Étiquette : B.O.F.

Peter Brian Gabriel est né le 13 février 1950 à Chobham, dans le Surrey, en Angleterre. Il a grandi dans une famille de classe moyenne à Coxhill, un manoir victorien situé sur la ferme Deep Pool, juste à l’extérieur de Chobham. Son père, Ralph Parton Gabriel (1912-2012), était ingénieur électricien et sa mère, Edith Irene Gabriel (née Allen), était issue d’une famille de musiciens.

Enfant, Peter Gabriel a fréquenté Cable House, une école primaire privée à Woking, dans le Surrey, puis l’école préparatoire St Andrews pour garçons à Horsell, dans le Surrey. Pendant son séjour dans cette dernière, ses professeurs remarquent ses talents de chanteur, mais il opte pour les leçons de piano de sa mère et développe un intérêt pour la batterie. À l’âge de 10 ans, il achète un premier tambour sur lequel il aime taper tout en chantant à tue-tête.

À l’âge de 12 ans, Peter Gabriel a écrit sa première chanson, « Sammy the Slug ». À peu près à cette époque, une tante lui donne de l’argent pour des cours de chant professionnels mais il l’utilise pour acheter le premier album studio des Beatles, « Please Please Me » de 1963. En septembre de cette année, il entre à Charterhouse, une école publique de Godalming, dans le Surrey. Là, il est batteur et chanteur dans son premier groupe, un groupe de trad jazz appelé The Milords (ou M’Lords). Par la suite il joue dans  groupe nommé The Spoken Word.

En 1965, il forme Garden Wall avec ses camarades de classe Tony Banks au piano et Chris Stewart à la batterie. Tony Banks était entré à Charterhouse en même temps que Peter Gabriel mais les deux amis qui ne s’intéressaient que très peu aux activités scolaires, se sont trouvé un intérêt commun dans la musique et ont commencé à écrire des chansons. Lors du dernier concert avant leur séparation, Peter Gabriel, vêtu d’un caftan et de perles, arrose le public de pétales qu’il a cueillies dans les jardins voisins, prémices des facéties qu’il commettra plus tard sur scène…

En 1967, après la dissolution de Garden Wall, Gabriel, Banks et Stewart sont invités par leurs camarades Anthony Phillips et Mike Rutherford à travailler sur une bande de démo. Gabriel et Banks ont contribué à « She Is Beautiful », la première chanson qu’ils ont écrite ensemble. La cassette est envoyée à Jonathan King, ancien élève de Charterhouse devenu musicien, qui est immédiatement enthousiaste, en grande partie grâce à la voix de Gabriel. Il signe le groupe et suggère un nom de groupe, Gabriel’s Angels, mais cette proposition est est rejetée par les autres membres. Ils se contentent de la seconde suggestion de King : Genesis.

Période Peter Gabriel avec Genesis

Après que King leur ait suggéré de s’en tenir à une pop plus directe, Peter Gabriel et Tony Banks écrivent « The Silent Sun », un pastiche des Bee Gees, l’un des groupes préférés de King. C’est devenu le premier single de Genesis, sorti en 1968. Il est inclus dans leur premier album studio, From Genesis to Revelation (1968), dans lequel Gabriel joue de la flûte.

Après l’échec commercial de ce premier jet pas très réussi il faut bien le dire, le groupe se sépare et Peter Gabriel poursuit ses études à Charterhouse. En septembre 1969, Gabriel, Banks, Rutherford et Phillips décident de se consacrer à Genesis à plein temps. Début de 1970, Peter Gabriel joue de la flûte sur Mona Bone Jakon (1970) de Cat Stevens.

Le deuxième album studio de Genesis, Trespass sorti cette année là (qui pour moi est le véritable premier album en fait) marque l’expansion de la production musicale de Gabriel avec l’accordéon, le tambourin et la grosse caisse, et incorpore ses influences de musique soul. Il a écrit les paroles de « The Knife » comme une parodie d’une chanson de protestation. L’album se vend peu et à un moment donné, Peter Gabriel s’assure une place à la London School of Film Technique parce que Genesis « semblait être en train de mourir« . Genesis recrute le guitariste Steve Hackett après que Peter Gabriel ait repéré son annonce dans le magazine Melody Maker.

