Electric Light Orchestra

Electric Light Orchestra (ELO) groupe anglais fondé en 1971Electric Light Orchestra aussi appelé ELO est un groupe anglais de pop-rock-progressif fondé en octobre 1971 à Birmingham par Jeff Lynne (ex-Idle race et ex-The Move), Roy Wood (ex-The Move), Bev Bevan (ex-The Move) et Andy Craig. Leur musique est caractérisée par une fusion de la pop Beatlesque, d’arrangements classiques et rock, le tout agrémenté d’une iconographie SF futuriste.

ELO connait de grands succès dans les seventies avec des morceaux comme « Roll Over Beethoven », « Mr. Blue Sky », « Telephone Line » ou « Evil Woman » et « Mr Radio » mais le point culminant de la carrière d’Electric Light Orchestra est « Don’t Bring me Down » qui se classe dans les charts internationaux extrait du huitième album Discovery publié en juin 1979.

Electric Light Orchestra en bref

Les membre du premier line-up souhaitent à l’origine produire un genre nouveau de rock orchestral inédit à l’époque, situé entre la musique classique et le pop-rock en utilisant des instruments d’orchestres de chambre comme le violon et le violoncelle accompagnés par des instruments électriques, guitares, basse, synthés le tout soutenu par une batterie et des percussions.

Lors de la première époque d’Electric Light Orchestra, Jeff Lynne, Bev Bevan et le claviériste Richard Tandy sont les seuls membres réguliers du groupe. Le trio initial tente de mener cette expérimentation musicale avec ELO tout en continuant un travail plus conventionnel et plus rock-psychédélique / hard-rock avec The Move, le groupe dont ils sont issus.

Le premier album éponyme d’Electric Light Orchestra sort en 1971 après quoi Roy Wood qui s’en va fonder Wizzard en août 1972. Après ce départ Jeff Lynne devient le seul maître à bord (de la soucoupe volante), il se charge de la production et s’occupe des arrangements de chaque album tout en écrivant la quasi totalité des morceaux du groupe.

Défection d’Andy Craig en 1973, ELO recrute alors le claviériste Richard Tandy, Mik Kaminski, Hugh Mc Dowell, Mike Edwards, Michael d’Albuquerque, Wilfred Gibson et enregistre ELO II la même année. Cet album contient le célèbre : « Roll Over Beethoven » une reprise d’un morceau de Chuck Berry dont l’intro est un extrait de la cinquième symphonie de Beethoven, sur lequel violons et violoncelles se déchaînent bien avant le duo 2Cellos

Peu après sortent The Third Day puis Eldorado en 1974 sur lequel figure le titre « Can’t Get It Out of My Head ».

Kelly Groucutt et Melvyn Gale rejoignent la formation en 1975 et participent à l’enregistrement de Face the Music qui contient les tubes « Evil Woman » et « Strange Magic ».

L’année suivante ELO publie A New World Record qui est un carton international et qui restera probablement son album le plus vendu grâce aux singles « Livin’ Thing, Do Ya » et « Telephone Line ».

Electric Light Orchestra entame un tournée internationale pour soutenir l’album Out of the Blue publié en 1977 qui contient les singles « Turn to Stone », « Sweet Talkin’ Woman » et le fameux « Mr. Blue Sky ».

En pleine « Star-Wars mania« , les musiciens arrivent sur scène en sortant d’un vaisseau spatial tirant des rayons laser tous azimuths.

En 1979, le violoniste Mik Kaminski ainsi que les violoncellistes Hugh McDowell et Melvyn Gale, n’ayant plus rien à faire dans cette formation, quittent ELO peu après l’enregistrement de l’album Discovery.

En effet, en pleine période disco, le groupe remplace les instruments à corde classiques (violons et violoncelles) qui pourtant on fait son originalité par des synthés pour Discovery sur lequel se trouve néanmoins le titre qui devient leur plus succès commercial aux États-Unis, « Don’t Bring Me Down ». Cet opus compte d’autres singles à succès comme « Shine a Little Love », « Last Train to London » (très disco et succès le plus important d’ELO en Europe) ainsi que « The Diary of Horace Wimp ».

En 1980, Electric Light Orchestra travaille avec Olivia Newton-John sur la B.O.F. Xanadu, c’est Jeff Lynne qui compose la moitié des morceaux de la comédie musical. L’album de la bande originale du film est mieux accueilli que le le long métrage en question. Il y figure en particulier les tubes « Magic » d’Olivia Newton-John et « I’m Alive » et « All Over the World » d’Electric Light Orchestra.

