Styx

Styx est un groupe de rock américain originaire de Chicago formé en 1972 qui s’est rendu célèbre grâce à ses albums sortis à la fin des années 70 et au début des années 80. Leur style spécifique est un mélange de guitare hard-rock pondéré par une guitare acoustique, des synthétiseurs mélangés au piano acoustique, des ballades puissantes et enjouées incorporant des éléments d’art rock très théâtral et d’Arena-rock à l’instar de groupes comme Rush, Journey  ChicagoForeigner, Boston ou même Yes. Styx devient une référence du rock progressif dans les années 1970 mais commence à flirter avec le genre pop rock et soft rock au courant des années 80.

Styx en bref

En 1961,  les frères jumeaux Chuck (bassiste) et John Panozzo (batteur) âgés de 12 ans commencent à faire de la musique avec leur voisin de 14 ans, Dennis DeYoung (chanteur et claviériste) à Chicago. Ce premier groupe prend le nom de The Tradewinds. En 1965 le groupe devient TW4 (There Were 4) abandonnant le nom de  The Trade Winds à un autre groupe ayant acquis une renommée nationale. En 1969 ils sont rejoints par John Curulewski, un guitariste folk. TW4 devient un quintet lorsque le guitariste de hard rock James « J.Y. » Young se joint à l’aventure en 1970.

En 1972 le groupe signe chez Wooden Nickel Records, change de nom pour Styx, selon Dennis DeYoung sans signification particulière mais simplement parce que c’était la seule proposition qui faisait l’unanimité entre les membres.

Le combo sort quatre albums Styx I en 1972, Styx II et The Serpent Is Rising en 1973 puis Man of Miracles en 1974. Ces albums très prog-rock incorporant pléthore de guitares, de batteries et de percussions, envolées de claviers et de vocalises permettent au groupe de se forger une bonne réputation dans la région de Chicago sans vraiment se faire connaitre au delà de leur région d’origine malgré le tube « Best Thing » qui est resté dans le « Hot 100 » du Billboard pendant 6 semaines. Le single suivant est une reprise du tube « Lies » des Knickerbockers. La ballade « Lady » qui figure sur Styx II est largement diffusée sur les ondes, l’album devient disque d’or.

Styx signe chez A&M Records et sort l’album Equinox en 1975 qui contient l’hymne rock « Suite Madame Blue », qui vaut enfin au groupe une reconnaissance et une diffusion considérable sur les radios FM. En décembre de la même année, le guitariste John Curulewski quitte le groupe, il est remplacé par Tommy Shaw. L’album suivant Crystal Ball de 1976 rencontre un succès mitigé.

Le septième album de Styx, The Grand Illusion, sorti en juillet 1977 est quant à lui un grand succès puisqu’il devient triple disque de platine.

La fin des années 70 et le début des années 80 marque l’apogée du groupe. Son album de 1978, Pieces of Eight, contient 3 tubes, « Renegade », « Blue Collar Man (Long Nights) » et « Sing for the Day » qui se classent dans les charts.

La ballade « Babe » de DeYoung qui se devient N°1 figure sur l’album Cornerstone sorti en 1979. C’est un an plus tard le plus grand succès international du groupe et le premier single à s’écouler à un million d’exemplaires. L’album comprend également « Why Me » et le très rock « Borrowed Time », co-écrit avec Shaw, plus un morceau plus folk folk « Boat on the River » qui fait un carton en Europe et au Japon.

Des tensions commencent à apparaître au sein du groupe au sujet de la direction musicale après que Young et Shaw se soient opposés à la ballade « First Time » sortie comme deuxième single de l’album Cornerstone.

En janvier 1981, Styx sort Paradise Theatre, un concept-album qui devient leur plus grand succès, se hissant au premier rang du palmarès des albums pop au Billboard avec cinq singles, dont « The Best of Times » de DeYoung et « Too Much Time on My Hands » de Shaw. Cet opus est le quatrième album multi-platine consécutif du groupe.