Sur l’album studio suivant, Nursery Cryme de 1971, Peter Gabriel joue du hautbois. Son ouverture, « The Musical Box », est leur première chanson dans laquelle il a incorporé une histoire et des personnages dans les paroles. Les spectacles de Foxtrot (1972) marquent une évolution importante dans la performance scénique de Peter Gabriel. Il avait commencé à réciter des histoires pour introduire les morceaux, afin de couvrir les silences entre les chansons, pendant que le groupe accordait ses instruments ou que les défauts techniques étaient réparés.

Lors d’un concert à Dublin en septembre 1972, il disparaît du plateau pendant la partie instrumentale de « The Musical Box » et réapparaît vêtu de la robe rouge de sa femme et d’une tête de renard, imitant la pochette de l’album. Il avait gardé cette idée loufoque pour lui car pensant que se collègues du groupe aurait été contre. Malgré la circonspection initiale de ses camarades, l’incident est couvert en première page du Melody Maker, ce qui leur donne une visibilité nationale et leur permet de doubler leur cachet.

L’une des histoires de Peter Gabriel a été imprimée sur les notes de pochette de leur album live, Genesis Live sorti en 1973. À la fin de cette année après le succès de Selling England by the Pound (pour moi probablement l’un des meilleurs albums du groupe) qui était centré sur des thèmes anglais et des références littéraires, on pouvait voir Peter Gabriel grimé d’un maquillage fluorescent et portant une cape et des ailes de chauve-souris pour  » Watcher of the Skies « , un casque, un plastron et un bouclier pour « Dancing with the Moonlit Knight « , divers costumes pour  » Supper’s Ready  » et un masque de vieillard pour  » The Musical Box  » lors des concerts de Genesis à cette époque. 

The Lamb Lies Down on Broadway publié en 1974 est le dernier album studio de Genesis avec Peter Gabriel. Il a conçu l’histoire du voyage spirituel de Rael, un jeune Portoricain vivant à New York, et des incidents et personnages bizarres qu’il rencontre sur son chemin. Les tensions s’intensifient entre les membres du groupe durant cette période car Gabriel veut écrire lui-même toutes les paroles. Il quitte le groupe pour travailler sur un projet de scénario avec le réalisateur William Friedkin mais le projet tombe à l’eau et Gabriel retourne travailler avec Genesis. La naissance difficile de la première fille de Gabriel complique encore les choses, ce qui entraîne des périodes d’absence du groupe. Finalement, Gabriel a tardé à livrer les paroles et s’est appuyé sur les contributions de Banks et Rutherford. Dans les notes de pochette, Gabriel est crédité d’expériences avec des sons étrangers. Il a demandé à Brian Eno de fournir des effets électroniques supplémentaires.
Lors d’un arrêt à Cleveland, Ohio, au début de la tournée de l’album, Gabriel a informé le groupe de son intention de le quitter à la fin de celle-ci.

Les critiques se focalisent souvent sur le côté théâtral de Peter Gabriel au détriment de la performance musicale du groupe considérée comme secondaire, ce qui irrite les autres membres du groupe. La tournée The Lamb Lies Down on Broadway se termine en mai 1975, après quoi Gabriel a écrit un article pour la presse le 15 août, intitulé « Out, Angels Out », expliquant son départ, sa désillusion du métier et son désir de passer du temps avec sa famille.

La nouvelle a stupéfié et pétrifié les fans du groupe. Les commentateurs quant à eux se sont demandé si le groupe pourrait survivre en son absence. Le départ de Peter Gabriel a conduit le batteur Phil Collins à prendre, à contrecœur, la place de chanteur principal après que 400 chanteurs aient été auditionnés sans succès mais Genesis à poursuivi son chemin plus pop-rock avec le succès commercial qu’on lui connait au grand dam des fans de la première heure…

Période Peter Gabriel solo

Peter Gabriel enregistre son premier album solo éponyme en 1976 et 1977 à Toronto et à Londres, avec le producteur Bob Ezrin. Il n’a pas donné de titre à ses quatre premiers albums studio. Tous ont été étiquetés Peter Gabriel, en utilisant la même police de caractères et conçus par le collectif de design graphique britannique Hipgnosis. « L’idée est de le faire comme un magazine, qui ne sortira qu’une fois par an« , précise-t-il en 1978. « C’est donc le même titre, la même typographie au même endroit, seule la photo est différente« . Chaque album s’est cependant vu attribuer un surnom par les fans, généralement en rapport avec la pochette de l’album.

