015 – Live at the BBC
2015 – Live at Rockpalast

The Pretty Things alias Electric Banana

Electric Banana est un album éponyme du groupe en 1967. Lors de la sortie de l’album, le nom de scène Electric Banana sert à masquer son identité. Le groupe a enregistré cet album et deux autres pour la De Wolfe Music Library qui a fourni de la musique de film pour des B.O.F.

La musique d’Electric Banana s’est retrouvée dans divers films d’horreur ou érotiques de la fin des années 60, comme What’s Good for the Goose en 1969. La chanson « It’ll Never Be Me » pour Doctor Who en 1973 (The Green Death). La chanson « Cause I’m a Man » est apparue dans le film d’horreur classique Dawn of the Dead de George A. Romero en 1978, rééditée sur la compilation Dawn of the Dead : The Unreleased Incidental Music de Trunk Records en 2004.

1967 – Electric Banana
1968 – More Electric Banana
1969 – Even More Electric Banana
1973 – Hot Licks
1978 – The Return of the Electric Banana

Autres collaborations

En tant que Pretty Things & the Yardbird Blues Band (May et Taylor avec Jim McCarty des Yardbirds)

1991 – The Chicago Blues Tapes 1991
1993 – Wine, Women & Whiskey

En tant que Pretty Things & Friends (May et Taylor avec des membres de The Inmates et Matthew Fisher de Procol Harum)

1992 – Rockin’ the Garage

En tant que Pretty Things & Philippe Debarge

2009 – The Pretty Things/Philippe DeBarge (enregistré en 1969)

Compilations

1975 – Greatest Hits 1964–1967
1976  – Real Pretty  (double album, rééditions de S.F. Sorrow et Parachute)
1976 – The Vintage Years
1977 – The Singles As & Bs
1982 – 1967–1971
1983 – Let Me Hear the Choir Sing
1985 – Closed Restaurant Blues
1986 – Cries From the Midnight Circus – The Best of 1968–1971
1992 – Get a Buzz: The Best of the Fontana Years
1995 – Unrepentant – The Anthology
1997 – The EP Collection
2000 – Midnight to Six Man
2000 – Latest Writs, Greatest Hits
2001 – The Rhythm & Blues Years
2001 – The Psychedelic Years 1966–1970
2004 – Still Unrepentant
2004 – Come See Me: The Very Best of the Pretty Things
2013 – Singles ’64
2013 – Introducing the Pretty Things
2015 – The Decca Years 1965-1967
2015 – Bouquets From a Cloudy Sky

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