The Lovin’ Spoonful

The Lovin’ Spoonful est un groupe américain de folk-rock fondé en 1965 à new york par John Sebastian (de son nom complet John Benson Sebastian), Zal Yanovsky, Joe Butler et Steve Boone.

Le groupe rencontre un grand succès international avec des titres de son répertoire comme  « Daydream », « Do You Believe In Magic », « Did You Ever Have to Make Up Your Mind? » et « Summer in the City ».

The Lovin’ Spoonful en bref

Le groupe puise ses racines dans la scène folk basée à Greenwich Village au sud de Manhattan au début des années 1960. John B. Sebastian, le fils de l’harmoniciste classique John Sebastian, y grandi entouré de musiciens impliqués dans le renouveau de la musique folk américaine des années 1950 jusqu’au début des années 1960.

John B. Sebastian qui est chanteur-compositeur-interprète, guitariste, harmoniciste, harpiste forme The Lovin’ Spoonful avec le guitariste Zal Yanovsky après avoir joué ensemble dans un groupe folk appelé The Mugwumps qui se produisait dans bars et les petits clubs locaux et dont deux autres membres, Cass Elliot et Denny Doherty, fermeront plus tard The Mamas & the Papas. Les paroles du titre Creeque Alley des Mamas & the Papas en 1967 fait d’ailleurs référence aux membres du Spoonful .

Le nom The Lovin’ Spoonful viendrait d’une chanson du chanteur-guitariste de blues et de folk américain John Smith Hurt (alias  Mississippi John Hurt) intitulée Coffee Blues mais aurait également selon les sources une connotations sexuelle, le terme « Lovin’ Spoonful » (cuillerée d’amour) faisant référence à un orgasme masculin…

Le groupe publie son premier album Do You Believe in Magic en 1965, le second Daydream sort un an plus tard qui contient le tube du même nom, chanson qui inspirera à Paul McCartney son « Good Day Sunshine », paru sur l’album Revolver des Beatles quelques mois plus tard.

Zal Yanovsky quitte la musique pour se lancer dans la restauration en 1967, c’est le guitariste Jerry Yester (ex-Yester Brothers, ex-The New Christy Minstrels et ex-The Modern Folk Quartet) qui lui succède.

John B. Sebastian quitte la formation en 1968 et fera une apparition impromptue au festival de Woodstock en 1969. The Lovin’ Spoonful se  dissout cette même année.

Le line-up d’origine se reforme brièvement en 1979 pour le film de Paul Simon One-Trick Pony, sorti l’année suivante.

Reformation ponctuelle et éphémère en 1980, Jerry Yester et John Sebastian recrutent deux nouveaux membres, le batteur Mike Arturi et le guitariste Phil Smith.

En 1991 ce sont Joe Butler et Steve Boone qui tentent de relancer la machine mais Zal Yanovsky et John Sebastian refusent de prendre part au projet.

Le 6 mars 2000, le groupe est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame, ses quatre membres d’origine sont réunis pour l’occasion et interprètent ensemble « Do You Believe in Magic ».

En 2017, Jerry Yester est viré suite à une sordide affaire de pédopornographie.

The Lovin’ Spoonful conduit par Butler et Boone est toujours actif à ce jour.

Membres de The Lovin’ Spoonful

Joe Butler
Steve Boone
Mike Arturi
Phil Smith

Anciens membres

John B.Sebastian
Zal Yanovsky
John Marrella
Jim Yester
Lena Yester
David Jayco
Randy Chance
Jerry Yester
Jan Carl

Discographie de The Lovin’ Spoonful

Albums studio

1965 : Do You Believe in Magic
1966 : Daydream
1966 : Hums of the Lovin’ Spoonful
1967 : Everything Playing
1969 : Revelation: Revolution ’69

Albums live
1999 : Varese Sarabande Live at the Hotel Seville

Compilations et B.O.F.

1966 : What’s Up Tiger Lily? (B.O.F.)
1967 : The Best of the Lovin’ Spoonful (compilation)
1967 : You’re a Big Boy Now (B.O.F.)
1968 : The Best of the Lovin’ Spoonful, Vol. 2 (compilation)

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2008 : The Dø > On My Shoulders sur l’album A Mouthful




2008 : The Dø : On My Shoulders sur l'album A MouthfulAvec ce premier titre « On my shoulders » qui envahit les ondes en 2008, le duo franco-finlandais « The Dø » se découvre avec un premier album A Mouthful, cocktail musical mêlant des influences diverses pour nous dévoiler une pop-folk-rock indé de rêve.

Dès le premier titre « Playground Hustle », Olivia Bouyssou Merilahti nous joue l’institutrice ingénue avec sa voix naïve de petite fille dans une cour d’école peuplée de garçons et de filles sur fond de tambours champêtre et de flûtes militaristes. Farandole guillerette…

Puis une guitare légèrement distordue glisse sur la superbe ballade attristée de « At Last ! » à la recherche de l’amour. Emouvant, envoutant, sensible et touchant.

On alterne les styles avec le single « On My Shoulders » sur une délicate mélodie portée par la voix perçante et haut perchée d’Olivia.

Le chant intimiste de « Song For Lovers » est porté par les cordes de guitare et des violons pour nous promener sur les chemins de l’amour.

L’électro-folk de « The Bridge Is Broken » mèle slide de guitares Frippienne sur fond de bruitages pour créer un sentiment de soumission poétique.

Le ukulélé de « Stay (Just A Little Bit More) » amène une belle section de cordes sur une mélodie addictive.



Retour à l’enfance d’Olivia avec des choeurs polyphoniques finlandais de « Unissasi laulelet » sur des percussions tribales.

Les world beat de « Tammie » sont tout à fait réjouissant.

Oups, avec le remuant hip hop déluré de « Queen Dot Kong » on frétille sur la maîtrise époustouflante de toutes ces influences multicolore. Magnifique !

L’énigmatique et voluptueux « Searching Gold » m’envoute sur les chemins des douces percussions.

La voix céleste et angélique d’Olivia porte le mélancolique « When Was I Last Home ? ».

Avec une intro très Beatles, « Travel light » nous emmène dans un voyage lumineux.

La petite perle pop « Aha » se laisse ahaner.

Les bruitages de « In my box » me laisse pantois.

Avec ce mélange franco-finlandais rocambolesque aux arrangements audacieux mais harmonieux, la voix magnétique d’Olivia nous plonge dans un univers singulier. Je me sens comme un enfant qui ouvre un coffre à jouets à la recherche de tout ce qui brille.

« A Mouthful » un album frais, une réussite incontestable à déguster sans modération.

Laissez vous emporter par At last de The Dø :

The Dø – The bridge is broken :

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