Peter Gabriel (alias Peter Gabriel 1 : Car) est sorti en février 1977 et a atteint la 7e place au Royaume-Uni et la 38e place aux États-Unis. Son single principal, « Solsbury Hill », est une chanson autobiographique sur une expérience spirituelle au sommet de Solsbury Hill dans le Somerset. « Il s’agit d’être prêt à perdre ce que l’on a pour ce que l’on pourrait obtenir … » a déclaré Peter Gabriel. La sortie de cet album a été suivi d’une tournée de 80 dates de mars à novembre 1977 avec un groupe qui comprenait le guitariste Robert Fripp de King Crimson jouant souvent hors scène et présenté comme « Dusty Rhodes« .

Fin 1977, Gabriel commence à enregistrer le deuxième album studio de Peter Gabriel (alias Peter Gabriel 2 : Scratch) aux Pays-Bas, avec Robert Fripp comme producteur. Son titre « Mother of Violence » a été écrit par Peter Gabriel et sa première femme Jill.

Sorti en juin 1978, l’album s’est classé n° 10 au Royaume-Uni et n° 45 aux États-Unis.

Peter Gabriel a enregistré son troisième album studio (alias Peter Gabriel 3 : Melt) en Angleterre en 1979. Il s’était intéressé à la musique africaine et aux boîtes à rythmes et a déclaré plus tard que cet album était sa percée. L’album est considéré comme le premier à utiliser une réverbération à grille sur la batterie, créant ainsi un son distinct. Lors de l’enregistrement de la batterie de « Intruder », l’un des morceaux avec Phil Collins, Gabriel a demandé à Collins de jouer différents rythmes sans utiliser de cymbales pendant plusieurs minutes, ce qui lui a permis de développer d’avantage la chanson. Par la suite le batteur utilisera cet effet gated sur son premier single solo « In the Air Tonight », qui est devenu l’une des signatures sonores des années 1980…

Peter Gabriel signe un contrat d’enregistrement avec Mercury Records. Sorti en mai 1980, l’album a été numéro 1 au Royaume-Uni pendant trois semaines. Aux États-Unis, il a atteint la 22e place. Les singles « Games Without Frontiers » se sont classés à la quatrième place et « Biko » à la 36e place au Royaume-Uni. Après une poignée de spectacles en 1979, Peter Gabriel a fait une tournée de soutien pour l’album de février à octobre 1980. Cette tournée marque le premier cas de crowd surfing de Gabriel, lorsqu’il se laisse tomber dans le public en position de crucifix. Cette acrobatie est devenue un élément essentiel de ses concerts.

Sur Peter Gabriel four (alias Peter Gabriel 4 : Security), son quatrième album solo, il assume une plus grande responsabilité qu’auparavant en matière de production. Cet opus a été enregistré en 1981 et 1982, uniquement sur bande numérique, avec un studio mobile stationné à son domicile, Ashcombe House, dans le Somerset. Sorti en septembre 1982, il a atteint la sixième place au Royaume-Uni et la 28e aux États-Unis. Le deuxième single, « Shock the Monkey », est devenu le premier succès de Gabriel dans le top 40 aux États-Unis, atteignant la 29e place. Pour assurer la distribution américaine, Gabriel a signé avec Geffen Records, qui , à l’insu de l’artiste, a intitulé son album Security pour le différencier des trois premiers. La tournée en 1982 a duré un an, elle est devenue sa première à faire être faire du profit.

En 1983, Gabriel compose et enregistre la bande originale totalement instrumentale du film Birdy du réalisateur Alan Parker, coproduit par Daniel Lanois et sorti en de 1984. Birdy est la première occasion pour Peter Gabriel de travailler avec le producteur et multi-instrumentiste franco-canadien Daniel Lanois, qui coproduira par la suite les deux albums So et US. Il permet à Peter Gabriel de déployer son sens créatif sans aucune pression commerciale et comporte un certain nombre de morceaux construits à partir d’éléments de morceaux existants de son troisième et quatrième albums solo.

