1996 : Placebo > Bruise Pristine




1996 : Placebo > Bruise Pristine extrait du premier album éponyme de PlaceboExplosion de rage d’une rare intensité, avec ce premier album fait de Sex, drugs and rock’n roll, Placebo nous emmène dans l’univers du mal-être adolescent. La fameuse ambiguïté sexuelle véhiculée par le groupe prend ses racines dans nombre de titres pour nous délivrer un album brut de décoffrage, épuré et excitant.

Ce groupe de rock alternatif britannique formé en 1994 à Londres a opéré des changements progressifs de son image et de sa musique. Punk rock pour ses débuts avec cet album, ils passent au rock alternatif puis à la power pop avec une inclination romantique exacerbée.

Autrefois allié à une imagerie provocante et excessive alimentant l’image sulfureuse du groupe, ce romantisme exubérant s’inscrit désormais dans une attitude plus introvertie.

« Hématome pur » (traduction de « Bruise Pristine » qui est un clin d’œil à Bruce Springsteen), est une chanson qui nous délivre des riffs simples mais terriblement efficaces avec une voix un peu nasillarde qui produit un effet fantastique.

Discographie de Placebo

Albums Studio

1996 – Placebo
1998 – Without You I’m Nothing Sortie: 12 octobre
2000 – Black Market Music
2003 – Sleeping with Ghosts
2006 – Meds
2009 – Battle for the Sun
2013 – Loud Like Love

Album Live

2015 – MTV Unplugged

Compilations

2003 – Covers
2004 – Once More with Feeling
2009 – B-Sides: 1996–2006
2016 – A Place For Us To Dream

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1980 : Talking Heads > Crosseyed and Painless

Remain In Light Talking HeadsL’architecture polyrythmique de l’album Remain in Light des Talking Heads, intègre des formes musicales afro-américaine, africaine et américaine avec une rythmique lourde.

C’est le dernier album avec le producteur compositeur Brian Eno qui intègre sept musiciens supplémentaires dont le guitariste Adrian Belew (Bowie-Crimson) et le claviériste Bernie Worrell (Funkadelic).

Si les Talking Heads sont issus de la scène punk de New York, ils sont très vite associés aux mouvements post-punk et new wave.

Magnifique version survitaminée de Crosseyed and Painless, issue de la performance live du film Stop Making Sense et enregistrée à Hollywood en 1984. Le chanteur-compositeur David Byrne apporte des paroles ésotériques et fantasques aux chansons du groupe et accentue leur côté spectaculaire par son apport multimédia.

Dans ce film que je vous conseille, les Talking Heads commencent en jouant quatre morceaux sortis avant Remain in Light. Leur concert démarre avec le quartet de base et morceau après morceau, des musiciens et des chanteurs les rejoignent jusqu’à ce que le groupe au complet soit sur scène. Un régal.

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