Tout au long des années 1980, Styx a utilisé le morceau d’ouverture de l’album du Paradise Theatre, « Rockin’ the Paradise » en ouverture de ses concerts.

Comme cela est arrivé à d’autres groupes, certains intégristes religieux ont accusé Styx d’avoir masqué des messages sataniques dans le morceau « Snowblind » (qui dénonce les méfaits de la cocaïne). Ces allégations ont bien entendu été réfutées par le groupe qui s’en est même largement moqué sur scène et lors d’interviews mais comme on le dirait aujourd’hui, « ça a fait le buzz… »

Kilroy Was Here qui suit en 1983 (aussi disque de Platine) est un autre concept-album sous forme d’opéra rock (un peu à la Who) dont l’histoire se déroule dans un futur robotisé et totalitaire où il est interdit de jouer de la musique rock à cause d’un évangéliste charismatique, le Dr Everett Righteous… Probable réaction sous forme de pied de nez du groupe face aux accusations rétrogrades dont il a été victime… Cet opus contient un morceau de James « JY » Young « Heavy Metal Poisoning » dont les paroles sarcastiques se moquent clairement de ces allégations avec notamment un message intentionnellement en latin « annuit coeptis » (Dieu favorise nos entreprises) et « novus ordo seclorum » (Le nouvel ordre mondial) qui se référent à la Déclaration d’indépendance des États-Unis de 1776.

Le guitariste Tommy Shaw quitte le groupe pour se consacrer à sa carrière solo à la fin de la tournée qui a suivi. En 1984, le groupe sort son premier album live, Caught in the Act. Le projet contient un titre studio, « Music Time », qui se classe au Top 40. Un concert de la tournée Kilroy Was Here a été filmé et diffusé en VHS sous le même titre (puis en DVD en 2007) mais au moment de la sortie de l’album, le groupe s’était déjà séparé.

Dennis DeYoung, James « JY » Young et Tommy Shaw sortent une série d’albums solos avec un certain succès. Dennis DeYoung se blesse au dos pendant le tournage d’une vidéo, l’obligeant à se retirer d’une tournée nord-américaine avec Huey Lewis and the News. Tommy Shaw quant à lui assure la première partie des Kinks à l’automne 1984.

À la fin des années 80, la carrière solo des membres de Styx commence à décliner mais le groupe de Tommy Shaw fait tout de même l’ouverture de la plupart des concerts de la tournée américaine Hold Your Fire de Rush de 1987-88.

En 1989, Tommy Shaw forme le groupe Damn Yankees avec Ted Nugent, Jack Blades et Michael Cartellone. En même temps les autres membres de Styx envisagent déjà une reformation…

Styx se réforme donc en 1990, avec cependant un nouveau guitariste,  Glen Burtnik, puisque Tommy Shaw a des engagements avec les Damn Yankees.

Le nouveau line-up sort Edge of the Century dont la ballade de Dennis DeYoung « Show Me the Way » connait un grand succès. S’en suit une tournée de Styx aux États-Unis au printemps et à l’été 1991 mais ce succès est de courte durée puisque le groupe est lâché par sa maison de disque après le rachat d’A&M Records par PolyGram Records, mettant fin à une collaboration de plus de quinze ans.

Des démos intitulées Son of Edge sont enregistrées et présentées à d’autres labels mais avec la percée du style grunge aucun d’eux ne s’intéresse plus à Styx et à l’automne 1991 le groupe est dissout une nouvelle fois.

En 1995 le guitariste Tommy Shaw reforme Styx pour réenregistrer « Lady » et sortir une compilation Styx Greatest Hits. Le batteur Todd Sucherman y a remplacé John Panozzo pour des raisons de santé (problèmes hépatiques) suite auxquelles il décédera un an plus tard.