So est sorti en mai 1986 et a atteint la première place au Royaume-Uni et la deuxième aux États-Unis. Il reste l’album le plus vendu de Peter Gabriel avec plus de 5 millions d’exemplaires vendus rien qu’aux États-Unis. Il a produit trois singles qui se sont classés dans le top 20 au Royaume-Uni : « Sledgehammer », « Big Time » et « Don’t Give Up », un duo avec Kate Bush. Le premier s’est hissé à la première place du Billboard Hot 100 américain, le seul single de la carrière de Gabriel à y parvenir. Il a détrôné « Invisible Touch » de Genesis, son ancien groupe, de la première place, qui était aussi leur seul N°1 aux USA. Au Royaume-Uni, le single a atteint la quatrième place. En 1990, le magazine Rolling Stone a classé So à la 14e place de sa liste des « 100 meilleurs albums des années 80 ». « Sledgehammer » a connu un succès particulier, traitant du sexe et des relations sexuelles par le biais de sous-entendus lyriques. Son célèbre clip est le fruit d’une collaboration entre le réalisateur Stephen R. Johnson, Aardman Animations et les frères Quay et a remporté un record de neuf MTV Video Music Awards en 1987. En 1998, il a été désigné par MTV comme la vidéo animée numéro un de tous les temps. So a valu à Gabriel deux victoires aux Brit Awards de 1987 pour le meilleur artiste solo masculin britannique et la meilleure vidéo britannique (pour « Sledgehammer »). Il a été nominé pour quatre Grammy Awards : Meilleure performance vocale rock masculine, chanson de l’année et disque de l’année pour « Sledgehammer », et album de l’année pour So. À la batterie sur cet album, le batteur français Manu Katché.

En 1988, Peter Gabriel est engagé comme compositeur pour le film de Martin Scorsese La dernière tentation du Christ (1988). Il a travaillé sur la bande originale du film pendant quatre mois supplémentaires afin de développer d’avantage ses idées inachevées. La bande originale du film est sortie sous le nom de Passion en juin 1989. Elle a valu à Gabriel un Grammy Award pour la meilleure performance New Age et une nomination pour un Golden Globe pour la meilleure musique originale de film.

En 1990, Gabriel a sorti son premier album de compilation, Shaking the Tree : Sixteen Golden Greats, qui s’est vendu à 2 millions d’exemplaires aux États-Unis.

De 1989 à 1992, Peter Gabriel a enregistré la suite de So, intitulée Us. Dans cet album, Il aborde des thèmes personnels, notamment l’échec de son premier mariage, la psychothérapie et la distance croissante entre lui et sa fille aînée. Son introspection dans le contexte de l’album Us est visible dans le premier single « Digging in the Dirt » réalisé par John Downer. Accompagnée d’une vidéo inquiétante montrant Gabriel couvert d’escargots et de feuillages divers, cette chanson fait référence à la psychothérapie qui a occupé une grande partie du temps de Gabriel depuis l’album studio précédent. Dans « Come Talk to Me », réalisé par Matt Mahurin, Peter Gabriel décrit sa lutte pour communiquer avec sa fille, avec les chœurs de Sinéad O’Connor. La chanteuse irlandaise a également prêté sa voix à « Blood of Eden », réalisé par Nichola Bruce et Michael Coulson, le troisième single extrait de l’album, qui traite une fois de plus des difficultés relationnelles, en s’inspirant cette fois de « la côte d’Adam ». Le résultat est l’un des albums les plus personnels de Gabriel. L’album rencontre moins de succès que So, atteignant la deuxième place du classement des albums des deux côtés de l’Atlantique, et ayant un impact modeste sur le classement avec les singles « Digging in the Dirt » et le plus funky « Steam », qui évoque des souvenirs de « Sledgehammer ».

La sortie de cet album et suivie du Secret World Tour, utilisant d’abord la claviériste de tournée Joy Askew pour chanter la partie de O’Connor, puis la chanteuse en personne pendant quelques mois. Elle quitte cependant la tournée et est remplacée par Paula Cole, cette dernière apparaissant sur les enregistrements de la tournée : un double album Secret World Live, et une vidéo de concert également appelée Secret World Live, tous deux sortis en 1994. Gabriel a remporté trois autres Grammy Awards, tous dans la catégorie des vidéos musicales. Il a remporté le Grammy Award de la meilleure vidéo musicale de format court en 1993 et 1994 pour les vidéos de « Digging in the Dirt » et « Steam » respectivement. Gabriel a également remporté le Grammy Award 1996 de la meilleure vidéo musicale longue durée pour sa vidéo Secret World Live.

