2009 : Nosfell > Bargain Healers (Nirsikil)

Et revoilà Nosfell qui nous présente avec le titre « Bargain Healers » son troisième album qu’il a choisi d’être éponyme. Cet ovni made in Klokochazia va encore de l’avant en nous offrant un album tumultueux, nerveusement rock et selon Nosfell la fin de la trilogie de l’histoire de Klokochazia.

Produit par Alain Johannes (Queens of the Stone Age, Arctic Monkeys, Chris Cornell, PJ Harvey,…) dans son studio de Los Angeles, ce disque est bordé de sons expérimentaux pour affleurer des mélodies avant de s’épanouir dans un dédale de mots.

Avec ce premier chant pour l’icône suave « Lugina » on sait que cela va être éprouvant.

Pour plaire à cet oeil il nous faudra apprivoiser « Subilutil » au parfum déstructurèment rock.

Et puis là ou repose « Alajlis Alaj » on commence à entrer dans un univers plus facile d’accès.

L’insolente « Arim Lis Liilem » s’ouvre au violoncelle pour nous offrir un folk irlandais un peu déjanté.

Le songe ouvert de « Suanij… » ouvre le copulage « … Jüsila » à l’attaque rock limite hard sur des voix jouissives d’outre tombe.

Arrive « Bargain Healers » sur Nirsikil avec Brody Dalle & Joshua Homme comme une ritournelle balkanique pour nous guérir de tous ces maux.

Je te vois sur « Olyasetilan » ne laisse pas transparaitre l’influence de Magma.

Avec ce que tu laisses dans « Mari Dus » tu peux essayer de survivre au jour de Kodalit, comme une espèce d’hard rock expérimental.

Bizarre, Daniel Darc chante en français (il ne parle pas le klokobetz) la Romance des Cruels ou plutôt le Torenzi sev’ij soit la cruauté des vieux amants. Comme une ballade triste et nostalgique.

Arrive les voleurs « Hejnoïta » à la voix éthérée et calme avant de s’éteindre sur les chants de l’horreur d’« Avaden Lis ».

La complexité des scratches punk-rock et du blues irlandais de la Volga africaine, font irruption dans ma tête bien ordonnée pour une rencontre du 3ème type multiforme. On a beau écouter et réécouter cette musique, on ne sait pas quelle logique les tourbillons artistiques de Nosfell ont pu emprunter pour grimper ses abîmes mouvants d’envolés de free-heavy-music.

Albums studio de Nosfell

2003 : Khayidilo (EP)
2004 : Pomaïe Klokochazia balek
2006 : Kälin Bla Lemsnit Dünfel Labyanit ; une édition limitée comprend le CD Bonus Lizün Collection Volume II
2009 : Nosfell
2014 : Amour massif
2017 : Echo zulu

En public

2006 : Oklamindalofan, Live in Bruxelles enregistré au Botanique à Bruxelles le 15 décembre 2005 + Lizün Collection Volume I

Collaborations

2005 : présentation d’une collaboration avec EZ3kiel aux Eurockéennes de Belfort
2009 : Le Lac aux Vélies, Fantaisie lyrique pour 36 musiciens et 7 voix, livre-disque, illustré par Ludovic Debeurme
2010 : Octopus, musique pour le spectacle de Philippe Decouflé, avec Pierre Le Bourgeois (CD éditions Likadé)
2015 : Contact, musique pour le spectacle de Philippe Decouflé, avec Pierre Le Bourgeois (CD éditions Likadé)
Participations[modifier | modifier le code]
2007 : Lethal Submission sur le CD Naphtaline d’EZ3kiel
2011 : musique du film La Clé des Champs

Singles

2013 : Night Owl, issu de la bande originale du spectacle Panorama de Philippe Decouflé

Et puis aussi

Arim Lis Liilem l’insolente
Alaj Lis Alaj (Là où repose…)

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2009 : Izia > Back in Town


IZIAC’est quoi cette affaire, « Izia » la fille d’Higelin, chanterait en Anglais sur son premier album éponyme ? Oui mais attention pas avec n’importe quelle voix, un genre de Janis Joplin aux courbes vertigineuses qui font vibrer les cinq sens avec une énergie époustouflante pour vous envoyer un direct de rock en pleine tronche ! Vous êtes prêts ?

Avec l’énergique 1er titre « Back in Town », on sent dès les premiers accords une inspiration très Led Zeppelin, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Un p’tite pop américaine avec le grunge lumineux tendance Nirvana sur « Lola ».

Le rock alternatif de « The train » nous martèle un rythme en marche forcée vers la Mano Negra

…pour accélérer encore un peu plus vers le très Iggy Pop « Hey Bitch », ah les femmes !

Avec le fabuleux « Let me alone » on est limite de l’hommage à PJ Harvey 1ère période et çà le fait un max.

Sur le funky « Blind », les anglais de « Franz Ferdinand » ne sont pas loin sauf que Izia nous balance un crescendo de voix grave-aiguë de folie pour terminer en Janis Joplin !

« Burning » nous propose de nous consumer un peu plus calmement.

C’est parti pour une ballade en crescendo sur « Life is going down ».

Avec « The light », on fatigue par tant d’énergie.

Ouf, un titre plus calme mais aussi très intense avec « Take me back » nous emmène sur les chemins du rock.

Sur « Disco Ball », elle envoie une pop qui se métamorphose en rock avec une maîtrise vocale digne des plus grande, déjà à 18 ans ?

Une petite ballade pour terminer avec ce 12ème titre « Sugar Cane », synonyme d’horizons musicaux possibles.

Et voilà, l’école est finie pour Izia qui nous donne avec enthousiasme une première leçon de rock pour nous communiquer sa passion avec chaleur mais aussi avec une fraîcheur un peu naïve ! Bravo

Et puis si « Back in Town » vous a éclaté, laissez vous aller avec « Let me alone »

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