La tournée « Return to Paradise » de 1996 permet au groupe de renouer avec le succès. L’album live Return to Paradise qui sort en 1997 contient le morceau  « Dear John » en hommage à l’ancien batteur de Styx John Panozzo. L’album connait un succès inattendu et devient disque d’or. Après la sortie de l’album et du DVD, Styx repart en tournée à l’occasion du 20ème anniversaire de The Grand Illusion.

Deux ans plus tard, en 1999, le groupe sort son premier nouvel album studio en près d’une décennie, Brave New World, qui ne rencontre cependant pas le succès escompté.

Une fois de plus des dissensions se font jour lors de l’enregistrement entre Tommy Shaw qui tente d’imposer un style plus contemporain, JY qui préfère transmettre une veine plus hard-rock et les tendances plus pop et mainstream de Dennis DeYoung…

Le bassiste Chuck Panozzo quitte le groupe en 1999 en raison de problèmes de santé (sida).

Le 9 juin 2000, Styx donne un concert avec REO Speedwagon à l’amphithéâtre Riverport qui sort sous forme d’un double CD et d’un DVD commun Arch Allies: Live at Riverport. Chaque groupe édite cependant son propre set comme album séparé avec des morceaux supplémentaires. La version de Styx est intitulée At the River’s Edge : Live in St. Louis.

En 2001, Dennis DeYoung traîne ses anciens camarades en justice pour obtenir le droit d’utiliser le nom du groupe dans le cadre de sa carrière solo, le groupe étant autorisé à conserver le nom « Styx » mais permettant DeYoung de l’utiliser dans des base lines telles que « la musique de Styx » ou « ancien de Styx ». C’est finalement le groupe qui a gain de cause…

La nouvelle formation de Styx sort plusieurs albums live et l’album studio Cyclorama en février 2003 se classe dans le Billboard 200.

Le groupe enchaîne les tournées et participe au Super Bowl à San Diego lors duquel Styx joue une reprise de Queen « We Are the Champions ».

Styx participe au Crossroads Guitar Festival d’Eric Clapton en juin 2004, avec Jeff Baxter comme invité spécial, sur des chansons de Jimi Hendrix, B.B. King et Slim Harpo.

En 2005, Styx publie l’album, Big Bang Theory sur lequel ils font des reprises  de groupe qu’ils apprécient comme « I Am the Walrus » des Beatles, « I Can See for Miles » des Who, « Can’t Find My Way Home » de Blind Faith, « One Way Out » du Allman Brothers Band, « A Salty Dog » de Procol Harum, « Summer in the City » des Lovin’ Spoonful, « Manic Depression » de Jimi Hendrix Experience, « Talkin’ About the Good Times » des Pretty Things, « Locomotive Breath » de Jethro Tull ou encore « Wishing Well » de Free, entre autres…

Parallèlement, DeYoung poursuit sa carrière solo en réarrangeant et interprétant des succès de Styx avec un orchestre symphonique. En 2005, il sort un CD des principaux tubes de Styx réenregistrés lors d’un concert avec un orchestre symphonique intitulé The Music of Styx – Live with Symphony Orchestra.

Par la suite Styx a eu l’occasion de jouer avec différents groupes comme Def LeppardForeigner, Reo Speedwagon, Kansas

En 2017 Styx retrouve sa veine créative et le son qui ont fait son succès il y a quatre décennies avec ses chœurs, ses envolées, ses harmonies et ses synthés qui sont sa marque de fabrique sur le dernier album en date, The Mission, avec Lawrence Gowan à la place Dennis de Young.

