EYM Trio de retour de Casablanca avec un nouvel album de jazz défricheur

EYM Trio - Casablanca

EYM Trio de retour de Casablanca avec un nouvel album de jazz défricheur déjà disponible, à découvrir avec une Nomad’ Session magique filmée dans la Médina de Casablanca.

EYM Trio est depuis des années un concept à géométrie variable composé d’un noyau dur de trois musiciens. Ils ont collaboré avec entre autres Marian Badoï (Roumanie), Mohamed Abozekry (Égypte), Mirande Shah (Inde), Gilad Hekselman (États-Unis), Toby Hack (Australie), Quinn Oulton (Royaume-Uni), Varijashree Venugopal (Inde)…

Le EYM Trio a commencé son aventure nomade il y a un peu plus d’une décennie. Cette formation acoustique nourrit son inspiration de mélodies des quatre coins du globe, et plus particulièrement des musiques bulgares, tziganes et orientales. Le trio revient au Duc à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Casablanca ». Le disque s’ouvre avec le tétanisant Picnic In Tchernobyl qui montre la puissance de jeu et l’osmose des trois musiciens. EYM Trio rutile et fonce, cela joue à un niveau très élevé (Dystopia) et sait aussi calmer le jeu et montrer de nouvelles facettes (Yann Interlude).

Elie Dufour - Piano Yann Phayphet - Contrebasse Marc Michel - Batterie
Elie Dufour – Piano
Yann Phayphet – Contrebasse
Marc Michel – Batterie

On découvre des sonorités surprenantes que l’on a du mal à situer. Un coup d’œil à la biographie nous apprend que le groupe a profité du confinement pour travailler avec Robert Kieffer à l’élaboration d’une pédale d’effet qui donne des sons de viole et d’oud oriental au piano. De quoi offrir encore de nouvelles perspectives voyageuses.

On vous propose de découvrir la vidéo en animation de Casablanca créée par le dessinateur Simon Lamouret :

« Nous avons rencontré Simon Lamouret en 2016 à Bangalore lors d’une tournée en Inde. Il était en immersion pour cinq années dans la ville pour un projet de bande dessinée.

En 2022 il fit la même chose à Casablanca pour trois moi, sans projet précis. Nous partagions l’envie commune de faire fusionner nos arts. le résultat est ici. Une visite artistique de la ville vue à travers nos sensibilités. Les décors du clip animé Casablanca ont été réalisés lors de deux résidences de plusieurs semaines en partenariat avec l’institut français de Casablanca. Simon Lamouret a vagabondé discrètement dans les rues avec ses carnets pour y peindre des scènes de vie au posca (gouache).« 

Elie Dufour – Piano

Yann Phayphet – Contrebasse

Marc Michel – Batterie

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Qui pourrait craindre le bien ? : Le premier Album Révolutionnaire de The Diogenes

Le groupe The Diogenes, influencé par le rock des années 90 et l’anticonformisme du premier punk de la Grèce antique, a publié son premier album intitulé « Qui pourrait craindre le bien ? ». Cet opus sorti le 10 mai 2024 est une critique sévère de notre civilisation capitaliste en déclin, distillée avec humour et cynisme à travers un mélange unique de grunge, punk et rock psycho-aristocratique.

Qui pourrait craindre le bien ? The Diogenes

Une Voix Militantiste

Mathieu Torres (composition, textes, guitares, voix) et son groupe utilisent The Diogenes comme un outil de militantisme. Ils privilégient les lieux anti-capitalistes pour diffuser leur message, refusant de se fondre dans le moule de la start-up musicale moderne. À défaut de se produire dans des festivals mainstream, ils optent pour des actions « off » afin de mettre en lumière les alternatives sociales et solidaires.

Une Composition Réfléchie et Engagée

L’album « Qui pourrait craindre le bien ? » regroupe des morceaux composés au fil des deux dernières décennies, traitant des engagements et des états émotionnels des membres du groupe dans un monde productiviste. Voici un aperçu des titres phares :

    • Pillow : Un morceau poignant sur les troubles mentaux, l’isolement, et la neuroatypie, dénonçant le mauvais traitement de ces troubles par la médecine actuelle.
    • Gluttony : Une critique acerbe de l’extraction des ressources et de la quête insatiable de confort de l’humanité, accompagnée d’un refrain pop percutant.
    • Religion Cathodique : Ce titre attaque le discours dominant des médias de masse, comparant leur influence à une nouvelle forme d’inquisition moderne.
    • Tiny Lighted Window : Un hommage à la beauté de l’amour, des arts et de la nature, soulignant l’importance de se concentrer sur ces aspects pour ne pas sombrer dans le désespoir.
    • The Lord : Une critique des privilèges masculins et du patriarcat, dénonçant les codes publicitaires et comportementaux imposés comme modèles.

Un Réquisitoire contre le Néo-libéralisme

Le morceau « Ne´o-libe´ralise moi » constitue une critique puissante de l’empire néo-libéral, qui réduit tout à une simple utilité dans le cadre du capitalisme. The Diogenes dénoncent l’accaparement des ressources et l’incompétence du pouvoir industriel, appelant à un changement de maîtres.

« Qui pourrait craindre le bien ? » Explorations Introspectives

Des morceaux comme « The Hole » et « Beyond myself » abordent des thèmes introspectifs tels que la dépression et les sautes d’humeur, respectivement. Ces chansons mettent en lumière les luttes internes face aux pressions sociétales et la nécessité de faire appel à la raison pour surmonter ces défis.

Un Mélange de Satires et d’Hommages

    • Pink Song : Une chanson d’amour dédiée à la douceur et à la résilience face à la violence sociale.
    • Touche ma bite : Une satire du pop punk des années 90/2000, critiquant le manque de dimension politique et rendant hommage à Diogène de Synope.
    • Sacrifice à Dieu : Une dérision de la domination et du pouvoir humain, dénonçant l’injustice des privilèges.

Une Œuvre Grunge/Punk/Néo-liberalicide Inédite à Découvrir

« Qui pourrait craindre le bien ? » de The Diogenes est une œuvre révolutionnaire, un cri de rébellion contre les injustices du monde moderne, enveloppé dans un son grunge et punk unique. Cet album est disponible dès aujourd’hui, prêt à bousculer les normes et à inspirer la réflexion et le changement.

Découvrez cet album sans plus attendre et laissez-vous emporter par la révolution musicale et idéologique de The Diogenes.

Lineup sur Qui pourrait craindre le bien ?

Mathieu Torres : Composition, textes, guitares, voix
Lionel Hazan : Basse
Heiva Arnal : Batterie
Clément Chevalier : Guitare

Stéphanie Artaud : Voix, Chœurs, pochette, direction artistique
Hugo Lemercier : Enregistrement, mixage, prises additionnelles et mastering au studio la Mercerie (09)