2000 : Ulan Bator > Let Go Ego




2000 : Ulan Bator > Let Go Ego issu de l'album Ego:EchoEn ce 11 novembre, je commémore à ma manière la fin de la 1ère guerre mondiale avec un titre apocalyptique d’Ulan Bator.

Ils sont de retour avec l’album «Ego:Echo» et je vous laisse apprivoiser l’hypnotique pièce maîtresse «Let Go Ego» qui est un peu un hommage musical aux allemands de «Can» !

Ce trio français de post-rock français se caractérise par des compositions complexes soutenues par un trio de guitare, basse, batterie à la fois inquiétant, minimaliste et répétitif. La collaboration de Michael Gira (ex Swans) sur cet album, amène une tonalité et une altérité nouvelle en insérant des mantras vocaux, de l’orgue Hammond, du piano, de l’archet, des clés, des klaxons… Ce quatrième album a été enregistré dans un petit studio en vase clos pendant trois semaines en Italie.

Avec ce chef d’œuvre de 16 minutes « Let Go Ego », vous avez en un seul titre une parcelle de l’univers d’Ulan Bator, longues étendues somnambuliques, sonorités anxieuses, rock lourd et tension croissante.



Les trois premières sombres minutes sont éthérées, puis le couple basse-batterie construit un montée inquiétante ponctuée par un accord dramatique et répétitif d’orgue hammond. A partir de la 6ème mn, la litanie lancinante des chœurs nous amène au passage central de la composition sur fond de guitare cristalline. La 8ème mn voit se profiler l’envol mystique de la répétition à l’infini du mantra « let go / ego ». Entrée en phase finale à la 10ème mn, avec un emballement de guitares dynamiques et angoissantes qui préparent l’obnubilant « Let go ego » couronnée par des chœurs. La tension fait place à une mort épuisante, d’une voix rauque jusqu’au dernier souffle.

Difficile de vous parler de tous les morceaux de cet album, il s’apprend dans la durée et donc dans la répétition. Il résonne avec émotivité, anxiété et abandon.

A découvrir, écouter, adopter ou détester, peu importe, l’important est de s’abandonner à cette musique, qu’elle qu’en soit la voie… avant de sombrer dans le vide de l’inconscient.

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1998 : Manu Chao > Bongo Bong


1998 : Manu Chao > Bongo Bong extrait de l'album Clandestino« Clandestino » devait être le testament musical de « Manu Chao », mais le succès inattendu de cet album avec des titres comme « Bongo Bong » ont permis à Manu de renaître.

On ne dira donc pas Chao à Manu, Arriba, abajo, al centro y pa dentro !

Après l’expérience de la Mano Negra, Manu Chao cheminera pendant près de huit ans en Amérique latine. De cette virée, naitra l’album Clandestino qui devait clôturer sa carrière musicale sur une base techno (ce qui aurait été certainement le cas du coup). Mais un bug informatique supprime tous les rythmes technos de la maquette (dieu existe-t-il ?), pour nous livrer une musique plus libérée, plus captivante, plus séduisante.

Lors de sa sortie, Clandestino est pour Manu juste une démo, une envie, un souhait. Mais à sa grande surprise, le disque est un succès (3 millions d’albums vendus dont 2 à l’étranger) et devient une des références majeures de la musique latine des années 2000, symbole de la fusion métissée.

Dans un style carnet de route, l’album mélange tour à tour, reggae, rock, musique latine traditionnelle, rumbas, rythmes brésiliens pour nous offrir un patchwork d’Amérique Latine, en français, en espagnol, en arabe et en anglais avec cette version reggae inédite de Bongo Bong aux studios d’Abbey Road, que je trouve bien évidemment magnifique.

Paroles de Bongo Bong tiré de l’album Clandestino de Manu Chao

Mama was queen of the mambo
Papa was king of the Congo
Deep down in the jungle
I started bangin’ my first bongo
Every monkeyed like to be
In my place instead of me
‘Cause I’m the king of bongo, baby
I’m the king of bongo bong
I went to the big town
Where there is a lot of sound
From the jungle to the city
Looking for a bigger crown
So I play my boogie
For the people of big city
But they don’t go crazy
When I’m bangin’ in my boogie
I’m the « king of the bongo, king of the bongo bong »
Hear me when I come
King of the bongo, king of the bongo bong
They say that I’m a clown
Making too much dirty sound
They say there is no place for little monkey in this town
Nobody’d like to be in my place instead of me
Cause nobody go crazy when I’m bangin’ on my boogie
I’m the king of the bongo, king of the bongo bong
Hear me when I come
« King of the bongo, king of the bongo bong »
Bangin’ on my bongo all that swing belongs to me
I’m so happy there’s nobody in my place instead of me
I’m a king without a crown hanging loose in a big town
But I’m the king of bongo baby I’m the king of bongo bong
King of the bongo, king of the bongo bong

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