 

Membres de Styx

Chuck Panozzo – basse, chœurs
James « J.Y. » Young – guitare,  chant
Tommy Shaw – guitare, chœurs
Todd Sucherman – batterie
Lawrence Gowan – chœurs, claviers
Ricky Phillips – basse, chœurs, guitare

Anciens membres

Dennis DeYoung – chœurs, claviers
John Panozzo – batterie
John « J.C. » Curulewski – guitare, chant, claviers
Glen Burtnik – guitare, chant

Discographie de Styx

Albums studio

 

1972 – Styx
1973 – Styx II
1974 – The Serpent Is Rising
1974 – Man of Miracles
1975 – Equinox
1976 – Crystal Ball
1977 – The Grand Illusion
1978 – Pieces of Eight
1979 – Cornerstone
1981 – Paradise Theater
1983 – Kilroy Was Here
1990 – Edge of the Century
1999 – Brave New World
2003 – Cyclorama
2005 – The Big Bang Theory (Album de reprises de titres classiques du rock)
2017 – The Mission

Albums live

1984 – Caught in the Act
1997 – Return to Paradise
2000 – Arch Allies: Live at Riverport
2001 – Styx World: Live 2001
2002 – At the River’s Edge: Live in St. Louis
2003 – 21st Century Live
2006 – One with Everything: Styx and the Contemporary Youth Orchestra
2012 – The Grand Illusion/Pieces of Eight Live
2015 – Live at the Orleans Arena Las Vegas

Compilations

1977 – Best of Styx
1977 – Styx Radio Special (Double album promotionnel)
1978 – Styx Radio Special (Triple album promotionnel)
1980 – A Collection of Styx (Trois albums Crystal Ball, The Grand Illusion et Pieces of Eight)
1980 – Rock Galaxy – Styx’ (Double album en RFA uniquement)
1980 – Lady
1980 – Radio Sampler and Interview Album (Double album promotionnel)
1986 – A&M Gold Series
1987 – Styx Classics Volume 15
1991 – Styx Radio-Made Hits 1975-1991 – Special Radio Sampler
1992 – Greatest Hits
1995 – Styx Greatest Hits
1996 – Styx Greatest Hits Part 2
1997 – The Best of Times: The Best of Styx
1999 – The Serpent Is Rising / Man of Miracles
1999 – Best of Styx 1973-1974
2000 – Extended Versions – The Encore Collection
2000 – Singles Collection
2001 – Styx Yesterday and Today
2002 – The Best of Styx – The Millennium Collection
2002 – 20th Century Masters
2003 – Rockers
2004 – Come Sail Away – The Styx Anthology
2005 – The Complete Wooden Nickel Recordings
2006 – Gold (Double album)
2010 – Icon
2010 – Icon 2
2010 – Regeneration Volume 1
2011 – Babe The Collection
2011 – Regeneration Volume 2
2011 – Regeneration Volumes 1 and 2 (Les deux premiers albums)
2013 – 5 Classic Albums (Coffret incluant The Grand Illusion, Pieces of Eight, Paradise Theatre, Kilroy Was Here et The Best of Styx – 20th Century Masters The Millennium Collection)
2015 – The A&M Years 1975-1984 (Coffret en édition limitée 9 vinyles parus chez A&M)
2015 – Five Classic Albums (Coffret distribué en Europe réunissant The Grand Illusion, Pieces of Eight, Paradise Theatre, Kilroy Was Here et Cornerstone)

Site de référence www.styxworld.com

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David Bowie

David Robert Jones né à Brixton le 8 Janvier 1947 est un chanteur de rock, compositeur, musicien et acteur anglais plus connu sous son nom d’artiste David Bowie (alias l’homme caméléon). Son premier single sort en 1964, mais il devient célèbre avec le single « Space Oddity » en 1969 et l’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars en 1972. Les albums suivants ont exploré le blue-eyed-soul, l’electronica et la new wave bien avant l’apparition de ces styles musicaux. Actif pendant six décennies il est reconnu comme un innovateur, en particulier pour son travail dans les années 1970. David Bowie décède le 10 janvier 2016 peu après la sortie de son 25ème album studio Blackstar, après une lutte de dix-huit mois contre le cancer. Il remporte à titre posthume le prix du « Best Rock Song » pour « Blackstar » lors de la 59ème cérémonie des Grammy Awards le 12 février 2017.