Up, le premier album studio complet de Gabriel en une décennie, est sorti en septembre 2002. Il avait pourtant commencé à y travailler dès 1995, mais la production a été interrompue trois ans plus tard pour se consacrer à d’autres projets et collaborations. Le travail a repris en 2000, date à laquelle Gabriel avait 130 chansons potentielles pour l’album, et il a passé presque deux ans dessus avant que la direction de Virgin Records ne le pousse à le terminer. Up a atteint la 9e place aux États-Unis et la 11e au Royaume-Uni, et a été soutenu par une tournée mondiale avec un groupe comprenant la fille de Peter Gabriel, Melanie, aux chœurs.

En novembre 2006, le septième sommet mondial des lauréats du prix Nobel de la paix à Rome a remis à Gabriel le prix de l’Homme de la paix. Ce prix, remis par l’ancien secrétaire général de l’URSS et lauréat du prix Nobel de la paix, Mikhaïl Gorbatchev, et par Walter Veltroni, maire de Rome, est une reconnaissance de l’importante contribution de l’artiste et de son travail en faveur des droits de l’homme et de la paix. Le prix a été remis dans la salle Giulio Cesare du Campidoglio à Rome. À la fin de l’année, il a reçu le Q magazine Lifetime Achievement Award, qui lui a été remis par le musicien américain Moby. Dans une interview publiée dans le magazine pour accompagner le prix, la contribution de Gabriel à la musique a été décrite comme « vaste et durable« .

En juin 2008, Gabriel a sorti Big Blue Ball, un album de divers artistes collaborant les uns avec les autres dans ses Real World Studios au cours de trois étés dans les années 1990. Il a planifié la sortie de l’album aux États-Unis sans l’aide d’un label ; il a réuni 2 millions de livres sterling pour l’enregistrement et la distribution de l’album avec Ingenious Media, la sortie mondiale étant assurée par Warner Bros. Records.

Peter Gabriel a contribué à la bande originale de WALL-E en 2008 avec Thomas Newman, notamment à la chanson de clôture du film, « Down to Earth », pour laquelle ils ont reçu le Grammy Award de la meilleure chanson écrite pour un film, la télévision ou un autre média visuel. La chanson a également été nominée pour le Golden Globe Award de la meilleure chanson originale et pour l’Academy Award de la meilleure chanson originale.

En 2009, Peter Gabriel a enregistré Scratch My Back, un album de reprises de chansons de divers artistes, dont David Bowie, Lou Reed, Arcade Fire, Radiohead, Regina Spektor et Neil Young. Le concept initial prévoyait que Peter Gabriel reprenne la chanson d’un artiste si celui-ci reprenait à son tour l’une des siennes pour un album sorti simultanément sous le nom de I’ll Scratch Yours, mais plusieurs participants ont décliné ou ont tardé à livrer et le projet a été mis en attente. Gabriel a évité d’utiliser la batterie et la guitare au profit d’arrangements orchestraux, et a modifié sa méthode habituelle d’écriture de chansons en finissant d’abord le chant puis la chanson, pour laquelle il a collaboré avec John Metcalfe. Sorti en février 2010, Scratch My Back a atteint la 12e place au Royaume-Uni. Gabriel a effectué une tournée mondiale avec le New Blood Tour de mars 2010 à juillet 2012 avec un orchestre de 54 musiciens et sa fille Melanie et l’auteur-compositeur-interprète norvégien Ane Brun aux chœurs. La suite, And I’ll Scratch Yours, est sortie en septembre 2013.

En 2014, Gabriel a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en tant qu’artiste solo par Chris Martin, le leader de Coldplay. Ils ont interprété ensemble la chanson « Washing of the Water » de Peter Gabriel. Il a interprété « Heroes » de David Bowie avec un orchestre lors d’un concert à Berlin pour commémorer le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin en novembre 2014.

