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Dans la lignée de Mano Negra, Béruriers Noirs, etc… les Négresses Vertes se forment en 87 pour allier le style gouailleur et festif aux musiques méditerranéennes et sud-américaines dans le paysage du rock alternatif français.
Ce collectif de Punks braillards et soûlards du 19ème réunis sous le doux sobriquet d’un vigile dans un bar, qui se serait exclamé « sortez les négresses vertes ! » en référence à leurs cheveux teints, réveille le Rock Français.
La troupe, qui compte jusqu’à neuf membres, teste ses premiers titres dans le métro, les halls d’immeubles, ou sur les trottoirs de Paris avant de sortir » Mlah » leur première galette tonitruante qui veut dire « Tout va bien » en Arabe mais c’est aussi le son de la beigne que tu viens de prendre en pleine poire : Mlah !
Mélange improbable de genres, de styles, de langues, d’ambiances, cet album contient aussi un autre titre très connu : Zobi la mouche.
Mais ne vous y fiez pas, tout est bon dans le pochtron !
Paroles de Voilà l’été des Négresses Vertes
Voilà l’été j’aperçois le soleil les nuages filent et le ciel s’éclaircit et dans ma tête qui bourdonnent ? les abeilles ! j’entends rugir les plaisirs de la vie c’est le retour des amours qui nous chauffent les oreilles il fait si chaud qu’il nous pousse des envies Enfin l’été c’est le bonheur rafraîchi d’un cocktail les filles sont belles et les dieux sont ravis Enfin l’été Mais y’a déjà plus d’argent Le tout Paris se transforme en phobie Le métro sue, tout devient purulent Dans ses souliers, le passager abruti A dix doigts d’pied qui s’expriment violemment Y’a plus d’amis les voisins sont partis L’été Paris c’est plutôt relaxant On rêve de plage Et la Seine est jolie. Toujours l’été C’est pas du superflu Il fait trop chaud, l’soleil m’abasourdit Rillettes sous les bras J’avance dans la rue J’pense à ces cons qui s’font chier dans l’midi Tous ces torche-culs qui vont cuire dans leur jus Tous ces noyés, la mer quelle saloperie Et sur les routes le danger ça vous tue Vivement l’automne, je me sens tout aigri Toujours l’été Voilà l’été, j’aperçois le soleil Les nuages filent et le ciel s’éclaircit Et dans ma tête qui bourdonnent ? Les abeilles ! J’entends rugir les plaisirs de la vie Voilà l’été, j’aperçois le soleil Les nuages filent et le ciel s’éclaircit C’est le bonheur rafraîchi d’un cocktail Les filles sont belles et les dieux sont ravis. Voilà l’été, enfin l’été Toujours l’été, encore l’été.
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