J.J. Cale

J.J. CaleJohn Weldon Cale plus connu sous le nom de J.J. Cale est un chanteur-guitariste américain de Blues-Rock, Americana, Cajun, Swamp-Rock, Country-Rock, Red Dirt né John W. Cale le 5 décembre 1938 à Tulsa dans l’Oklahoma.  Bien qu’il ait toujours fuit le statut de vedette, son influence en tant que musicien a été largement reconnue par des personnalités telles que Neil Young, Eric Clapton ou Mark Knopfler qui le considèrent comme « l’un des artistes les plus importants de l’histoire du rock« . J.J.Cale est l’un des instigateurs du sous genre que l’on appelle désormais le Tulsa Sound, qui s’inspire du blues, du rockabilly, de la country et du jazz.

J.J. Cale en bref

John commence à jouer de la guitare dans des clubs aux alentours de Tulsa dans les années 50 en solo et dans divers groupes, comme Gene Crose & The Rockets ou Johnnie & The Valentines.

En 1958, c’est sous le pseudonyme de Johnny Cale qu’il publie son premier disque et un an plus tard il s’installe à Nashville (Tennessee). Le patron d’une boite de nuit à Hollywood ou il se produit, le Whisky a Go Go, le baptise J.J. Cale afin d’éviter de le confondre avec John Cale membre du groupe The Velvet Underground à l’époque.

Par la suite il retourne  jouer dans des petites salles de Tulsa avec Leon Russell et en 1964 le duo se transforme en trio avec l’arrivée de Carl Radle. Ensemble ils partent pour LA où J.J.Cale travaille un temps en qualité d’ingénieur du son sur des enregistrements de Delaney & Bonnie Bramlett.

En 1966, il intègre le groupe de Psychedelic Rock Leathercoated Minds avec qui il enregistre un unique album A Trip Down the Sunset Strip.

L’année suivante J.J.Cale retourne à Tulsa.

Il signe sur le label Shelter records en 1969 et enregistre son premier album Naturally qui sort en 1972. Son plus grand succès aux États-Unis, « Crazy Mama », atteint la 22ème place Billboard Hot 100 US la même année.

De nombreuses de chansons écrites par J.J.Cale, sont reprises, enregistrées par d’autres artistes et deviennent souvent des tubes comme :

« After Midnight » et « Cocaine » par Eric Clapton,

« Call Me the Breeze » par Lynyrd Skynyrd, John Mayer, Johnny Cash et Bobby Bare,

« Clyde » par Waylon Jennings et Dr. Hook,

« I Got The Same Old Blues » par Captain Beefheart, Lynyrd Skynyrd, Freddie King, Bryan Ferry,

ou encore « Magnolia » par Poco, Beck, Lucinda Williams, Iron and Wine, José Feliciano, Ben Bridwell, John Mayer avec Eric Clapton et Sadie Johnson.

En 2004, J.J.Cale participe au festival Crossroads Guitar de Dallas suivi d’un disque d’or en collaboration avec Eric Clapton et un concert commun le 15 mars 2007 à San Diego en Californie.

En 2008, J.J.Cale obtient un Grammy Award pour cet album, The Road to Escondido en compagnie de son ami de longue date Eric Clapton.

J.J. Cale décède le 26 juillet 2013 au Scripps Memorial Hospital de La Jolla en Californie, victime d’une crise cardiaque.

Discographie de JJ Cale

Studio albums

1972 – Naturally
1972 – Really
1974 – Okie
1976 – Troubadour
1979 – 5
1980 – Shades
1982 – Grasshopper
1983 – JJ Cale N°8
1990 – Travel-Log
1992 – Number 10
1994 – Closer to You
1996 – Guitar Man
2004 – To Tulsa and Back
2006 – The Road to Escondido (avec Eric Clapton)
2007 – Rewind: The Unreleased Recordings
2009 – Roll On

Live album

2001 – Live

Compilations

1984 – Special Edition
1997 – Anyway the Wind Blows: The Anthology
1998 – The Very Best of J. J. Cale
2000 – Universal Masters Collection
2003 – After Midnight (en Allemagne)
2006 – The Definitive Collection
2006 – Collected (avec des bonus, uniquement aux Pays-Bas)
2007 – Rewind: The Unreleased Recordings
2011 – The Silvertone Years (1989–1992)

Collaborations

1965 – Leon Russell, Everybody’s Talkin about the Young – Dot
1966 – The Surfaris, Chicago Green/ShowBiz – Dot
1967 – The Leathercoated Minds, A Trip Down The Sunset Strip – Viva
1968 – Sonny Curtis, Sonny Curtis – Viva
1970 – Don White, Overtime – Dot
1973 – Art Garfunkel, Angel Clare – CBS
1973 – Leon Russell, Hank Wilson’s Back – Shelter
1973 – Bob Seger, Back in ’72 – Palladium/Reprise
1973 – Jimmy Rogers, Gold Tailed Bird – Shelter
1974 – Leon Russell, Stop All That Jazz – Shelter
1975 – Leon Russell, Will o’ the Wisp – Shelter
1976 – Maria Muldaur, Sweet Harmony – Warner
1978 – Jessi Colter, That’s the Way a Cow-boy Rocks – Capitol
1978 – Gordon Payne, Gordon Payne – A&M
1978 – Neil Young, Comes a Time – Reprise
1978 – Eddy Mitchell, Après minuit – Barclay
1978 – Jonas Band Fjeld, Back In the USA – Mercury
1979 – Lee Clayton, Naked Child – Capitol
1980 – Don Schlitz, Dreamers Matinee – Capitol
1980 – Lawler & Cobb, Men From Nowhere – Elektra
1984 – Christine Lakeland, Veranda – Comet
1989 – Usual Suspects, Goodbye – Suspex
1990 – Emile Wandelmer, Lover’s Café – WEA
1990 – Christine Lakeland, Fireworks – Loft
1991 – Paul Simon, Rhythm of the Saints – CBS
1992 – John Hammond, Got Love If You Want It – Pointblank
1993 – John Hammond, Trouble No More – Pointblank
1993 – Christine Lakeland, Reckoning – SkyRanch
1994 – Ben Keith, Seven Gates – Reprise
1994 – The Tractors, The Tractors – Arista
2006 – Tony Joe White, Uncovered – Swamp Records
2010 – Eric Clapton, Clapton – Reprise Records.
2013 – Eric Clapton, Old Sock – Bushbranch
2016 – Eric Clapton, I Still Do – Bushbranch

