1989 : Mano Negra > King Kong Five


Mano Negra - King Kong Five extrait de l'album Puta's FeverAprès la claque Patchanka, la Mano Negra nous sort une nouvelle auberge espagnole musicale Puta’s Fever.

Ce collectif musical coloré et sur-vitaminé nous fait faire un tour du monde à 200 à l’heure dont on ne rentre pas indemne. Ce mélange de rock, punk, ska, reggae, salsa, bossa… en Français, Arabe, Espagnol, Anglais… écrase tout sur son passage dans une orgie musicale chaude et festive.

Mano Negra : Une putain de fièvre qui ne tombe pas

Avec ce deuxième album punk rock rap, le succès est encore plus grand et notamment avec les singles King Kong Five et Pas assez de toi ; sans oublier Sidi ‘h’ Bibi qui ne passe pas sur les radios françaises parce que nous sommes en pleine guerre du Golfe.

Le groupe reçoit le Bus d’Acier en 1990 pour Puta’s Fever et après une tournée française de 50 dates, ils partent aux États-Unis pour faire la 1re partie de la tournée d’Iggy Pop. Mais cette bite d’Iggy fait sa star et refuse à la Mano des balances et des éclairages différents. Après nombre de prises de têtes, la Mano restera dégoûté par les caprices de l’Iguane qui devait tout simplement être jaloux de se faire humilier par la classe des frenchies, c’est mon avis et cela n’engage que moi.

Bref, passons aux choses sérieuses, ci joint le King Kong Five qui est l’un des morceaux les plus connus du groupe, et que Manu Chao continue à chanter dans une version différente. On la retrouve dans ses albums live : Radio Bemba Sound System et Baionarena.

Paroles de King Kong Five de la Mano Negra

Now listen to the beat
The beat of the song song
Buzzing in my head head like a bum dumb
Now listen to the beat
The beat of the song
Buzzing in my head head head like a bum dumb
Twists and jerks (they) do the boogie
Like one big flop
They don’t know about the soul wine habit club
I sing my song and I’m a rocker
Burnin up with with the puta’s fever
Listen to the beat beat beat
The beat of the song song
Buzzing in my head head head like a bum dumb
Listen to the beat beat beat
The beat of the song song
Buzzing in my head head head
Twits and jerks they do the boogie like
Twits and jerks they do the boogie like
Twits and jerks they do the boogie like,
King Kong Five…

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1989 : Noir Désir > Aux sombres héros de l’Amer

Bertrand Cantat, fan de Jim Morrison, au point de copier ses pantalons de cuir et ses colliers indiens, est originaire de Bordeaux comme son ami Serge Teyssot-Gay avec qui il forme Noir Désir.

Après avoir sorti un premier album « Où veux-tu qu’je r’garde ?« , le succès vient avec l’album suivant, « Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient) » et son titre phare « Aux sombres héros de l’amer« .

Mais ce single qui n’est pas représentatif de l’album, a offert à Noir Désir une notoriété qui les inquiète. En effet, le public croit que c’est une chanson de marins, alors qu’en fait c’est une parabole sur la vie que l’on peut traverser bizarrement… C’est pourquoi, ils décident de ne plus l’interpréter en concert. Quand on regarde le clip ci joint, cela est plutôt trompeur…

Quoi qu’il en soit, Noir Désir reçoit en 89 le bus d’acier pour cet album sombre aux textes élaborés. Subtil mélange de fines mélodies ahurissantes de beauté et de rock âpre et endiablé, c’est un patchwork de situations morbides, de sentiments de peine, de haine et de tristesse sublimés par la voix époustouflante et énergique de Bertrand Cantat.

Lisez bien les paroles maintenant, à la place de chanter seulement le refrain, et comprenez le deuxième sens. Ce n’est pas une chanson des Pogues, ni une chanson à boire, bande d’ignares :

Aux sombres héros de l’amer 
Qui ont su traverser les océans du vide 
A la mémoire de nos frères 
Dont les sanglots si longs faisaient couler l’acide

Always lost in the sea 
Always lost in the sea

Tout part toujours dans les flots 
Au fond des nuits sereines 
Ne vois-tu rien venir ? 
Les naufragés et leurs peines qui jetaient l’encre ici 
Et arrêtaient d’écrire…

Always lost in the sea 
Always lost in the sea

Ami, qu’on crève d’une absence 
Ou qu’on crève un abcès 
C’est le poison qui coule

Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes 
A l’intérieur des foules. 
Aux sombres héros de l’amer 
Qui ont su traverser les océans du vide 
A la mémoire de nos frères 
Dont les sanglots si longs faisaient couler l’acide…

Always lost in the sea 
Always lost in the sea

Jacques Chroniqueur Mazik.info

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