2019 : Vesko repère Maïmouna Soumbounou, alors âgée de 18 ans, sur les réseaux sociaux, et tombe immédiatement sous le charme de sa voix.
Le producteur saute dans un vol pour le Mali, sa seconde patrie depuis qu’il a l’âge de 17ans. A Bamako, il rencontre la jeune cantatrice malienne, et lui propose de chanter sur un titre qu’il a composé et emmené dans ses bagages. La jeune diva, qui chante depuis l’âge de quatre ans, accepte : les voilà en studio. D’un trait, comme un fleuve impétueux, elle chante Sini (littéralement « demain », ou « l’avenir »).
C’est cette première prise, spontanée et authentique, qui a été retenue pour l’album. Avec l’aisance d’une Oumou Sangare – son modèle et sa marraine artistique, elle y parle des enfants de la rue, des orphelins, et de tous ces jeunes laissés pour compte qui se battent pour s’en sortir. Elle interpelle les autorités de son pays, afin qu’elles investissent dans l’éducation des moins de 15 ans, qui représentent la moitié de la population malienne: “les enfants sont notre avenir, chante la jeune femme; comment pourraient -ils grandir dans le monde d’aujourd’hui sans un bagage solide ?”. Comme son aînée, Maïmouna Soumbounou met sa voix au service de la société.
A PROPOS DU CLIP
Le but du clip de Vesko est de montrer la jeunesse Bamakoise tel qu’elle est : dynamique, spontanée et rayonnante, reprenant le thème de la chanson « Sini»:
Cette chanson évoque les enfants de la rue, les orphelins, et tous ces jeunes laissés pour compte qui se battent pour s’en sortir. Elle interpelle les autorités de son pays afin qu’elles investissent dans l’éducation des moins de 15 ans, qui représentent près de la moitié de la population malienne.