The Mamas and the Papas

The Mamas and the PapasThe Mamas and the Papas (The Mama’s and the Papa’s sur la pochette du premier l’album) est un groupe vocal américain de folk rock incontournable sur la scène musicale de la contre-culture des sixties. Constitué de deux hommes et deux femmes (oui, un peu comme Abba avant l’heure) leur son est basé sur des harmonies vocales arrangées par John Phillips l’auteur-compositeur, le musicien et le leader du groupe qui a su adapter le folk au new beat du début des années soixante. Le quatuor éphémère n’a été actif que de 1965 à 1968 avec un bref retour en 1971, a publié cinq albums et dix singles à succès écoulés à plus 40 millions d’exemplaires à travers le monde, toujours appréciés par leurs fans aujourd’hui.

The Mamas and the Papas en bref

John Phillips, Denny Doherty, Cass Elliot et Michelle Phillips (née Gilliam) forment le groupe à New York après avoir essuyé des échecs dans deux groupes folk précédents, The Mugwumps (futur Lovin’ Spoonful) et The New Journeymen. Leur premier grand tube « California Dreamin ‘ » reste la chanson la plus célèbre et la plus facilement identifiable des Mamas & Papas.

Initialement appelé Magic Circle, le groupe cherche un nom plus facilement mémorisable. En allumant la télé de leur coloc ils tombent sur Hells Angel qui dit à la caméra « Maintenant on n’appelle plus nos femmes nos Chéries mais nos Mamas« . Cass et Michelle s’exclament tout de go « bah ouais, on veut être des mamas alors !« , John et Denny de rétorquer « et nous des papas, d’accord, problème résolu« . C’est ainsi que le groupe a choisi son nom définitif.

Le premier album If You Can Believe Your Eyes and Ears sort en 1966 et rencontre un grand succès aux États-Unis et en Europe. Sa pochette est censurée car on y voit les quatre membres du groupe dans une salle de bain, agglutinés dans une baignoire mais surtout à cause de la présence d’un WC, objet jugé indécent à l’époque… (non mais quelle bande de punk) 😉

Comme beaucoup de groupes « hippies » à l’époque du flower-power et du mouvement psychédélique, les séances d’enregistrement des Mamas and  Papas ainsi que leur vie quotidienne n’échappe pas à certains produits stupéfiants en particulier la marijuana et d’autres substances courantes (pas forcément illicites)  à cette époque. Cette consommation de drogues liée à un côté « amour libre » favorisera cependant certaines tensions et clashs au sein de la formation.

Michelle Phillips, la femme de John Phillips, a notamment une aventure avec Gene Clark du groupe The Byrds (amis mais surtout rivaux de The Mamas & the Papas). John, jaloux, ne supportant la situation décide de la virer du groupe en juin 1966 en accord avec leur avocat Abe Somer et leur maison de disque Dunhill Records.

C’est la jolie Jill Gibson, longs cheveux blonds, silhouette à son avantage et surtout petite amie de leur producteur Lou Adler qui la remplace et qui apprend les chansons du répertoire en trois semaines alors que le groupe se trouve à Londres. Elle figure sur le deuxième album intitulé simplement The Mamas and the Papas, à l’exception de deux titres enregistrés avec Michelle Phillips.

Fin août 1966 le groupe réintègre Michelle Phillips en grande partie grâce à John. Jill Gibson perçoit un dédommagement forfaitaire resté secret (vraisemblablement confortable) mais elle reconnaîtra plus tard s’être sentie trahie par John Phillips.

Le couple étant réconcilié, ils font l’acquisition d’une maison à Bel Air. Le groupe enregistre alors son troisième album Deliver, qui devient un énorme succès.

En juin 1967 The Mamas and the Papas font la clôture du premier festival international de Monterey mais la prestation est assez calamiteuse par manque de répétitions. En effet, John Phillips, Michelle Phillips et Lou Adler sont les organisateurs du festival et les problèmes de logistique prennent le dessus. De plus le retour du Canada de Denny Doherty à la dernière minute n’arrange pas les choses…

Contrat oblige, The Mamas and the Papas tentent de travailler sur le quatrième album sans avancer par manque d’inspiration. Ils décident donc de partir en voyage en Europe fin 1967 pour stimuler leur créativité. Lors d’une soirée organisée par Dunhill Records en Angleterre, alors que Cass Elliot bavarde avec Mick Jagger (The Rolling Stones) John s’approche d’eux et fait une remarque déplaisante à son sujet (probablement sur son embonpoint) devant les invités. Dégoûtée et humiliée, elle claque la porte et quitte le groupe.

