2008 : Syd Matters > Everything Else

Syd Matters Everything ElseAttention découverte avec Jonathan Morali alias « Syd Matters » qui nous livre « Ghost Days » un troisième et très bel album de folk indie français sur fond d’electro-pop aux accents de Radiohead.

Il enregistre en 2003 son premier album A whisper and a sigh, réussite incontournable. Puis un deuxième opus en 2008 Someday we will foresee obstacles dans un style plus dépouillé et enfin une bande originale de film La question humaine.

Revoilà donc nos parisiens, pour une escapade voluptueuse entre nostalgie et béatitude. Pour composer cet album, Jonathan Morali s’est isolé afin de toucher ces fameux jours fantômes qui lui inspire ses mélodies intérieures.

Les autres musiciens ont travaillé sur les arrangements par après en gardant le minimalisme de Sid pour conserver sa créativité.

On ouvre sur un somptueux titre mélancolique Everything else aux accents de Radiohead.

Place à la rêverie avec le magnifique « I was asleep » qui nous entraîne sur les terres de Robert Wyatt.

Avec « I’ll Jackson », Jonathan Morali laisse flâner sa voix pour nous transmettre avec douceur sa quiétude entre volupté et félicité.

A la lecture du titre « It’s a nickname » on pourrait penser à un hommage à Nick Drake et bien non c’est plutôt de Thom Yorke qu’il s’agit, beaux arrangements.

Le fantomatique et transitoire « Ghost Days », titre éponyme de l’album, nous plonge dans un songe irréel.

Le divin folk de « My lover’s on the pier » folâtre le coeur léger dans un autre chœur céleste.

La blancheur des « Cloudflakes » laisse mon imagination rêvasser entre les montagnes immaculées.

La mélodie légère et agréable de « After all these years » se goutte avec délectation.

« Louise » aurait pu s’appeler « Leonard » pour le Cohen qui s’en dégage.

La voix de Jonathan Morali se mêle aux arpèges scintillants de « Big moon », en hommage à Nick Drake.

Le rythmé « Anytime now ! » me rappelle que tout est possible et qu’il est temps de nous ramener à la réalité.

Cette chanson inhabituelle « Me and my horses » a été enregistré instinctivement pour nous porter langoureusement sur des entrelacements de cordes aux ondulations vibratoires.

La maussaderie de « Nobody told me » me plonge dans une langueur océane.

Ecouter cet album de bout en bout est un peu comme se laisser aller dans un rêve éveillé. Ce voyage initiatique est une expérience intemporelle à déguster au calme, loin de l’agitation du monde extérieur pour plonger dans l’univers léger et mélancolique de l’artiste.

Bien je vous laisse écouter le morceau d’ouverture de cet album

et si le cœur vous en dit :

My lover’s on the pier

Discographie de Syd Matters

Albums studio de Syd Matters

2003 – A Whisper and a Sigh
2005 – Someday We Will Foresee Obstacles
2008 – Ghost Days
2010 – Brotherocean

Singles et EP

2002 – End & Start Again
2002 – Fever in Winter, Shiver in June
2007 – Everything Else
2010 – Hi Life

Bandes originales de films

2007 – La Question humaine
2015 – Tout en haut du monde
2015 – Les grandes grandes vacances

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IQ

IQ groupe britannique de néo-progressive-rock créé en 1981 - MazikIQ est un groupe britannique de rock néo-progressif créé à Southampton en 1981 suite à la dissolution du groupe The Lens par Peter Nicholls, Mark Ridout rapidement remplacé à la par Paul Cook (ne pas confondre avec son homonyme des Sex Pistols), Tim Esau, Michael Holmes et Martin Orford. Malgré un succès commercial en demie-teinte et plutôt confidentiel ainsi que des changements d’effectifs successifs, IQ, qui reste actif à ce jour, a su fidéliser son public au fil des ans.

IQ en bref

IQ, à l’instar de Marillion, Pendragon, Twelfth Night, Pallas, Quasar, LaHost et Solstice, fait partie de ces quelques groupes britanniques formés au début des années 1980 qui pérennisent le style rock progressif abandonné par les groupes des années 1970 tels que Genesis ou Yes qui eux se sont dirigés vers quelque chose de bien plus Pop-Rock.

La presse spécialisée qualifie ces groupes de « néo-progressifs » et les considère souvent comme de vulgaires copieurs. Cette accusation est formellement démentie par IQ qui par ailleurs n’apprécie pas le terme « néo-progressiste » et prétend puiser son inspiration dans large éventail d’influences musicales très éclectiques.

Toutefois, il faut reconnaître qu’à ses débuts le style musical du groupe rappelle furieusement Genesis de l’époque Peter Gabriel et Steve Hackett en raison des similitudes vocales et scéniques du chanteur Peter Nicholls avec Gabriel, des envolées de guitares de Mike Holmes à la Steve Hackett et du jeu de clavier grandiloquent de Martin Orford.

