Se laisser envahir par la lumière… Telle pourrait être la philosophie de Xavier Damon, entité solo de Stereolux.
Son premier EP, hypnotique et sensible, nous plonge dans une atmosphère de douce introspection. Ses mélodies envoûtantes nous attirent dans son univers mélancolique et cathartique.
STEREOLUX ne souhaite pas raconter une histoire. Libérées de structure narrative, les paroles expriment des émotions dans un contexte minimal. Elles affleurent et guident l’imaginaire.
STEREOLUX nous propose ses musiques comme un panel d’émotions, portail nous permettant de replonger dans nos histoires passées ou d’expérimenter les sentiments d’histoires à venir.
Premiers accords. On ferme les yeux.
Who told you donne le ton.
Respirer. Se détacher, s’alléger pour sortir du chemin tout tracé. Avancer, porté par l’écho rassurant de la voix qui se pose, plus grave. You realize, it’s just a start. La poitrine, les épaules se délestent du fardeau, l’angoisse de ne plus se reconnaître disparaît. You are growing wings. They suit you so well, you’re beautiful.
Changement de climat. Not Afraid.
Des ciels sombres s’abattent sur des paysages désolés. Errance. I’m not afraid. Harmonie répétitive oppressante. I’m not afraid. Voix noyée. I’m not afraid. Everything’s gonna be alright, répétées comme pour conjurer un sort inéluctable ou tenter de se convaincre que tout ira bien… Fermer la porte, descendre les étages, presser le pas, au rythme…
Please évoque les sentiments contradictoires inhérents à une séparation. Please say that you don’t care now. S’éloigner de l’immeuble, de la rue, du quartier. Ralentir, se raviser. Please, don’t say it, don’t say it… Se frayer un passage dans la foule. Entre le désir de renouer et le besoin de s’éloigner.
Silence. On ouvre les yeux.
EP en écoute intégrale sur son compte Insta ici