Leur maison de disques publie une compilation Greatest Hits pour faire patienter les fans. Cass Elliot étant liée contractuellement elle fait tout de même une apparition sur le quatrième album du groupe.

The Mamas and the Papas splitte en juillet 1968. Après la rupture du groupe, Cass Elliot déclare au magazine Rolling Stone, dans une de ses rares interviews, que la séparation est liée à son souhait de se consacrer à sa carrière solo. Et en effet elle part en tournée aux États-Unis et en Europe avec des succès comme par exemple « Make Your Own of Music ».

Après avoir vérifié le contrat avec The Mamas and the Papas, le label leur fait savoir que le groupe leur doit un album. Le quatuor se reforme donc ponctuellement pour enregistrer son dernier album People Like Us qui sort en 1971 puis se sépare l’année suivante.

Pendant une tournée, Cass Elliot meurt d’une crise cardiaque le 29 juillet 1974 et non pas étouffée par un sandwich au jambon comme le prétend parfois la rumeur persiflante. John Phillips décède lui aussi d’une crise cardiaque le 18 mars 2001.

Michelle Phillips poursuit de son côté une brillante carrière d’actrice, notamment dans le film Dillinger de 1973 et dans la série télévisée Knots Landing. Denny Doherty organise un temps une émission tv de variétés populaire au Canada, il est emporté par une « courte maladie » selon sa sœur Frances Arnold, le 19 janvier 2007 chez lui à Mississauga (Canada).

Michelle Phillips est désormais la seule membre survivante du groupe initial. Sa fille Chynna forme le groupe Wilson Phillips avec Carnie Wilson et Wendy Wilson (les filles de Brian Wilson des Beach Boys), avec qui elle a toujours été amie depuis l’enfance.

https://youtu.be/oq8bcR-Zo_M

Les Mamas and  the Papas sont intronisés au Rock & Roll Hall of Fame en 1998 et au Vocal Group Hall of Fame en 2000.

Récemment un avatar des Mamas & the Papas a entrepris des tournées dans de petites villes des États-Unis en reprenant leur tubes sans toutefois rencontrer le succès et l’impact du groupe original.

Discographie de The Mamas and the Papas

Albums studio

1966 : If You Can Believe Your Eyes and Ears
1966 : The Mamas and the Papas
1967 : Deliver
1968 : The Papas and the Mamas
1971 : People Like Us
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Singles

1965 : Go Where You Wanna Go
1965 : California Dreamin’
1966 : Monday, Monday
1966 : I Saw Her Again
1966 : Words of Love
1966 : Dancing in the Street (couplé avec Words of Love)
1966 : Look Through My Window
1967 : Dedicated to the One I Love
1967 : Creeque Alley
1967 : My Girl
1967 : Glad to Be Unhappy
1967 : Dancing Bear
1967 : Twelve Thirty
1968 : Safe in My Garden
1968 : Dream a Little Dream of Me
1968 : For The Love of Ivy
1968 : Do You Wanna Dance
1972 : Step Out

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America


America - Homecoming - MazikAmerica est un groupe américain de country-rock, de soft-rock et de folk-rock formé à Londres en 1970 par Gerry Beckley, Dewey Bunnell et Dan Peek. Tous les trois sont les fils de mères anglaises et de pères militaires de l’US air force basé en Grande-Bretagne (West Ruislip USAF) et se rencontrent à la Central High School de Bushey Park à Londres au milieu des années 60, ils jouent à l’époque dans deux groupes différents. Le plus grand tube international « A horse With No Name »se classe instantanément dans les charts dès sa sortie. 

America en bref

Rarement encensé par la critique America connait toutefois un large succès commercial, ses albums et singles se vendent très bien. Aux côtés de poids lourds comme James Taylor ou Rod Stewart, America  est l’un des groupes les plus rentables du catalogue Warner Brothers Records au cours des années 70.

Le trio donne ses premiers concerts dans les pubs et les clubs de Londres et ses environs, et même au Roundhouse où Pink Floyd se produit également au début de sa carrière. America assure également l’ouverture des concerts du groupe The Everly Brothers.

