Happy the Man




Happy the Man groupe de Prog-Rock américain des années 1970 - MazikDans ma chronique concernant Oblivion Sun j’ai évoqué Happy the Man, le groupe dont il est issu.

En voici donc un peu plus sur cette formation méconnue de Rock-Progressif américain des années 1970.

 

Happy the Man en bref

Happy the Man est formé en 1973, son nom fait référence au « Faust » de Goethe et non pas, comme cela est évoqué parfois, à un obscur single de Genesis ou la face B d’un 45t de Cure du même nom dont personne dans le groupe n’avait connaissance à cette époque.

À ses débuts le répertoire du groupe comprend un certain nombre de reprises, notamment « Watcher of the Skies » de Genesis, « 21st Century Schizoid Man » de King Crimson et « Man-Erg » de Van der Graaf Generator mais assez vite le groupe se met à jouer ses propres compositions.

Le premier line-up est constitué de Kit Watkins, Stanley Whitaker et Frank Wyatt, ce dernier écrit la plupart des morceaux du groupe. En 1975 HTM se rapproche de Washington DC, où ils attirent l’attention des DJ de la WGTB (radio de l’Université de Georgetown) qui diffuse leur titres, leurs interviews et qui fait la promotion de leurs concerts.



Le 28 juin 1976, Peter Gabriel, qui cherche des musiciens pour former son groupe solo après avoir quitté Genesis, se rend au QG de Happy the Man à Arlington pour une session d’essai au cours de laquelle il présente ses compositions comme Slowburn, qu’ils répètent ensemble mais en définitive Gabriel décide de ne pas embaucher HTM pour qui cette rencontre très médiatisée leur permet néanmoins de signer un contrat de cinq ans avec Arista Records la même année.

Après avoir signé avec ce label le groupe publie Happy The Man en 1977 et Crafty Hands en 1978 (après un changement de batteur).

Produits par Ken Scott qui a travaillé avec David Bowie, Supertramp ou Mahavishnu Orchestra, ces deux albums révèlent un rock progressif ambitieux et futuriste où les envolées de Kit Watkins au Minimoog, influencées par Jan Hammer, et les épopées musicales de Frank Wyatt, font merveille.

Mais groupe et label se retrouvent confrontés à la difficulté de promouvoir une musique de plus en plus exclue des médias et les ventes s’avèrent insuffisantes pour que l’aventure continue. Une démo enregistrée en vue d’un troisième album, début 1979, ayant été refusée par Arista, Happy The Man n’a d’autre choix que de se saborder.

Kit Watkins rejoint alors le groupe progressif anglais Camel avec lequel il reprend un morceau écrit pour HTM « Eye Of The Storm » sur l’album I Can See Your House from Here, tandis que ses ex-collègues Frank Wyatt et Stanley Whitaker restés aux États-Unis créent Oblivion Sun.

Le premier album solo de Kit Watkins Labyrinth publié en 1980, se situe dans la droite lignée de Happy the Man, dont il reprend plusieurs compositions inédites mais la suite de sa carrière le verra évoluer progressivement vers le new-age.

Membres de Happy The Man

Rick Kennell – basse guitare
Stanley Whitaker – guitares, chant
Frank Wyatt – claviers, saxophones, flûte
David Rosenthal – claviers
Joe Bergamini – batterie

Anciens membres

Mike Beck – batterie
Cliff Fortney – chant, flute
David Bach – claviers
Kit Watkins – claviers
Dan Owen – chant
Ron Riddle – batterie
Coco Roussel – batterie

Discographie

1977 : Happy the Man
1978 : Crafty Hands
1989 : Retrospective
1990 : Beginnings
1990 : Better Late
1997 : Happy The Man Live
2004 : Muse Awakens

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1980 : Talking Heads > Crosseyed and Painless

Remain In Light Talking HeadsL’architecture polyrythmique de l’album Remain in Light des Talking Heads, intègre des formes musicales afro-américaine, africaine et américaine avec une rythmique lourde.

C’est le dernier album avec le producteur compositeur Brian Eno qui intègre sept musiciens supplémentaires dont le guitariste Adrian Belew (Bowie-Crimson) et le claviériste Bernie Worrell (Funkadelic).

Si les Talking Heads sont issus de la scène punk de New York, ils sont très vite associés aux mouvements post-punk et new wave.

Magnifique version survitaminée de Crosseyed and Painless, issue de la performance live du film Stop Making Sense et enregistrée à Hollywood en 1984. Le chanteur-compositeur David Byrne apporte des paroles ésotériques et fantasques aux chansons du groupe et accentue leur côté spectaculaire par son apport multimédia.

Dans ce film que je vous conseille, les Talking Heads commencent en jouant quatre morceaux sortis avant Remain in Light. Leur concert démarre avec le quartet de base et morceau après morceau, des musiciens et des chanteurs les rejoignent jusqu’à ce que le groupe au complet soit sur scène. Un régal.

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