En juin 2016, est sorti le single « I’m Amazing ». La chanson a été écrite plusieurs années auparavant, en partie en hommage au boxeur Muhammad Ali. Ce mois-là, Peter Gabriel s’est lancé dans une tournée commune avec Sting intitulée The Rock Paper Scissors North American Tour.

Peter Gabriel réapparaît en 2019 avec la sortie de Rated PG, une compilation de chansons qui ont été créées pour des bandes originales de films tout au long de sa carrière. La sélection de chansons s’étend sur plus de 30 ans et comprend des titres qui n’avaient jamais été publiés sur un album officiel de Gabriel auparavant, notamment « Down to Earth » (de WALL-E) et « That’ll Do » (de Babe : Pig in the City), une collaboration avec Randy Newman nommée aux Oscars. Initialement, l’album n’est sorti qu’en vinyle à l’occasion du Record Store Day, le 13 avril, mais il est finalement sorti sur les services de streaming numérique plus tard dans le mois. Plus tard la même année, Peter Gabriel a publié une autre version numérique le 13 septembre intitulée Flotsam and Jetsam, une collection de faces B, de remixes et de raretés qui couvrent toute sa carrière solo de 1976 à 2016, y compris son premier enregistrement solo, une reprise de la chanson des Beatles « Strawberry Fields Forever ».

En novembre 2022, Gabriel a annoncé son prochain « i/o The Tour » pour le printemps 2023 à travers plusieurs villes européennes, avec des dates ultérieures à confirmer pour la partie nord-américaine de la tournée à la fin de l’été/automne 2023. Cette annonce a également confirmé le nom de l’album à venir, qui sera stylisé comme i/o. Le premier extrait de l’album, « Panopticom (Bright Side Mix) », est sorti en version numérique le 6 janvier 2023. Un nouveau morceau de l’album sera publié à l’occasion de chaque pleine lune de 2023, ainsi qu’à chaque nouvelle lune de 2023, en commençant par le Dark Side Mix de Panopticom.

Gabriel s’est marié deux fois et a quatre enfants. En 1971, à l’âge de 21 ans, il a épousé Jill Moore, fille de Philip Moore, baron Moore of Wolvercote. Ils ont eu deux filles, Anna-Marie (née en 1974) et Melanie (née en 1976).

Anna-Marie est une cinéaste qui a filmé et réalisé les DVD live de Gabriel, Growing Up on Tour : A Family Portrait (2003) et Still Growing Up : Live & Unwrapped (2005).

Melanie est une musicienne qui a été choriste dans le groupe de son père de 2002 à 2011. Les deux filles apparaissent dans la séquence finale de la vidéo de la chanson « Sledgehammer » de leur père.

Le mariage de Gabriel devient de plus en plus tendu, culminant avec la liaison de Moore avec David Lord, le coproducteur du quatrième album studio de Gabriel. Cela se termine par un divorce en 1987 et Gabriel traverse une période de dépression et suit des séances de thérapie pendant six ans.

Pendant un certain temps après son divorce, Gabriel a vécu avec l’actrice américaine Rosanna Arquette. En 2021, la chanteuse irlandaise Sinéad O’Connor a déclaré qu’elle avait entretenu une relation intermittente avec lui à la suite de son divorce, et que la fin de cette relation, due à son insatisfaction face au manque d’engagement, lui a inspiré son propre single « Thank You for Hearing Me ».

Gabriel a épousé Meabh Flynn en 2002. Ils ont deux fils, nés en 2001 et 2008.
Il réside dans le Wiltshire depuis de nombreuses années et dirige Real World Studios depuis Box, Wiltshire. Il vivait auparavant dans la vallée de Woolley, près de Bath, dans le Somerset.

En 2010, il a rejoint une campagne visant à stopper le développement agricole dans la vallée, qui avait également inspiré son premier single solo, « Solsbury Hill », en 1977.

Discographie solo

1977 : sans titre, dit Car ou Peter Gabriel 1.
1978 : sans titre, dit Scratch ou Peter Gabriel 2
1980 : sans titre, dit Melt ou Peter Gabriel 3
1982 : sans titre, dit Security ou Peter Gabriel 4
1986 : So
1992 : Us
2002 : Up
2009 : Scratch My Back
2011 : New Blood
2013 : And I’ll Scratch Yours
2023 : i/o (à venir)

Sans compter des albums live, des compilations et d’innombrables collaborations…

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