Flim and the BB’s

Flim and the BB’s était l’un des groupes de Jazz-Fusion et de Light-Jazz  les plus créatif a émergé dans les années 1980, connu et apprécié également pour avoir été parmi les tout premiers groupes à sortir des albums dont l’enregistrement fut 100% numérique dès l’avènement du Compact-Disc au début des 80’s.

Flim and the BB’s en bref

Formé à l’origine par le bassiste Jimmy Johnson, surnommé Flim et des deux BBs (à cause de leurs initiales) Bill Berg aux percussions et Billy Barber au piano, claviers et synthétiseurs, ils sont rejoints par le saxophoniste Dick Oatts invité vedette lors du premier album qui devient membre à part entière du groupe.

Flim and the BB’s était cependant un projet parallèle car tous ses membres travaillaient comme musiciens de studio pour gagner leur vie.

Leur premier album éponyme est enregistré en 1978 avec un enregistreur numérique expérimental de 50,4 kHz. l’enregistrement a été pressé à partir de cette bande numérique ce qui en fait le deuxième enregistrement numérique commercial de l’histoire aux États-Unis. Mais étant donné que l’appareil utilisé était encore un prototype expérimental, construit avant l’établissement de toutes les normes d’enregistrements numériques actuels, il n’existe hélas plus actuellement aucun moyen de rééditer ce premier album au format 33T ou CD.

Leur deuxième album Tricycle (souvent considéré à tort comme le premier) sort en  1982 à l’époque de l’arrivée des compact disques, le groupe fait partie des premiers artistes à enregistrer en utilisant la technologie numérique.

Les albums comme Big Notes en 1985 et Neon de 1987 ont rapidement suscité l’intérêt des fans de jazz contemporains mais aussi de la communauté des amateurs de nouvelles technologies et audiophiles.

La plupart des morceaux de « Tricycle » sont enregistrés et mixés dans les conditions d’un « live ». Quant à la pochette, elle est l’œuvre de Jacob le fils de Bill Berg.

Flim and the BB’s a sorti quatre autres albums remportant à chaque fois  le prix de l’album Digital Jazz de l’année. Après la sortie de The Further Adventures of Flim and the BB’s le groupe quitte la maison de disque DMP et signe à la Warner Bros. Records.

L’excellent album New Pants (par lequel j’ai découvert le groupe) sort en 1990 suivi de This Is a Recording en 1992.

Hormis Flim and the BB’s, le bassiste Jimmy Johnson a joué avec un nombre incroyable d’artistes et groupes de tout premier plan comme : The Steve Gadd Band, Stan Getz, Roger Hodgson, Allan Holdsworth, Elton John, Earl Klugh, Michael Landau, Albert Lee, Kenny Loggins, Simon Phillips, Planet X, Lee Ritenour, Derek Sherinian, James Taylor, Roger Waters, pour n’en citer que quelques-uns…

Line-up de Flim and the BB’s

Jimmy Johnson : basse
Bill Berg : percussion
Billy Barber : claviers
Dick Oatts : saxophone

Discography de Flim and the BB’s

1978 – Flim & the BB’s Sound 80
1983 – Tricycle
1984 – Tunnel
1985 – Big Notes
1987 – Neon
1988 – The Further Adventures of Flim & the BB’s
1990 – New Pants
1992 – This is a Recording

👉Partagez cet article 👇🙂 👍🎵

1994 : No One Is Innocent > La peau

Vous voulez du rockrap ? Vous allez être servi avec ce titre La Peau de « No One Is Innocent » qui figure sur leur premier album éponyme, puisque je vous le dis…

Entre Noir Désir et Rage Against the machine, ce titre deviendra un classique du groupe. On se prend une claque dans les oreilles dès ce premier morceau avec ce riff dévastateur et cette vocalise permanente qui nous préparent au reste de l’album.

Les deux morceaux suivants Genocide et They learn your love sont dans la lignée du premier avec la voix déchaînée de Kemar alimentée par une rythmique violente.

Arrive Epargne moi et Henri serial Killer qui nous font plonger dans l’ambiance psychotique et pourrie de la victime et du bourreau.

Et puis il y aura le fameux Another land qui dénonce le génocide des arméniens, pays originaire du chanteur, sur fond de berimbau, instrument à cordes brésilien. On termine sur trois derniers morceaux plus soft, afin de pouvoir atterrir plus en douceur, ouf…

Bref un disque obscur, agressif, énergique et engagé qui ouvre des horizons à No One Is Innocent. Et en plus ça ne plaisante pas sur scène, on s’en doutait…

Paroles de « La peau » tiré de « No one is innocent », puisque je vous le dis…

Du froid vers la chaleur, nous sommes la même couleur…

Né, né dans un marais, Grand-Mère Terre Chantait Héyahéyahé, tambours kuikas ya kalimbas, Mana l’énergie naturella.
J’ai un tissu, il habille ma peau, toi porte un pagne peintures dans le dos.
Autour du shaman harmonie des mots ; nous sommes la même couleur bro’

Manitou man divinité fait chanter le peuple Héyahéyahé.
Mon père est Ciel, ma Mère est Terre, dans mon esprit gravé sur la pierre.
Terre sacrée l’heure n’est plus de venger, colonel Custer mon calibre est paix.

To Sitting Bull say happy birthday ; nous sommes la même couleur bro’

Du grand Canyon au Yemen, et la peau est la même…

Il y a longtemps 1001 hivers au cœur du pavio, à nos parents.
Femme Bisonne Blanche, fait fumer calumet, ok unité.
Air, Eau, Feu, fruits de tous les pays un geste à celui ou celle qui gémit, danse face au soleil pendant la nuit ; nous sommes la même couleur bro’

Achetez les albums

👉 Partagez cet article 👇 👍 🎵 🙂