David Bowie en bref

Dès l’âge de treize ans il est  inspiré par le jazz de la West End. À ses débuts il joue dans des groupes comme The Konrads, The King Bees, The Manish Boys et The Lower Third qui lui ont permit d’intégrer le monde du rock.

Multi-instrumentiste, il joue de la guitare, du piano et du saxophone mais aussi de l’harmonica, de la batterie, du violoncelle, du marimba, de la guitare basse, du koto et du stylophone. Doté d’une vraie « gueule » avec son air androgyne et ses yeux vairons, il en jouera dans les personnages qu’il incarnera sur scène et au cinéma.

En 1966, David Robert Jones prend le pseudo de David Bowie et  Kenneth Pitt devient son manager. Ce n’est qu’en 1969 avec le légendaire Space Oddity que David Bowie rencontre le succès puisque ce single se classe numéro 5 dans les charts au Royaume-Uni. À la fin des années 60, il expérimente le cinéma, le mime et le bouddhisme tibétain. L’album, initialement intitulé David Bowie, puis ensuite Man Of Words, Man Of Music, rend hommage à toutes les influences de la scène artistique de Londres.

En 1971, le premier album de David Bowie, The Man Who Sold The World est le déclencheur de sa carrière.

1972 est l’année où David Bowie commence à avoir un aperçu de la puissance de la pop-music. Au Royaume Uni il devient Ziggy Stardust et joue avec les Spiders from Mars : Mick Ronson à la guitare, Trevor Bolder à la basse et Mick Woodmansey à la batterie.

L’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars est un énorme succès et les tournées s’enchaînent. Des milliers de fans se rassemblent autour du personnage et de l’atmosphère dégagée par Ziggy.

La même année il produit des albums pour Lou Reed (Transformer) et Mott The Hoople (All The Young Dudes). En septembre, Ziggy entame une tournée américaine à guichet fermé.

Au milieu de la fièvre Ziggy, l’album Aladdin Sane sort en avril 1973.

Après avoir arrêté le Show Stardust, il se rend en France pour commencer à travailler sur ses prochains albums. Il sort un album de reprises de titres des années 1960 Pin Ups et produit des artistes tels que Lou Reed ou Mott the Hoople puis tente de mixer le Raw Power d’Iggy and the Stooges. Cette période marque la fin des Spiders from Mars.

En 1974, il entreprend sa plus grande tournée aux Etats Unis. Le double album David Live est enregistré au Tower Theatre de Philadelphie. Dans la foulée il sort Diamond Dogs qui s’inspire de 1984 l’œuvre de Georges Orwell. Cet album décrit une société apocalyptique avec un nouveau personnage, Halloween Jack. C’est aussi la période où le chanteur tombe dans l’ addiction à la cocaïne. Tony Visconti, appelé en renfort, arrive à sauver l’enregistrement de Diamond Dogs et son ambiance glauque semble être appréciée de son auteur qui entre ainsi dans sa période Glam-rock.

À partir de 1975 commencent les années soul-funk et David Bowie publie Young Americans qui est pour lui une véritable renaissance artistique. Le single « Fame », coécrit avec John Lennon, devient numéro un des ventes aux États-Unis.

David Bowie qui est également acteur, incarne le rôle de Thomas Jerome Newton dans le film L’Homme qui venait d’ailleurs (The Man Who Fell to Earth) de Nicolas Roeg. Il joue le rôle d’un extraterrestre tombé sur Terre et qui cherche à rejoindre sa planète. A la fin son personnage devient The Visitor, une future rock-star.

Station to Station sorti en 1976 est lié au film L’Homme qui venait d’Ailleurs mais David Bowie étant en pleine toxicomanie, ne se souviendra même plus avoir enregistré les chansons. L’album est malgré tout un succès commercial. Une tempête médiatique s’abat sur David Bowie, qui, sous l’effet de la drogue, tient des propos déplacés sur le IIIème Reich et compare notamment Hitler à Mick Jagger. David Bowie se ressaisit cependant assez rapidement et en 1977 il séduit même de nouveaux fans grâce à la trilogie Low, Heroes et Lodger avec Brian Eno, ancien membre de Roxy Music.