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Zachary Richard




Zachary RichardZachary Richard a grandi dans une famille Cajun typique, il a appris à parler français avec ses grands-parents qui faisaient partie de la dernière génération francophones en Louisiane. La tradition musicale Cajun et le « parler français » de Louisiane ont considérablement influencé sa carrière. Complètement bilingue, Zachary Richard compose en anglais et en français. Bien que marqué dans la tradition de sa Louisiane, Zachary a su trouver son style personnel.

Les Cajuns sont des « Cousins d’Amérique » réputés pour leur joie de vivre. Ils ont su s’approprier tous les styles musicaux du melting pot louisianais. En effet leur musique est née dans les bayous, au cœur du Pays Cajun. Originaire de France, les Acadiens sont chassés par les anglais des régions situées à l’est du Canada où ils s’étaient initialement implantés. De nature très chaleureuse et conviviale, les Cajuns placent la musique et la danse au cœur de leur culture et de leur vie quotidienne. Ils incorporent à leur musique traditionnelle les instruments et les rythmes des différentes cultures présentes en Louisiane : africaine, indienne, allemande (avec notamment l’accordéon).

De ce grand brassage culturel résulte un nouveau style musical aux chansons mélancoliques et romantiques mais au rythme très entraînant. Toutes les générations participent aux bals, régulièrement organisés en Pays Cajun.

Leur représentant le plus célèbre c’est bien entendu Zachary Richard. Écologiste, activiste culturel, chanteur-compositeur-interprète et poète, les racines de Zachary Richard sont profondément plantées dans sa Louisiane natale, il est né à Lafayette, au cœur du Pays Cajun.

Ses chansons sont fascinantes et passionnantes, chantées en anglais et en français, il est devenu une star du monde francophone, particulièrement en Amérique du Nord. Son style est un mélange des musiques Cajun, Zydeco (Musique des Cadiens et Créoles noirs de Louisiane), Folk-Rock.

Son titre le plus populaire c’est bien sûr Travailler c’est trop dur.

https://youtu.be/-25uR2sm5ts

Il a commencé sa carrière musicale à l’âge de 8 ans en tant que premier soprano du chœur de la cathédrale de Saint John à Lafayette en Louisiane où il a découvert son amour pour le chant.

Après une carrière universitaire au cours de laquelle il a écrit ses premières chansons sur la résistance à la guerre du Viet Nam, Zachary déménage à New York City. C’est là, en 1972, qu’il signe son premier contrat  et enregistre son premier album, High Time, avec les meilleurs musiciens de la place.

L’album n’a pas été publié à l’époque, oublié pendant 30 ans les caves d’Electra Records jusqu’à sa redécouverte en 2000 par Rhino Records.

https://youtu.be/g-BTQE27Oio

En 1973, Zachary part en France accompagné de son partenaire musical, Michael Doucet. C’est dans l’Hexagone qu’il trouve son public et renoue avec ses origines.

De 1976 à 1981, Zachary vit à Montréal et enregistre sept albums (parmi lesquels deux albums d’or) qui fusionnent ses racines Cajun avec le folk-rock moderne.

Au milieu des années 1980, Zachary revient en Louisiane et participe à une autre phase de sa carrière puisqu’il enregistre des chansons en anglais.

Zachary Richard est par ailleurs un fervent défenseur de la langue française en Louisiane. Il est un membre fondateur d’Action Acadienne, une organisation dédiée à la promotion de la langue et de la culture Cajun-Acadienne.

Après les ouragans de 2005 (Katrina & Rita), Zachary s’est profondément impliqué dans les efforts de secours en Louisiane, au Canada et en France. Il s’engage pour la défense de l’environnement naturel en Louisiane.

Discographie de Zachary Richard :

1976 – Bayou des mystères
1977 – Mardi Gras
1977 – Migration
1979 – Allons danser
1980 – Live in Montréal
1981 – Vent d’été
1984 – Zack Attack
1986 – Looking Back
1988 – Zack’s Bon Ton
1988 – Vent d’été
1989 – Mardi Gras Mambo
1990 – Women in the Room
1992 – Snake Bite Love
1997 – Cap Enragé
1999 – Travailler c’est trop dur : Anthologie 1976-1999
1999 – Cœur fidèle
2000 – Silver Jubilee: The Best of Zachary Richard 1978-1998
2004 – High Time – The Elektra Recordings (1973-74)
2007 – Lumière dans le noir
2009 – Last Kiss
2012 – Le Fou
2013 – J’aime la vie