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Le pionnier du Far Western Pop, le compositeur hawaïen MWBW, fait son retour avec son nouveau groupe basé dans le sud-ouest de la France, né des cendres de la pandémie : Sparkle Club.

Leur musique, telle une bande-son d’un road movie onirique à travers des paysages de l’Ouest bourdonnants jusqu’aux eaux bleu foncé du Pacifique, croise les Pixies, Boards of Canada, Beck, Kurt Vile ou Mac DeMarco. Aussi granuleuse et surexposée qu’un Spaghetti Western ou un film de surf en 8mm, Sparkle Club sortira son premier EP intitulé « Egosynthesis » le 24 novembre via Fabriq Records à Toulouse, France.

Le Mot du Frontman MWBW sur le Nouvel EP « Egosynthesis »

« Les gens vont me demander, ‘À quoi ressemble cet album ?’ Tout ce que je peux répondre, c’est ceci : Tout le monde et personne en même temps, chaque chanson sonnant différemment de la suivante. Ce qui peut définir cet album, cependant, plus que tout, c’est le son et les sons. Il y a des Linn drums dans un style Italo-disco sur le premier morceau et des percussions acoustiques Motown complètement différentes trempées dans une réverbération bondissante sur le deuxième morceau, par exemple. Mais pour moi, au-delà de l’éclectisme et de l’inhabituel, les synthétiseurs sont définitivement le fil conducteur qui lie tout sur cet EP. Les synthés principaux utilisés sont mon fidèle Kawai K4 de 1989, deux E-MUs excentriques du début des années 90 et un puissant Absynth (synthé virtuel) du début des années 2000.

Toutes les chansons ont également un aspect très visuel et sont composées de manière colorée avec une atmosphère de bande-son de film – granuleuse comme un Spaghetti Western et des vieux films de surf légèrement surexposés. Et bien sûr, il y a ma voix dérangée et somnolente avec une tonne de vieux effets qui la traversent, comme un cowboy déchu chantant à la lune après avoir pris une dose supplémentaire de morphine pour une vieille blessure de rodéo à l’époque, etc., etc… Alors, ouais, un peu comme un voyage onirique minimaliste où vous changez de voiture dans chaque État, et c’est le même modèle mais différent, et peu importe parce que vos lunettes de soleil sont toujours sales et ont cette grosse égratignure sur la lentille gauche… Oh oui, une autre chose unique à propos de cet album est que nous avons joué toutes les chansons EN DIRECT devant un public pour nous assurer qu’elles fonctionnaient et qu’elles étaient plus confiantes avant de les enregistrer en studio. Nous sommes assez sûrs maintenant que lorsque les gens écouteront cet album, ils diront, ‘wow, c’était un chouette petit voyage. »

Le Point de Vue du Batteur Français de Sparkle Club, ancien membre du groupe indie-folk Uniform Motion, Olivier Piotte

« Ce qui m’a plu dans Sparkle Club, c’est tout d’abord la qualité du songwriting et des arrangements, avec des partis-pris forts, de l’originalité et une vraie identité sonore. Puis également la diversité des influences, où des compositions folk/rock cohabitent avec des morceaux plus synthétiques, progressifs voire groovy. Le tour de force de Sparkle Club est de garder l’ensemble cohérent. »

Sparkle Club, c’est plus qu’un groupe, c’est un voyage musical captivant qui fusionne habilement des genres pour créer une expérience sonore unique. À découvrir le 24 novembre avec la sortie de « Egosynthesis » sur Fabriq Records.

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Jean-Luc Admin Mazik © novembre 2023