C’est à cette époque qu’il rencontre Iggy Pop à Berlin, pour qui il devient un véritable mécène pour ne pas dire protecteur,  et qui lui produit les albums The Idiot et Lust for Life. L’effet allemand ne tarde pas à porter ses fruits et David Bowie commence à être apprécié par un nouveau public européen au détriment de ses fans américains. Heroes est totalement créé à Berlin. Une partie de Low est produite en France et Lodger est enregistré en partie en Suisse.

Après avoir quitté Berlin, il incarne John Merrick dans le spectacle The Elephant Man à Broadway. Il joue également son propre rôle dans le film Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée… d’Ulrich Edel.

En 1980 le succès est planétaire pour David Bowie, notamment grâce à l’album Scary Monsters dont les ventes atteignent des sommets dans presque tous les pays d’Europe. Dans le même temps David Bowie compose et enregistre un single avec Queen : Under Pressure.

La sortie de Let’s Dance en 1983 lui permet de toucher un public beaucoup plus large, cet album s’écoule à plus de 14 millions d’exemplaires. Son succès est à son summum et David Bowie se produit désormais dans des stades devant  150.000 spectateurs.

L’album suivant, Tonight sorti en 1984, manque malheureusement d’originalité, même si les ventes du single « Blue Jean » sont soutenues.

Never Let Me Down de 1987, est un album plus rock mais le succès n’est pas à la hauteurs des attentes. La tournée mondiale Glass Spider Tour qui suit est un échec.

En 1988 il fonde le groupe Tin Machine avec lequel il sort trois albums qui marquent pour David Bowie une renaissance au début des années 1990.

David Bowie participe au concert The Freddie Mercury Tribute qui se déroule le 20 avril 1992. Il y interprète Under Pressure, All the Young Dudes puis Heroes. Lors de cet événement David Bowie récite le Notre Père à genoux sur scène devant un public médusé.

Black Tie White Noise en 1993 est un album plus « dance » qui déçoit ses fans.

Il faut attendre 1995 pour revoir le succès se faire jour, la sortie de Outside est en effet appréciée par les fans de David Bowie. Lors de la tournée qui suit, David Bowie permet à un jeune groupe de se faire connaitre en assurant sa première partie : Placebo.

En 1997 sort Earthling. L’album est un mélange de rock parfois punk, jungle, techno et drum’n’bass. Au courant de la même année, à l’occasion de ses 50 ans, il donne un concert prestigieux au Madison Square Garden de New York, accompagné d’une pléiade d’artistes comme Frank Black, Foo Fighters, Robert Smith, Sonic Youth, Lou Reed et Billy Corgan.

David Bowie participe à la bande originale du jeu vidéo The Nomad Soul dans lequel il incarne aussi deux personnages : le charismatique Boz, chef des Éveillés et le chanteur d’un groupe interdit par les autorités. Le joueur peut assister à trois concerts virtuels de l’avatar de David Bowie et acheter les chansons de l’album Hours, sorti en 1999 comme le jeu vidéo.

En 1999-2000 il travaille sur Toy, un album constitué de ré-enregistrements de chansons de sa période pré-David Bowie mais il ne sortira jamais officiellement. Il a cependant été diffusé sur Internet en 2011. Trois nouveaux morceaux de ces sessions l’ont conduit à l’album Heathen de 2002.

En effet, peu après l’enregistrement de Toy, David Bowie sort deux albums, Heathen en 2002 et Reality publié en 2003. Ces deux albums sont produits par Sony, Columbia et Iso. Après la sortie de Reality, David Bowie part en tournée mondiale, la première depuis 1997. Pour des raisons de santé, plusieurs dates de concerts sont toutefois reportés en décembre 2003. Cela n’empêche pas David Bowie de poursuivre sa tournée jusqu’à la mi-2004.

