2002 : Pascal Comelade > Psicotic Music’hall



2002 : Pascal Comelade > Psicotic Music'hall - MazikEntrez mesdames et messieurs et bienvenue dans le cabaret déjanté de  Pascal Comelade qui signe avec cet album Psicòtic Music’Hall une petite merveille de musique jouet pour une musique hors du temps.

Mais qui est Pascal Comelade ? Ce catalan est un pianiste compositeur influencé par Richard Pinhas (Heldon), que nous avons vu en 1975 avec le titre In The Wake of King Fripp, et avec lequel il enregistre son premier album Fluence puis Oblique Sessions II.

Par après, il se lance avec son groupe Bel Canto Orquestra, dans une musique plus acoustique et répétitive appuyée par des instruments-jouets. Inspiré par la musique traditionnelle, par le Krautrock ainsi que par le rock n’ roll.

Pascal Comelade a collaboré avec de très nombreux artistes issus de tous horizons comme Bob Wilson, Robert Wyatt, Faust, Jac Berrocal, PJ Harvey,… et a aussi composé des musiques originales pour le théâtre, le cinéma et la danse ou comme illustration sonore de courts-métrages, documentaires, publicité…

Musique d’une autre époque, de mon enfance, d’avant ? Je ne sais plus, c’est une musique de rêve, de film, de nostalgie, avec des instruments divers et variés, parfois issus de l’enfance comme des pianos bontempi, des kazoo, sifflets et autres sons intra utérin, mais aussi des vibraphones, saxophones, guitares, pianos…

Je vais essayer de vous donner mes impressions d’écoute en direct du music hall…

The Blank Invasion of Schizofonics Bikinis : Intro au xylophone, puis un genre de voix nostalgique sur laquelle un son de guitare enfantine se greffe avant de sombrer sur la pureté d’un sax qui nous ramène à la belle époque.

To Be Dammit Ornette To Be : Un rock mélancolique avec des guitares désaccordées, un soupçon de bontempi, du xylophone naïf, ca déchire !

Bob Atchum Was a Mix-Chum : Les mignons petits cuivres nous promènent dans une mélodie de music’hall ou tout à chacun abhorre un sourire niais.

Sense El Resso Del Dring : Ca pourrait être une oeuvre d’Ennio Morricone, mais non c’est le manège enchanté d’Amélie Poulain, mais où nous emmène-t-il ?

El zoot-horn rrotllo enmascarado : Morceau décalé, pour nous ramener à la réalité.

A Hard Mortaledo’s A-Gonna Filemon Fall : Rumba, java, mambo… me voilà transposé dans un vieux cabaret, je danse avec une femme distinguée, charmante, mais d’une autre époque…

A Gracia, Territori Sonor : Une ballade mélancolique avec une mélodie entêtante, énivrante.

Lumpen – Harmony : Nostalgie un poil alcoolique dans un vieux film qui nous laisse plonger dans les vapeurs enfumées d’un rade un peu pourri au milieu d’un village abandonnée.

Don’t Touch My Blue Öyster Shoes : C’est la fête du rock, on dirait une reprise, peut-être de Blue Öyster Cult !

Contre le Style : Alors là je suis à nouveau dans un film, intro au sax très chaude, suivi d’une rumba à la tonalité d’un cha ba da jazz y

Un train direct pour Charenton : Effectivement, pas de correspondance avec quoi que ce soit. Aller simple sans retour…

Mieux Que Ses Seins, Ses Bas se Tiennent : Avec cette vieille ritournelle italienne, je bourlingue entre le parrain et les pouilles.

Gegene : Est-ce un enterrement ou une séparation ?

A Figueres : C’est reparti pour un rock à Figueres, mais non c’est la fiesta du village, ça danse, ça saute, çà rit, çà boit, la tête me tourne.

Psicotic Music’hall : Un dernier rock ? mais c’est le même morceau qu’avant, je deviens fou ou bien… entre rock et musique de fête entêtante, me voilà parti dans la machine à remonter le temps, merci pascal.

Au fait, j’ai oublié de vous dire que point de paroles, juste un sourire béat sur vos lèvres et du spleen plein la tête. Un disque surprise au pays du cabaret avec des tours de passe-passe au pays des freaks.

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Can

Can : Ege BamyasiCan est un groupe allemand de Krautrock, rock expérimental, rock progressif, rock psychédélique, ambient, électro et post-rock rock créé en 1968 à Cologne par Malcolm Mooney, Holger Czukay, Jaki Liebezeit, Irmin Schmidt et Michael Karoli.