L’album Time de 1981 qui est construit autour d’une thématique de science-fiction, se vend encore très bien, en partie grâce au single « Hold on Tight » qui est chanté en partie en français : « Accroche-toi à ton rêve… ». Les synthétiseurs sont encore très présents dans une pop proprette et commerciale mais en pleine montée du punk-rock et de la new-wave la popularité d’Electric Light Orchestra commence à chuter dangereusement, l’OVNI n’est pas loin du crash…

Initialement l’album Secret Messages publié en 1983 est sensé être un double 33t mais la maison de disques rejette l’idée. De fait un nombre important de compositions initialement prévues ne figurent que sur des faces B de singles ou sur des compilations ultérieures. La même année Kelly Groucutt quitte lui aussi le vaisseau (spatial).

En 1986, Electric Light Orchestra qui n’est plus qu’un trio, sort Balance of Power , album sur lequel figure « Calling America » et « So Serious », c’est de plus en plus de la grosse soupe… À des années lumières de ses débuts, l’astronef !

Le groupe splitte en 1988. (« ELO goodbye » si j’ose dire…) :).

Après avoir travaillé avec Black Sabbath, Bev Bevan accompagné de Mik Kaminski et Kelly Groucutt décident de reformer le groupe sous le nom d’Electric Light Orchestra Part II en 1990 mais sans Jeff Lynne et sans sa bénédiction ce qui ne va pas lui plaire du tout…

Ce line-up publie deux albums qui passent totalement inaperçus, ELO Part II est dissout à la fin de la même année.

Mik Kaminski et Kelly Groucutt poursuivent l’aventure sous le nom de The Orchestra suite à des différents juridiques lié au nom du groupe. En effet, Bev Bevan ayant cédé 50% de ses parts du nom Electric Light Orchestra ainsi que les droits sur ELO Part II à Jeff Lynne ce dernier devient le seul propriétaire du nom ou plutôt de la marque. Il intente une action en justice pour empêcher Mik Kaminski, Louis Clark, Parthenon Huxley, Eric Troyer et Kelly Groucutt de continuer à s’appeler « ELO Part II ». ces derniers tentent alors donc de s’appeler « ELO2 » mais optent finalement The Orchestra, choisi en raison de sa ressemblance avec le nom du groupe de Kelly Groucutt, Hugh McDowell et Kaminski, OrKestra qui a sévi fin 80, début 90…

Jeff Lynne quant à lui tente un redécollage d’ELO en 2001 et sort l’album Zoom avec une nouvelle équipe hormis Richard Tandy et des guests prestigieux comme les ex-Beatles Ringo Starr ou George Harrison. Le groupe entame une tournée qui fait un flop et doit être interrompue prématurément.

Le 14 septembre 2014, Electric Light Orchestra joue à Hyde Park devant 50.000 spectateurs ce qui motive Jeff Lynne à enregistrer le quatorzième album, Alone in the Universe, publié un an plus tard.

Sans le savoir vous avez probablement déjà entendu des morceaux d’ELO sous forme de reprises ou dans des pubs comme par exemple « Mr Blue Sky » pour un opérateur de téléphonie ou les renseignements 118…

Membres d’Electric Light Orchestra

Membres actuels

Jeff Lynne – guitares, basse, violoncelle, claviers, batterie, percussions, chœurs
Richard Tandy – claviers, synthétiseurs, basse, guitare, chœurs

Membres actuel du Jeff Lynne’s ELO

Milton McDonald – guitare, chœurs
Mike Stevens – guitare, chœurs
Iain Hornal – chœurs, guitare
Lee Pomeroy – basse guitare
Marcus Byrne – claviers
Bernie Smith – claviers
Donavan Hepburn – batterie
Melanie Lewis-McDonald – chœurs
Rosie Langley – violon
Amy Langley – violoncelle
Jess Cox – violoncelle
Jo Webb – claviers

Anciens membres

Bev Bevan – batterie, percussions, chant
Roy Wood – and chœurs, guitare, basse guitare, violoncelle, claviers, batterie, clarinet, basseoon, oboe, recorder, producer, songwriter, composer, arranger
Bill Hunt – claviers, cor anglais, cor de chasse
Steve Woolam – violon
Andy Craig – violoncelle
Hugh McDowell – violoncelle
Mike Edwards – violoncelle
Wilfred Gibson – violon
Mike de Albuquerque – basse guitare, chœurs
Colin Walker – violoncelle
Mik Kaminski – violon
Kelly Groucutt – basse guitare, chant et chœurs
Melvyn Gale – violoncelle