Leur premier album éponyme est enregistré aux studios Trident & Morgan à Londres, produit par Ian « Sammy » Samwell qui a déjà travaillé avec le chanteur de rock britannique Cliff Richard.

Aussi incroyable que cela puisse paraître aujourd’hui, l’album est publié initialement en Europe sans la chanson « A Horse With No Name » et il passe relativement inaperçu. Leur producteur persuade cependant la maison de disque de la publier en EP. Celle-ci devient très populaire aux États-Unis et en Europe.

Réédité avec « A Horse With No Name » l’album America devient très rapidement disque de platine. Parmi les autres succès il faut citer  « I Need You », « Sandman » et « Riverside »

Leur deuxième album intitulé Homecoming est enregistré aux États-Unis, il contient le succès « Ventura Highway ».

Hat Trick, le troisième album studio d’America sort en 1973 mais ne rencontre pas le même succès que les deux précédents. Le seul single extrait de cet album « Muskrat Love » rencontre un succès mineur mais cette chanson deviendra un tube pour Captain & Tennille trois ans plus tard. La chanson titre est la seule chanson écrite collégialement par les trois membres du groupe.

Pour le quatrième album Holiday, le trio travaille avec George Martin l’ancien producteur des Beatles, on le retrouvera sur Silent Letter en 1979 qui rencontrera un grand succès.

Sur l’album suivant, Hearts se trouvent le deuxième grand tube du groupe « Sister Golden Hair » mais aussi « Daisy Jane ».

En mai 1977, après l’enregistrement du septième opus, Harbor, Dan Peek se converti au christianisme, abandonne le groupe pour se lancer en solo et publie des albums de musique chrétienne. Son autobiographie « An American Band » raconte la période la plus réussie d’America et son propre parcours spirituel.

America poursuit l’aventure sous forme de duo et produit bien plus d’albums appréciés par les radios en particulier avec des tubes comme « You Can Do Magic » en 1982 ou  » The Border en 1983

En 1982, America enregistre avec The London Symphony Orchestra la bande originale du film d’animation The Last Unicorn (La Dernière Licorne) dont la musique est composée par Jimmy Webb.

Gerry Beckley sort son album solo  Van Go Gan en 1999 et participe aux chœurs sur des enregistrement de Timothy Bruce Schmit (Poco, Eagles) et Andrew Gold.

Dan Peek décède dans son sommeil à 60 ans à son domicile à Farmington dans le Missouri le 24 juillet 2011.

Membres d’America

Gerry Beckley – chant et chœurs, claviers, guitares, basse, harmonica
Dewey Bunnell – chant et chœurs, guitares
Dan Peek – chant et chœurs, guitares, basse, claviers, harmonica

Musiciens de tournée

Ryland Steen – batterie, percussions
Bill Worrell – guitares, banjo, claviers, chœurs
Richard Campbell – basse, chœurs
Willie Leacox – batterie, percussions
Dave Caty – basse
David Dickey – basse, chœurs
Jim Calire – claviers, saxophone
Tom Walsh – percussions
Bryan Garafolo – basse
Bradley Palmer – basse, chœurs
Trent Stroh – basse, chœurs
Chas Frichtell – basse, chœurs
Michael Woods – guitares, claviers, chœurs

Discographie d’America

Albums studio

1971 : America
1972 : Homecoming
1973 : Hat Trick
1974 : Holiday
1975 : Hearts
1976 : Hideaway
1977 : Harbor
1979 : Silent Letter
1980 : Alibi
1982 : A View from the Ground
1983 : Your Move
1984 : Perspective
1994 : Hourglass
1998 : Human Nature
2002 : Holiday Harmony
2007 : Here and Now
2011 : Back Pages
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Compilations

1975 : History: America’s Greatest Hits
1991 : Encore: More Greatest Hits
1992 : Ventura Highway & Other Favorites
1995 : King Biscuit Flower Hour
2000 : Highway: 30 Years of America
2001 : The Definitive America
2002 : The Complete Greatest Hits
2015 : The Warner Bros. Years 1971-1977
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Albums live

1977 : America Live
1985 : In Concert
1995 : Horse with No Name
1995 : In Concert (King Biscuit)
2002 : The Grand Cayman Concert
2008 : Live in Concert: Wildwood Springs
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Site de référence : www.venturahighway.com

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