1997 : Brigitte Fontaine > Ah que la vie est belle




1997 : Brigitte Fontaine > Ah que la vie est belle tiré de l'album Les PalacesBrigitte Fontaine nous arrose de bonheur avec cette chanson Ah que la vie est belle sur son prestigieux album les Palaces, illustré à la guitare de manière magistrale par Yan Pechin.

Avec cet opus, la baroque Brigitte Fontaine nous montre toute l’étendue de son art en étant tour à tour volubile, apaisante, bizarre, radieuse, délirante, attendrissante… pour nous livrer un album enchanteur jusqu’au bout des cordes vocales.

Ce recueil de tableaux de la vie est autant de voyages d’humeurs, de couleurs et d’odeurs entrechoqués dans un capharnaüm de mots savamment orchestrés. Les chansons s’enchaînent sur les thèmes :

– du plaisir dans « Délices et Orgue » sur fond d’électro dance,
– du luxe et ses « Les Palaces » refuge contre la peur de la société,
– de New York et sa « City » en duo avec Bashung
– des miracles avec « La Cour »,
– de l’imaginaire de « La Symphonie pastorale » télescopage symphonique littéraire,
– de la peur de soi intériorisée par « Le Musée des horreurs » tourments du poète,
– du descriptif noir « L’Île »
– du portrait du « chat » d’« Ali »
– du nonsensique « C’est normal » fameux duo des années 70 avec Areski.

Et bien évidemment du dansant contemporain de « Ah que la vie est belle » que je vous laisse lire et écouter maintenant :

Des roses de cristal crissent et s’amollissent mon amour sans rival murmure des délices
Il prend ma taille ronde
Et ronronne sur elle pour jouer je lui gronde des menaces cruelles
L’opéra vermeil s’échappant du laser emplit l’air de soleil et d’ombres passagères
Ah que la vie est belle soudain elle éblouit comme un battement d’ailes d’oiseau de paradis
Ah que la vie est belle quelquefois pour un rien la divine immortelle dans le mal et le bien
On marche dans l’hiver brillant comme une abeille brillant comme un éclair qui dure et émerveille
La joie vous souffle au cœur on chérit l’univers comme un enfant de chœur son dieu d’éther et de chair
Loin des bombes et des balles goulu comme un bébé sensuel on inhale la fumée adorée
Ah que la vie est belle soudain elle éblouit comme un battement d’ailes d’oiseau de paradis
Ah que la vie est belle quelquefois pour un rien la divine immortelle dans le mal et le bien
Sans rien chercher je trouve au détour d’un instant une euphorie de louve un amour de Satan
Après de sombres heures plus doux sont ces moments où l’on crie de bonheur comme un petit enfant
Encore tes baisers vie secrète et changeante je saurai te donner mon âme si méchante
Ah que la vie est belle soudain elle éblouit comme un battement d’ailes d’oiseau de paradis
Ah que la vie est belle quelquefois pour un rien la divine immortelle dans le mal et le bien

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Van der Graaf Generator

Van der Graaf GeneratorVan der Graaf Generator est un groupe de rock progressif anglais, formé en 1967 à Manchester par les auteurs-compositeurs Peter Hammill et Chris Judge Smith, dont le style fluctue entre rock, opéra, symphonie musique concrète et free-jazz. Le nom du groupe qui est suggéré Chris Judge Smith fait référence à un appareil électrique créé par l’ingénieur et physicien Robert Jemison Van de Graaff   conçu pour produire de l’électricité statique à haute tension au début des années 30. Les différences d’orthographe seraient fortuites…

Van der Graaf Generator en bref

Le groupe s’est formé à l’Université de Manchester, mais s’est installé à Londres et a connu plusieurs changements d’effectif et même une brève séparation en 1969 puis un certain succès commercial avec The Least We Can Do Is Wave to Each Other sorti en février 1970 suivi de l’album, H to He, Who Am the Only One en décembre 1970.

