Mesdames et messieurs, c’est samedi soir et je vous propose un p’tit recto-verso avec cette ritournelle tirée de l’album « Ready, Steady, Go ! » à vos marques, prêts, partez pour chanter à deux voies vos problèmes d’accès au foyer avec « La porte du Jardin ».
Le clip de Yves Hirschfeld que je vous présente a été censuré par l’ORTF (euh, non M6) et pourtant il ne s’agit que d’une doléance savoureuse qui illustre les écarts dans les rapports amoureux entre un homme et une femme, si on peut même plus offrir des cadeaux…
Ce titre est tiré du magnifique album « Ready, Steady Go! » intégralement consacré à des reprises anglo-saxonnes de 1964 à 1967, mais embellis avec des paroles de Ramon Pipin qui chante, joue de la guitare, de la basse, des percussions accompagné par Jean Jacques Milteau à l’harmonica.
En voici les différents titres avec les interprétations correspondantes, que du lourd mais avec la finesse musicale de Ramon :
1. La porte du jardin = Hey Gyp > Donovan
2. Les happenings de mes 18 ans = Happenings ten years time ago > Yardbirds
3. J’m’appelle René = Keep on running > Spencer Davis Group
4. Tête d’ampoule = Happy Jack > The Who
5. C’est plus fort que moi = I can’t control myself > The Troggs
6. Doudou de Satin = Nights in white satin > Moody Blues
7. Bébi, arrache-toi = Baby please don’t go > Muddy Waters, B. B. King, Them, …
8. Michaël = Arnold Lane > Pink Floyd
9. Qu’est ce que tu vas faire? = Wat’cha gonna do about it? > Small Faces
10. 60 Mn/s = All day and all of the night > The Kinks
11. Mon pote Jack = My friend Jack > The Smoke
12. A Fleury = I feel free > Cream
13. Le chagrin = Still I’m sad > Yardbirds
Paroles de « La porte du jardin » de Ramon Pipin (album « Ready, Steady, Go !)
Il : Si je t’offre des chocolats (ter) Est-ce que tu m’laisse passer par derrière ? (bis) Laisse-moi passer par derrière Je veux juste passer par derrière
Elle : J’en veux pas d’ tes chocolats (ter) Je veux qu’tu passes par le jardin Entre par la porte du jardin Je veux qu’tu passes par le jardin Entre par la porte du jardin
Il : Et si je t’offre des boucles d’oreille Si je t’offre des boucles d’oreille (bis) Est-ce que tu m’laisses passer par derrière ? (bis) Laisse-moi passer par derrière Je veux je veux juste passer par derrière Si je t’offre un perfecto (ter) Est-ce que tu m’laisses passer par derrière Laisse-moi passer par derrière Je veux juste passer par derrière
Elle : J’en veux pas d’ton perfecto (ter) Je veux qu’tu entres par le jardin Entre par la porte du jardin Passe par la porte du jardin Je veux qu’tu passes par la porte du jardin
Il : Et si je t’offre une Chevrolet (ter) Est-ce que tu m’laisses passer par derrière ? (ter) Laisse-moi passer par derrière Je veux juste passer par derrière
Elle : J’en veux pas d’ta Chevrolet (ter) Tu entres par la porte du jardin Tu passes par la porte du jardin Je t’ai déjà dit que c’est ça ou rien Tu entres par la porte du jardin
Il : Laisse-moi passer par derrière…
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Jefferson Airplane est un groupe de rock américain fondé en 1965 considéré comme l’un des précurseurs du mouvement psychédélique et pionnier de l’Acid-Rock. Il restera associé à l’explosion du mouvement Hippie avec Grateful Dead, les paroles des titres « Some Body to Love » et « White Rabbit » sont explicitement à la gloire de l’amour libre et du LSD…
Jefferson Airplane en bref
Constitué à la base par Marty Balin qui a déjà sorti des 45T et dansé dans le film West Side Story, de Paul Kantner chanteur de folk beatnik et joueur de banjo, Jorma Kaukonen à la lead guitare et la chanteuse Signe Tole Anderson. Le bassiste Jack Casady et le batteur Skip Spence (futur membre de Moby Grape) rejoignent le groupe deux mois plus tard.
Inspiré par le boum du Folk-Rock et du Rock du début des années 1960, Jefferson Airplane tente de créer un style hybride entre Rock et Folk. Ils se produisent en public la toute première fois en date du 13 août 1965 au club (ou plutôt la salle de bal) The Matrix de San Francisco que Marty Balin crée et décore lui même afin de lancer le groupe.
Le nom du groupe signifie littéralement l’Avion de Jefferson mais en argot californien l’expression Jefferson Airplane désignerait le fait de tenir un « joint » à l’aide de deux allumettes lorsqu’il est devenu trop court pour le tenir simplement avec les doigts sans se brûler… D’autres source prétendent que ce serait un hommage au pionnier du blues Blind Lemon Jefferson ou qu’il proviendrait du nom du chien de Jorma Kaukonen…
Mais la version la plus fiable (officielle) reste celle écrite sur la pochette du troisième album « Jefferson Airplane est un appareil volant de conception uniquement américaine » et tant pis pour Clément Ader… 😉
Ralph Greason, chroniqueur de jazz respecté et futur fondateur du magazine Rolling Stone écrit à propos du Jefferson Airplane « qu’ils vont faire parler d’eux au niveau national« … il ne croit pas si bien dire.