Le premier album d’IQ, Tales from the Lush Attic, sort en 1983 fait suite à une démo sur cassette Seven Stories into Eight. Il s’agit de l’une des premières œuvres « néo-progressives » de la décennie avec Script for a Jester’s Tea du groupe Marillion et publié la même année. Dans la lignée de grands classiques de rock progressif, Tales from the Lush Attic est un titre épique qui remplit la face A du 33t vinyle original alors que des chansons plus courtes figurent sur la face B.

The Wake, le deuxième album studio d’IQ, sort en juin 1985 est produit par Mike Holmes et Tim Esau, il enregistré aux Falconer Studios de Londres de mars à avril 1985.

Considéré comme étant le plus représentatif du mouvement rock néo-progressiste des années 1980, The Wake est le seul album d’IQ se placer dans les Charts britanniques.

 

Pratiquement toutes les pochettes des albums sur lesquels il est présent sont l’œuvre de Peter Nicholls. Celle de The Wake n’y déroge pas, c’est aussi une création originale du chanteur dont le portait central s’inspire d’Ika un personnage du film La Guerre du Feu de Jean-Jacques Annaud  (1981).

De nombreux fans ont toutefois pensé, à tort, qu’il s’agit d’un autoportrait car sur scène Peter Nicholls portait à l’époque un maquillage ressemblant (comme Peter Gabriel en son temps quoi…).

Peter Nicholls quitte le groupe en juillet 1985 pour fonder le groupe Niadem’s Ghost mais il réintégrera le groupe en 1990, pendant cette parenthèse c’est Paul (P. L.) Menel qui assure l’intérim au chant.

Après le départ de Peter Nicholls, le style du groupe devient plus commercial et radio-friendly (logique comme ses aînés en quelques sortes) mais sans grand succès avec Nomzamo en 1987 et Are You Sitting Comfortably? en 1989, bien que chaque album contienne encore quelques morceaux dans le style rock progressif.

En 1989, Tim Esau quitte la formation au profit de John Jowitt qui y restera pendant 20 ans.

Avec le retour de Peter Nicholls au sein d’IQ en 1993 et la publication de l’album Ever, le groupe renoue avec à ses racines rock-progressif intégrant des morceaux plus longs, des arrangements soignés et des compositions plus complexes.

 

Martin Orford s’en va en 2007 remplacé par le claviériste Mark Westworth (ex Darwin’s Radio) auquel succède Neil Durant (ex-Sphere) en 2011.

En 2011, IQ donne une série de concerts au Royaume-Uni et en Europe pour son 30ème anniversaire.

En 2012, IQ a fêté le 15e anniversaire de Subterranea en réaménageant de fond en comble le spectacle original en y incluant de nouvelles technologies.

L’année suivante le groupe commence l’écriture des morceaux de son nouvel album qui sort en 2014. Cet onzième opus intitulé The Road Of Bones qui serait selon certains spécialistes le meilleur album du groupe, est soutenu par une tournée au Royaume-Uni et en Europe.

Mise à jour du 28/10/2019

27 septembre 2019, IQ sort son douzième album intitulé Resistance, cinq ans après The Road of Bones. En fait c’est devenu son rythme de croisière puisque depuis Dark Matter en 2004, le groupe a publié un album en 2009 et en 2014…

IQ est constitué du même line-up que sur l’album précédent et respire la qualité à chaque instant avec la voix immédiatement reconnaissable de Peter Nicholls, l’élégante guitare de Michael Holmes, les claviers soyeux de Neil Durant et la section rythmique impressionnante du batteur Paul Cook et du bassiste Tim Esau.

Members d’IQ

Mike Holmes – guitares
Tim Esau – basse guitare
Peter Nicholls – chant et chœurs
Paul Cook – batterie
Neil Durant – claviers

Anciens membres

Martin Orford – claviers, chœurs
Mark Ridout – batterie
Paul (P.L.) Menel – chant
Les ‘Ledge’ Marshall – basse guitare
John Jowitt – basse guitare, chœurs
Andy Edwards – batterie
Mark Westworth – claviers

Discographie d’IQ

Albums studio

1983 – Tales from the Lush Attic
1985 – The Wake
1987 – Nomzamo
1989 – Are You Sitting Comfortably?
1993 – Ever
1997 – Subterranea
2000 – The Seventh House
2004 – Dark Matter
2009 – Frequency
2014 – The Road of Bones
2019 – Resistance

Albums Live

1986 – Living Proof live
1991 – J’ai Pollette D’arnu
1996 – Forever Live
2000 – Subterranea : The Concert
2003 – The Archive Collection: IQ20
2010 – The Wake in Concert
2012 – The Archive Collection: IQ30

Compilations

1985 – Nine in a Pond is Here
1998 – Seven Stories into Ninety Eight (inedit)
1999 – The Lost Attic (inedit)
2008 – Frequency Tour CD 1
2008 – Frequency Tour CD 2

Site de référence : www.iq-hq.co.uk

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