Anciens membres en concerts

Mik Kaminski – violon
Louis Clark – synthétiseurs, claviers
Dave Morgan – synthétiseurs, acoustic guitare, chœurs
Martin Smith – basse
Peggy Baldwin – violoncelle
Gregg Bissonette – batterie, chœurs
Matt Bissonette – basse guitare, chœurs
Marc Mann – guitares, claviers, chœurs
Sarah O’Brien – violoncelle
Rosie Vela – chœurs
Mick Wilson – percussions, chœurs
Chereene Allen – violon

Discographie d’Electric Light Orchestra

Albums studio

1971 : The Electric Light Orchestra (sorti aux USA sous le titre No Answer en 1972)
1973 : ELO 2 (remasterisé en 2003)
1973 : On the Third Day
1974 : Eldorado (remasterisé en 2001)
1975 : Face the Music
1976 : A New World Record
1977 : Out of the Blue (remasterisé en 2007)
1979 : Discovery (remasterisé en 2001)
1980 : Xanadu (bande originale, avec Olivia Newton John)
1981 : Time (remasterisé en 2001)
1983 : Secret Messages (remasterisé en 2001)
1986 : Balance of Power (remasterisé en 2007)
2001 : Zoom
2015 : Alone in the Universe

Albums live

1974 : The Night the Light Went On (In Long Beach)
1998 : Live at Winterland ’76
1998 : Live at Wembley ’78
1999 : Live at the BBC
2013 : Electric Light Orchestra Live

Compilations

1974 : Showdown
1976 : Olé ELO
1979 : ELO’s Greatest Hits
1985 : A Perfect World of Music
1990 : Afterglow
1992 : Burning Bright
1995 : Strange Magic: The Best of Electric Light Orchestra
1997 : Light Years: The Very Best of Electric Light Orchestra
2000 : Flashback
2002 : Friends and Relatives
2003 : The Essential Electric Light Orchestra
2005 : All Over the World: The Very Best of Electric Light Orchestra
2006 : The Harvest Years 1970-1973
2007 : Ticket to the Moon: The Very Best of Electric Light Orchestra – Vol 2
2012 : Mr. Blue Sky: The Very Best of Electric Light Orchestra

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2007 : Moriarty > Jimmy

2007 : Moriarty > JimmyCe groupe franco-américain un peu canadien, suisse mais aussi vietnamien a grandi à paris pour fonder « Moriarty » en 1995. De parents américains, ils se font connaitre avec la chanson « Jimmy » issu de leur premier album Gee Whiz But This Is a Lonesome Town.

Ce quintet de country, de musique traditionnelle irlandaise, de reprises de blues dans un registre rock, est portée par la voix de Rosemary Standley avec guitare, banjo, harmonica, contrebasse tout en ajoutant des sons divers et variés autour d’un seul micro sur scène pour nous délivrer un mixage incomparable.

Avec ce premier disque, Moriarty nous propose un road movie aux Etats Unis à écouter avec calme et volupté et sans modération au coin du feu.

On ouvre avec « Jimmy », superbe ballade à la guitare entraînée par un harmonica délicat, pour nous faire découvrir la voix chaude et brillante de Rosemary avec un choeur gros comme les voix masculines qui l’accompagne et nous avec.

Les chiens jappent sur le mystique « Lovelinesse » comme pour nous donner une certaine réalité à cette chanson lorsque Rosemary hurle avec les loups avec son choulement loufoque.

La ballade poétique et intimiste de cette pauvre « Private Lily » qui s’engage dans l’armée pour payer ses études, est accompagnée par un banjo nécessiteux mais réaliste.

Superbe voyage dans l’Amérique profonde avec un blues dépouillé dans un « Motel ». Un serpent à sonnette nous averti qu’un harmonica se joue du train qui passe sur une vieille gratte.

L’expérimental bastringue intimiste d’« Animals can’t laugh » se laisse écouter sans rire.