Le groupe se stabilise autour Peter Hammill, de l’organiste Hugh Banton, du saxophoniste David Jackson et du batteur Guy Evans et malgré un succès mitigé sur ses propres terres, le Royaume-Uni, le quatuor devient très populaires dans d’autres pays européens et notamment auprès des amateurs de musique underground en France et en Italie dans les années 1970, en particulier avec la sortie de l’album Pawn Hearts en 1971.

Après plusieurs tournées épuisantes à travers la péninsule, le groupe se sépare en 1972. Ils se reforment en 1975, publie l’album Godbluff et se produit encore régulièrement à travers toute l’Italie, avant un changement de line-up majeur et le raccourcissement du nom en « Van der Graaf » simplement (exit Generator).

Le groupe se sépare en 1978 et se retrouve après un long intervalle à l’occasion d’un concert au Royal Festival Hall et une courte tournée en 2005.

Depuis, le groupe continue comme trio de Hammill, Banton et Evans, qui enregistrent et tourne régulièrement entre la carrière solo parallèle de Hammill.

Les albums du groupe ont tendance à être à la fois plus lyriques avec une ambiance plus sombres, plus difficile d’accès que ceux de ses homologues du rock progressif de l’époque, point commun avec King Crimson, dont le guitariste Robert Fripp a d’ailleurs été invité sur deux albums de Van der Graaf (H to He, Who Am the Only One et Pawn Hearts)

En fait la musique absconse de Van der Graaf Generator est totalement inclassable reposant sur la voix protéiforme de Peter Hammill et la puissance de l’orgue et des instruments à vent utilisés comme véritables moteurs entraînant l’ensemble et non comme simple ponctuation comme chez Genesis, Yes ou encore Jethro Tull… Le groupe fait la part belle à l’orgue d’influence classique de Hugh Banton et les multiples saxophones de David Jackson jusqu’à son départ.

Alors que le chanteur-poète Peter Hammill est le principal auteur-compositeur du groupe et que ses membres contribuent à ses albums solo, il tient souvent à souligner que le groupe compose collégialement tous ses morceaux.

Les paroles du névrotique Peter Hammill abordent souvent des thèmes sombres et tourmentés de façon obsessionnelle en raison de son intérêt pour les auteurs de science-fiction tels que Robert Heinlein et Philip K. Dick.

Sa voix est une composante spécifique du groupe, Peter Hammil est même décrit comme le « Jimi Hendrix des cordes vocales » ou le « Nico au masculin » qui influencera plus tard des groupes Gothiques dans les années 1980.

En 2005, Van der Graaf Generator se reforme et continue de se produire jusqu’à ce jour…

Le treizième album, dernier en date, Do Not Disturb en 2016.

Line-up de Van der Graaf Generator

Membres actuels de Van der Graaf Generator

Peter Hammill – chant, guitare, claviers
Hugh Banton – claviers, basse, chant
Guy Evans – batterie, percussions

Membres fondateurs de Van der Graaf Generator

Chris Judge Smith – batterie, percussions, instruments à vent, chant
Nick Pearne – orgue
Keith Ellis – basse
Nic Potter – basse, guitare
David Jackson – saxophones, flûte, chant
Graham Smith – violon
Charles Dickie – violoncelle, claviers

Discographie de Van der Graaf Generator

Albums studio

1969 – The Aerosol Grey Machine
1970 – The Least We Can Do Is Wave to Each Other
1970 – H to He, Who Am the Only One
1971 – Pawn Hearts
1975 – Godbluff
1976 – Still Life
1976 – World Record
1977 – The Quiet Zone/The Pleasure Dome
2005 – Present
2008 – Trisector
2011 – A Grounding in Numbers
2012 – ALT
2016 – Do Not Disturb

Albums Live

1978 – Vital
1994 – Maida Vale
2007 – Real Time
2015 – Merlin Atmos
2015 – After the Flood: At the BBC 1968-1977

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