Abstrakt Lake : Le Voyage Musical Électro-Organique de Balthazar Klimt

Abstrakt Lake est le projet électro-organique de Balthazar Klimt, un alter ego imaginé par le compositeur Bruno Karnel, basé à Meaux en France. Bruno est un artiste aux multiples facettes dont nous avions déjà parlé sur Mazik, connu pour ses compositions qui allient Prog Rock, Art Pop, Folk et bien d’autres styles. Cependant, avec Abstrakt Lake, il s’aventure dans un tout autre univers musical, loin des paysages sonores qui le caractérisent habituellement. Ce projet marque un tournant vers des sonorités électroniques et ambiantes, où la rêverie et la contemplation priment.

Abstrakt Lake
artwork by Dmytro Kalmykov

Une Immersion dans la Musique Ambiante et Électronique

L’essence d’Abstrakt Lake repose sur un mélange de field recordings capturés dans divers lieux (Croatie, Allemagne, Laponie finlandaise, et campagne française) et de synthétiseurs vintage. Bien que des boîtes à rythmes vintage, comme la Supermatic, soient présentes, la plupart des rythmes proviennent de sons ambiants capturés (vagues, pas, tramway, machines diverses). Ces éléments, retravaillés, créent des textures rythmiques qui évoquent parfois des drum machines, renforçant l’atmosphère nostalgique et mélancolique de cet album.

L’album éponyme « Abstrakt Lake », sorti en septembre 2024, est un voyage sonore de quarante minutes où les auditeurs sont transportés entre nature et civilisation. L’atmosphère y est à la fois apaisante et légèrement sombre, une dualité mise en lumière par la pièce maîtresse de l’album, « Road to Lapland (Part I-IV) », qui reflète parfaitement ce contraste entre la quiétude naturelle et la froideur industrielle.

Abstrakt Lake : Une Collaboration Artistique et Sonore

Bien que principalement conçu par Balthazar Klimt, l’album inclut la participation d’Artem Litovchenko, dont le violoncelle ajoute une dimension organique à « Ežeras ». Vadik Squarez, quant à lui, s’est chargé du mixage et du mastering, apportant une expertise sonore essentielle pour finaliser le projet. L’artwork de l’album, réalisé par Dmitriy Kalmykov, reflète également cette dualité entre monde naturel et urbain, renforçant le caractère visuel de l’expérience musicale.

Abstrakt Lake

Abstrakt Lake : Discographie Sélective

    • Sept. 2024 – Abstrakt Lake
      Cet album éponyme marque le début officiel du projet, alliant field recordings, synthétiseurs vintage et rythmes électroniques.
    • Avr. 2024 – Road to Lapland (Part III)
      Inspirée par la Laponie, cette œuvre en plusieurs parties met en scène des paysages glacés et sonores.
    • Févr. 2024 – The Pond Below (single)
      Ce single hypnotique a été largement acclamé pour son atmosphère immersive.

Conclusion

Abstrakt Lake est une œuvre profondément introspective, qui explore des paysages sonores à la frontière entre rêve et réalité. En s’éloignant des sons habituels de Bruno Karnel, ce projet offre une nouvelle facette de l’artiste, où field recordings, synthétiseurs vintage et ambiances électroniques se mêlent pour créer une expérience musicale unique. C’est une invitation à la méditation et à l’évasion, un voyage à travers des mondes sonores aussi familiers que mystérieux.

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Caloé nous emmène en voyage avec son nouvel album Le Voyageur

Attachez vos ceintures et préparez-vous à décoller, car Caloé nous invite à un périple musical avec son nouvel album, Le Voyageur. Après avoir envoûté la scène jazz avec Saisons en 2020, la chanteuse et compositrice revient avec un projet qui promet de vous transporter aux quatre coins du globe, tout en restant confortablement installé dans votre fauteuil.

Caloé

Avec ce nouvel opus, composé de neuf titres, Caloé nous convie à un véritable tour du monde sonore. Entre vagues mélodiques et routes sinueuses, chaque morceau nous fait découvrir une nouvelle facette de l’univers foisonnant de cette artiste à la créativité débordante. Accompagnée de ses musiciens – Clément Simon (piano), Arthur Henn (contrebasse) et Philippe Maniez (batterie) – Caloé transforme son album en une carte postale sonore où le jazz croise la pop, le folk et où chaque note est une invitation à l’évasion.

Embarquez avec Le Voyageur sur des morceaux tels que The Road, une route musicale parsemée de détours et de paysages sonores inattendus, ou plongez dans les profondeurs de l’océan avec Songe d’un marin solitaire, porté par la virtuosité de la saxophoniste Olga Amelchenko. Vous vous laisserez aussi sûrement séduire par Danseuse, qui fait chalouper l’album sur des rythmes ensorcelants, ou encore par la reprise délicate de Lovely Day de Bill Withers, qui apporte une escale pleine de douceur au voyage.

Mais le voyage ne s’arrête pas là : avec La Ultima Cita, en espagnol, Caloé nous emmène de l’autre côté de l’Atlantique pour un hommage aux Mères de la Place de Mai en Argentine. Un final émouvant qui clôture ce voyage musical en beauté, tout en offrant une réflexion poignante sur l’histoire et la mémoire.

Caloé ne se contente pas d’interpréter des chansons : elle façonne des paysages, crée des itinéraires sonores et invite l’auditeur à se laisser porter par la magie du moment. Avec Le Voyageur, c’est un véritable billet pour l’ailleurs qu’elle propose, entre virtuosité et simplicité. Alors, prêts à embarquer pour cette aventure inédite ?

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