Lorsque Bowie entament une tournée des festivals d’été en Europe, les quinze dernières dates sont annulées car il doit subir en urgence une angioplastie.

Après cela David Bowie n’enregistre plus et ne donne plus de concerts. Il a toutefois enregistré quelques duos avec le groupe de rock américain TV on the Radio ou le groupe danois Kashmir, et fait quelques apparitions sur scène, avec le groupe canadien Arcade Fire.

En 2008 il a l’opportunité de collaborer à l’album de Scarlett Johansson et continue à faire des apparitions, comme au Festival de TriBeCa, le 22 avril 2008.

Live at Santa Monica qui sort en 2008 est en fait une réédition du concert de Ziggy Stardust enregistré en 1972.

David Bowie a été l’un des musiciens de roc les plus influents des années 1970 jusqu’à sa disparition. Il a vendu environ 136 millions d’albums dans sa carrière et a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame. En plus de sa carrière musicale, il a connu le succès en tant que peintre, web-designer, sculpteur, acteur sur les planches et au cinéma dans de nombreux films.

Il est reconnu comme l’une des principales sources d’inspiration du nouveau mouvement romantique et futuriste et du développement ultérieur de la musique électronique.

Sur scène David Bowie a souvent emprunté au mondes de l’art, du mime et du théâtre direct et son personnage le plus célèbre est bien sûr Ziggy Stardust mais il a également incarné Halloween Jack, Aladdin Sane et the Thin White Duke.

Discographie de David Bowie

Albums studio

1967 – David Bowie
1969 – David Bowie (ressorti sous Space Oddity en 1972)
1970 – The Man Who Sold the World
1971 – Hunky Dory
1972 – The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars
1973 – Aladdin Sane
1973 – Pin Ups
1974 – Diamond Dogs
1975 – Young Americans
1976 – Station to Station
1977 – Low
1977 – « Heroes »
1979 – Lodger
1980 – Scary Monsters (and Super Creeps
1983 – Let’s Dance
1984 – Tonight
1987 – Never Let Me Down
1993 – Black Tie White Noise
1993 – The Buddha of Suburbia (soundtrack album
1995 – Outside
1997 – Earthling
1999 – Hours
2002 – Heathen
2003 – Reality
2013 – The Next Day
2016 – Blackstar

Albums live

1974 – David Live
1978 – Stage
1983 – Ziggy Stardust: The Motion Picture
1992 – Tin Machine Live: Oy Vey, Baby (album de Tin Machine)
1994 – Santa Monica ’72
2008 – Live Santa Monica ’72
2009 – VH1 Storytellers
2010 – A Reality Tour
2017 – Cracked Actor (Live Los Angeles ’74)
2017 – Live Nassau Coliseum ’76
2018 – Glastonbury 2000
2018 – Welcome to the Blackout (Live London ’78)

B.O.F.

1981 – Christiane F.
1986 – Labyrinth (avec Trevor Jones)
1993 – The Buddha of Suburbia
2016 – Lazarus

Compilations

1970 – The World of David Bowie
1973 – Images 1966–1967
1976 – ChangesOneBowie
1980 – The Best of Bowie
1981 – ChangesTwoBowie
1982 – Rare
1983 – Golden Years
1984 – Fame and Fashion
1984 – Love You till Tuesday
1990 – Changesbowie
1991 – Early On (1964–1966)
1993 – The Singles Collection
1997 – The Best of David Bowie 1969/197
1997 – The Deram Anthology 1966–1968
1998 – The Best of David Bowie 1974/1979
2000 – Bowie at the Beeb
2001 – All Saints
2002 – Best of Bowie
2003 – Club Bowie
2005 – The Collection
2007 – The Best of David Bowie 1980/1987
2008 – iSelect
2014 – Nothing Has Changed
2016 – Bowie Legacy

Site de référence

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