Mais bon sang, ou avais-je la tête ? Oublier l’album de Gong en 2000 avec Zero to Infinity, c’est comme oublier mon anniversaire.
Je me permets donc cette transgression, pour le retour des aventures mythique de «Zero the hero» dans «Radio Gnome Invisible». Commencé avec «Flying Teapot» en 73, «Angel’s Egg» en 73, «You» en 74, puis avec «Shapeshifter» en 92, nous voilà donc revenu dans l’univers psychédélique de notre héro Zero.
Pour rappel, Zero the Hero meurt à la fin de Shapeshifter. Il jouit maintenant d’une existence virtuelle en tant que androïd-sphéroïd-zeroïd. Avec l’aide d’un étonnant animal appelé Gongalope, il découvre que toute la sagesse de l’univers est en lui. Devenu un être spirituel aux confins du cosmos, il pratique le Lafta Yoga, l’art de faire du thé, le bodilingus avant de devenir « Un » dans un temple invisible.
Dans le plus pur style planant de gong et de son jazz rock psychédélique, «The Invisible Temple» est une jam session dans la même veine que «You Never Blow Yr Trip Forever» sur «You».
Avec cet album «Zero to Infinity», c’est un retour aux sources et en forme des anciens de la période 67-76 de Gong. Composé de vieux amis avec Didier Malherbe, qui reste le meilleur flûtiste de rock, de Mike Howlett toujours aussi agile à la guitare et basse, de Gilli Smyth à la voix aérienne et au space whisper et bien évidemment du maître de cérémonie Daevid Allen qui est et restera dans l’au-delà : Daevid Allen.
Sur la planète Gong, il y a toujours et encore la folie vaporeuse, des glissando aériens, des voix spatiales, de la musique céleste, des murmures cosmiques, des cuivres éthérés et de l’humour halluciné.
Gong n’est pas mort, vive Gong
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Pionniers de la scène Krautrock, les musiciens ont toujours rejeté les influences américaines et incorporé des éléments de musique minimaliste et de World-Music dans leurs compositions toujours très progressives.
Can en bref
Holger Czukay et Irmin Schmidt furent tout deux élèves de Karlheinz Stockhausen et Can a naturellement hérité de cette influence. Michael Karoli fut élève de Holger Czukay et a apporté l’influence de la musique tzigane à travers ses études ésotériques. Le batteur Jaki Liebezeit quant à lui est issu d’une solide formation jazz. Le groupe devait à l’origine s’orienter vers la musique ethnique par conséquent lorsque Can a décidé de se diriger vers le Garage-Rock, David Johnson s’en est allé.
Cette tendance World-Music réapparaîtra sur des albums comme Ege Bamyasi, Future Days et Saw Delight, ainsi que par l’apport de nouveaux membres de différentes nationalités au sein de la formation.
https://youtu.be/8QgOGl5Oes0
Les premières influences rock du groupe incluent The Beatles et The Velvet Underground ainsi que Jimi Hendrix, Sly Stone et Frank Zappa. Les membres du groupe reconnaissent qu’aux débuts de Can certaines de leurs compositions comme par exemple « Father Can not Yell » ont été largement inspirées par le Velvet.
La voix de Malcolm Mooney a été comparé à celle de James Brown (idole des membres du groupe) et leur premier style musical bien enraciné le rock psychédélique a suscité des comparaisons avec Pink Floyd.
A l’instar de leurs homologues de la scène Krautrock de la fin des années 1960 et au début des années 1970, c’est bien le rock-progressif anglais qui les inspirait.
La musique de Can est construite autour d’improvisations très libres, retravaillées en studio par la suite, qu’Holger Czukay, bassiste du groupe, qualifie lui-même de « compositions instantanées ».
Le groupe a connu quelques succès occasionnels, notamment avec les chansons Spoon et I Want More, toutes deux entrées dans les charts allemands.
En outre, à travers ses albums Tago Mago publié en 1971 et Ege Bamyasi sorti en 1972, Can a exercé une influence considérable sur la musique d’avant-garde, le rock expérimental, l’ambient, la new wave et la musique électronique.
En effet, de nombreux groupes post-punk comme The Fall, Public Image Ltd., Siouxsie and the Banshees, Joy Division, Suicide, This Heat mais également David Bowie, Talking Heads, The Stone Roses, Talk Talk, Radiohead et Primal Scream citent volontiers Can parmi leurs influences.
Brian Eno a réalisé un court-métrage en hommage à Can avec la participartion de John Frusciante des Red Hot Chili Peppers dans lequel Can se voit décerner le prix de meilleur groupe d’Allemagne.
John Lydon, ancien membre des Sex Pistols, fonde Public Image Ltd. sur le même modèle que le groupe allemand et réalise un certain nombre de collaborations avec les membres de Can.
Radiohead reprend le titre Thief et The Jesus and Mary Chain joue régulièrement une reprise de Mushroom lors de ses concerts.
Personnellement certains des morceaux de Can me rappellent un peu ce qu’on faisait au sein de mon groupe Œil de Bluff à la fin des années 70, de longues (pour ne pas dire interminables) improvisations guitare, basse, batterie … Ne cherchez pas il n’existe aucun enregistrement officiel… 😉
Membres principaux de Can
Holger Czukay – basse
Michael Karoli – guitare, chants, violon
Jaki Liebezeit – batterie, percussions
Irmin Schmidt – claviers, chant
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