Pionniers de la scène Krautrock, les musiciens ont toujours rejeté les influences américaines et incorporé des éléments de musique minimaliste et de World-Music dans leurs compositions toujours très progressives.

Can en bref

Holger Czukay et Irmin Schmidt furent tout deux élèves de Karlheinz Stockhausen et Can a naturellement hérité de cette influence. Michael Karoli fut élève de Holger Czukay et a apporté l’influence de la musique tzigane à travers ses études ésotériques. Le batteur Jaki Liebezeit quant à lui est issu d’une solide formation jazz. Le groupe devait à l’origine s’orienter vers la musique ethnique par conséquent lorsque Can a décidé de se diriger vers le Garage-Rock, David Johnson s’en est allé.

Cette tendance World-Music réapparaîtra sur des albums comme Ege Bamyasi, Future Days et Saw Delight, ainsi que par l’apport de nouveaux membres de différentes nationalités au sein de la formation.

https://youtu.be/8QgOGl5Oes0

Les premières influences rock du groupe incluent The Beatles et The Velvet Underground ainsi que Jimi Hendrix, Sly Stone et Frank Zappa. Les membres du groupe reconnaissent qu’aux débuts de Can certaines de leurs compositions comme par exemple « Father Can not Yell » ont été largement inspirées par le Velvet.

La voix de Malcolm Mooney a été comparé à celle de James Brown (idole des membres du groupe) et leur premier style musical bien enraciné le rock psychédélique a suscité des comparaisons avec Pink Floyd.

A l’instar de leurs homologues de la scène Krautrock de la fin des années 1960 et au début des années 1970, c’est bien le rock-progressif anglais qui les inspirait.

La musique de Can est construite autour d’improvisations très libres, retravaillées en studio par la suite, qu’Holger Czukay, bassiste du groupe, qualifie lui-même de « compositions instantanées ».

Le groupe a connu quelques succès occasionnels, notamment avec les chansons Spoon et I Want More, toutes deux entrées dans les charts allemands.

En outre, à travers ses albums Tago Mago publié en 1971 et Ege Bamyasi sorti en 1972, Can a exercé une influence considérable sur la musique d’avant-garde, le rock expérimental, l’ambient, la new wave et la musique électronique.

En effet, de nombreux groupes post-punk comme The Fall, Public Image Ltd., Siouxsie and the Banshees, Joy Division, Suicide, This Heat mais également David Bowie, Talking Heads, The Stone Roses, Talk Talk, Radiohead et Primal Scream citent volontiers Can parmi leurs influences.

Brian Eno a réalisé un court-métrage en hommage à Can avec la participartion de John Frusciante des Red Hot Chili Peppers dans lequel Can se voit décerner le prix de meilleur groupe d’Allemagne.

John Lydon, ancien membre des Sex Pistols, fonde Public Image Ltd. sur le même modèle que le groupe allemand et réalise un certain nombre de collaborations avec les membres de Can.

Radiohead reprend le titre Thief et The Jesus and Mary Chain joue régulièrement une reprise de Mushroom lors de ses concerts.

À noter que deux albums de Can, Tago Mago (1971) et Future Days (1973) figurent dans les Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie.

 Le groupe Can se sépare définitivement en 1991.

Personnellement certains des morceaux de Can me rappellent un peu ce qu’on faisait au sein de mon groupe Œil de Bluff à la fin des années 70, de longues (pour ne pas dire interminables) improvisations guitare, basse, batterie … Ne cherchez pas il n’existe aucun enregistrement officiel… 😉

Membres principaux de Can

Holger Czukay – basse
Michael Karoli – guitare, chants, violon
Jaki Liebezeit – batterie, percussions
Irmin Schmidt – claviers, chant

Autres membres de Can

Malcolm Mooney – chant
Damo Suzuki – chant
Rosko Gee – basse, chant
Rebop Kwaku Baah – percussions

Discographie de Can

1969 – Monster Movie
1970 – Soundtracks
1971 – Tago Mago
1972 – Ege Bamyasi
1973 – Future Days
1974 – Soon Over Babaluma
1975 – Landed
1976 – Flow Motion
1976 – Unlimited edition
1977 – Saw Delight
1978 – Out of reach
1979 – Can
1981 – Delay 1968
1985 – Inner Space
1989 – Rite Time
2012 – The Lost Tapes (Compilation)
2017 – The Singles (Compilation)

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