L’interlude instrumental se joue sur une contrebasse ronflante pour faire surgir une guitare…

…avant l’harmonica qui introduit le langoureux et triste « Cottonflower », dernière lettre d’un soldat mourant au champ de bataille pour sa bien-aimée. On se laisse emporter par les souvenirs d’un amour tué au son d’une voix qui évolue dans plusieurs registres.

Le country celtique de Moriarty sur « Whiteman’s ballad » de l’affairiste homme blanc violeur sur un violon raciste.

Transgression au japon avec le mont Fuji délicatement enneigé en hiver et peut être même de nuit sur la froide « Tagono-Ura ».

Le premier mai de « Fireday » nous emporte dans l’Amérique des raisins de la colère de Steinbeck.

« Oshkosh ben » est la complainte d’un homme brisé dont les voix s’entremêlent en mélopée.

Le jazzy « Jaywalker (Song for Beryl) » marche pied nu sur les pavés au cliquettement de la machine à écrire dans une ambiance de polar américain entre jazz, blues et folk. Superbe

Cette joyeuse troupe familiale nous offre depuis quelques années de magnifiques prestations live de cabaret folk. On se délecte agréablement de cette musique intemporelle souvent tendre, des fois mélancolique et toujours sereine.

Tout en délicatesse et en beauté, l’histoire de « Jimmy » est peut être le plus beau morceau de l’album que je vous livre aujourd’hui en franglais et à Taratata.

Jimmy Moriarty

Jimmy
(Jimmy)
Jimmy won’t you please come home
Jimmy voudrais tu bien rentrer à la maison
Where the grass is green and the buffaloes roam
Ou l’herbe est verte et les bisons sont en liberté
Come see Jimmy your uncle
Jimmy vient voir ton oncle Jim
Jim Your auntie Jimmie and your cousin Jim
Ta tante Jimmie et ton cousin Jim
Come home Jimmy because you need a bath
Rentre à la maison Jimmy, tu as besoin de prendre un bain
And your grandpa Jimmy is still gone daft
Et ton grand-père Jimmy est encore malade
Now there’s buffalo Jim and buffalo Jim
Alors il y a Jim le bison et Jim le bison
And Jim buffalo now, i didn’t you know
Et le bison Jim, tu n’étais pas au courant
Jim Jim Jimmy its your last cigarette
Jim Jimmy Jimmy c’est ta dernière cigarette
But there’s buffalo piss and it’s all kind of wet
Le sol est trempé de pisse de bison
Jambo Jimmy you’d better hold your nose
Sacré Jimmy tu ferais mieux de bien te tenir
All roads lead to roam with the buffaloes
Quoique tu fasses tu finiras parmi les bisons
And the Buffaloes used to say « be proud of your name »
Et les bisons disaient « Sois fier de ton nom »
The Buffaloes used to say « be what you are »
Les bisons disaient « Sois fidèle à toi-même »
The Buffaloes used to say « roam where you roam »
Les bisons disaient « Va où tes pas te mènent »
The Buffaloes used to say « do what you do »
Les bisons disaient « Fais comme tu le sens »
Well you’ve gotta have a wash but you can’t clean your name
Tu peux toujours te laver, tu ne débarrasseras pas de ta réputation
You’re now called Jimmy you’ll be Jimmy just the same
Maintenant on t’appelle Jimmy mais tu resteras le même
The keys are in a bag in a chest by the door
Dans le coffre près de la porte il y un sac avec les clés dedans
One of Jimmy’s friends has taken the floor
Un des amis de Jimmy a fini par terre
Jimmy won’t you please come home
Jimmy tu ferais bien de rentrer à la maison
Where the grass is green and the buffaloes roam
Ici l’herbe est verte et les bisons sont en liberté
Dear old Jimmy you’ve forgotten you’re young
Mon vieil ami Jimmy tu as oublié ta jeunesse
But you can’t ignore the buffalo song
Mais le chant des bisons ne peut pas te laisser indifférent
And the Buffaloes used to say » be proud of your name »
Et les bisons disaient « Sois fier de ton nom »
The Buffaloes used to say « be what you are »
Les bisons disaient « Sois fidèle à toi-même »
The Buffaloes used to say « roam where you roam »
Les bisons disaient « Va où tes pas te mènent »
The Buffaloes used to say « do what you do »
Les bisons disaient « Fais comme tu le sens »
(x2)
(x2)
If you remember you’re unknow
Si tu souviens que tu n’es personne
Buffaloland will be your home
Alors tu seras chez toi au pays des bisons

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