A partir de ce moment là le groupe fait partie de tous les événements de San Francisco, joue tous les week-end et par la suite se produit au légendaire Auditorium de Fillmore à San Francisco, au Caroussel, à l’Avalon, au Berkeley Folk Festival, au Monterey Jazz Festival, au Monterey Pop Festival, à Altamont et bien entendu plus tard au fameux festival de Woodstock.
Ils enregistrent dans la foulée Jefferson Airplane Takes Off leur premier album mais celui-ci n’est pas encore sorti que le batteur Skip Spence se fait virer du groupe pour être parti au Mexique sans prévenir ses acolytes, il est remplacé par Spencer Dryden en juin 1966.
Mais le changement majeur c’est le remplacement de la chanteuse Signe Tole Anderson qui vient de devenir maman par Grace Slick issue du groupe rival The Great Society octobre 1966.
A cette époque Jefferson Airplane a deux tubes à son actif White Rabbit et Somebody to Love qui figurent sur l’album Surrealistic Pillow sorti en 1967 lequel a été enregistré sous la direction artistique de Jerry Garcia du Grateful Dead.
White Rabbit c’est l’histoire du trip d’Alice au pays des merveilles sous LSD adaptée au Bolero de Ravel… ça plante le décor et cette chanson devient très vite l’étendard ou plutôt l’hymne de la mouvance hippie planétaire…
Jefferson Airplane fait la couverture de Life Magazine en 1968 et part pour une tournée européenne avec les Doors.
Après la sortie du remarquable album live at Fillmore le groupe commence à se désunir, Balin dépressif est plus ou moins rejeté, Kakaunen et Cassy forme une formation parallèle Hot Tuna et Grace Slick qui avait eu une idylle avec Dryden le quitte pour Kantner… Bref, ambiance au sein du groupe !
Leur dernier festival est une véritable catastrophe, Dryden est viré et Jefferson Airplane entre dans une période de transition et devient Jefferson Straship formation imaginée par Kantner deux ans plus tôt puisqu’il enregistre l’album Blows Against the Empire avec son groupe qu’il nomme ainsi, faisant apparaître ce nom pour la première fois dès 1970. Le groupe comprend David Crosby (de Crosby, Stills, Nash & Young), Jerry Garcia (guitariste du Grateful Dead), Peter Kaukonen, frère de Jorma plus d’anciens membres de Jefferson Airplane mais cette formation plus « commerciale » déçoit les fans du groupe d’origine.
Toutefois, un second album live des Jefferson Airplane Thirty seconds over Winterland sort en 1973 avant la dissolution définitive du groupe.
La nouvelle formation, Jefferson Straship, triomphe en 1975 avec l’album Red Octopus qui devient plusieurs fois disque de platine notamment grâce à la ballade travaillée de Marty Balin, Miracles.
Les deux albums suivants, Spitfire (1976) et Earth (1978) rencontrent également le succès mais les problèmes d’alcool de Grace Slick provoque de nombreux désastres notamment sur scène et elle fini par quitter le groupe.
Ce qui reste du groupe enregistre Light the Sky on Fire en 1978 et Marty Balin quitte lui aussi le groupe remplacé par Mickey Thomas (ex Elvin Bishop). Sa voix haut perchée entraîne le groupe vers un style plus Power-Rock dans le style de Journey, formation à laquelle a d’ailleurs appartenu le batteur Aynsley Dunbar, qui avait remplacé Barbata indisponible suite à un accident de voiture.
En 1980 Kantner abandonne le vaisseau à Grace Slick (de retour) qui rebaptise le groupe Starship, lequel sort quelques tubes FM dont We built this City, Sara ou Nothing’s gonna stop us Now… Mais ça n’a vraiment plus rien à voir avec Le Jefferson Airplane… :/
Paul Kantner et Grace Slick enregistrent par ailleurs chacun un album solo.
1966 : Jefferson Airplane Takes Off
1967 : Surrealistic Pillow
1967 : After Bathing at Baxter’s
1968 : Crown of Creation
1969 : Volunteers
1971 : Bark
1972 : Long John Silver
1989 : Jefferson Airplane
Albums live
1969 : Bless Its Pointed Little Head
1973 : Thirty Seconds Over Winterland
1990 : Live at the Monterey Festival (enregistré le 17 juin 1967)
1998 : Live at the Fillmore East (enregistré en 1968 au Fillmore East de New York)
2007 : Sweeping Up the Spotlight: Live at the Fillmore East 1969 (enregistré en 1969 au Fillmore East)
2010 : Signe’s Farewell (enregistré le 15 octobre 1966 au Fillmore)
2010 : Grace’s Debut (enregistré le 16 octobre 1966 au Fillmore)
2010 : We Have Ignition (enregistré les 25 et 27 novembre 1966 au Fillmore)
2010 : Return to the Matrix (enregistré le 1er février 1968)
Compilations
1970 : The Worst of Jefferson Airplane
1974 : Early Flight
1977 : Flight Log
1987 : 2400 Fulton Street
1992 : Jefferson Airplane Loves You (coffret 3 CD)
2001 : Ignition (coffret 4 CD reprenant les quatre premiers albums du groupe)
2005 : The Essential Jefferson Airplane (coffret 2 CD-40 th anniversary collection)
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