Fanelly sort Metro Stories un album jazz-pop très touchant

Fanelly sort Metro stories un album jazz-pop très touchantFanelly est une artiste franco-italienne qui a découvert sur le tard sa passion pour la musique… et quelle belle révélation ! Elle publie un premier album intitulé Metro Stories dont la sortie est annoncé pour le 19 Mars 2021. Enregistré entre la France et l’Italie, ce premier album jazz – pop touche par sa sincérité, la pureté de ses arrangements et ses « héros » de tous les jours…

Fanelly en bref

Auteur-compositeur-interprète, Fanelly est basée à Paris. Sa musique est une nouvelle pop personnelle et émotionnelle, avec des influences de folk, de jazz, de soul, de world et d’auteurs-compositeurs italiens.

« Chaque chanson raconte une histoire » confie la chanteuse italienne à propos de son album Metro Stories dont la sortie est attendue au début du printemps prochain.

Pour le titre, Fanelly qui est aussi une jeune maman active, dit qu’elle s’est inspirée de femmes et d’hommes croisés durant ses longs trajets dans les transports pour écrire des textes sensibles dans lesquels elle imagine leurs attentes, leurs déceptions, leurs espoirs…

Originaire de la région des Pouilles en Italie, elle cultive naturellement un goût certain pour les arts et la musique mais passera tout d’abord par la case études en décrochant un master d’économie. Un bagage qui lui offrira l’opportunité de voyager.

« Cela m’a permis de m’enrichir au contact d’autres cultures. Je me suis toujours sentie comme une citoyenne du monde » se souvient-t-elle.

Mais le monde se révèle parfois à portée de main. C’est en effet après avoir assisté à un concert de Charlie Winston (qui a entre autre collaboré avec l’auteur-compositeur français Wax Tailor) au Casino de Paris, qu’elle est rattrapée par sa passion pour la musique. Dès le lendemain, elle décide d’acheter une guitare et de suivre les cours du musicien Matthieu Barjolin.

« J’avais déjà 33 ans. Je suis en grande partie autodidacte. J’ai aussi profité de l’enseignement en ligne du Berkeley College. Je  m’estime chanceuse de vivre à une époque où tout ce savoir est accessible ». Au bout de quelques mois, elle commence à composer ses premiers morceaux.

En septembre 2019 Fanelly poste sur le web sa reprise très personnelle de Smooth Operator  de l’immense Sade.

Pour l’écriture, le déclic est plus brutal puisqu’il est provoqué par deux évènements douloureux : la disparition de son père et les attentats à Paris en 2015. Ces derniers lui dicteront d’ailleurs les paroles bouleversantes de « It’s gonna make a Little difference », l’un des titres les plus jazz de l’opus.  Car la force de cette jeune auteur-compositeur, parmi bien d’autres atouts, est de contrebalancer la gravité des thèmes abordés avec des mélodies enlevées, voire enjouées.

Des partitions jouées par une solide formation franco-italienne : son prof de guitare Matthieu Barjolin, la contrebassiste Sélène Saint-Aimé (considérée comme l’étoile montante de la scène jazz), le batteur-percussionniste Davide Chiarelli ainsi que quelques invités sur de beaux solos.

Au fil des dix morceaux dont  un prélude original puisqu’il s’agit du refrain à l’envers du titre suivant, son timbre mélodieux et aérien s’épanouit sur des rythmes pop, jazz, des onomatopées pour évoquer les dérives de notre société. Parmi les personnages emblématiques, on découvre un « Superhero » qui essaie de sauver les hommes d’eux-mêmes, « The Bubble Man » faisant naître des bulles de savon pour porter des messages de beauté et d’harmonie à destination des enfants ou encore les petits soldats en costumes-cravates  de « Burnout », dont la mécanique menace de dérailler à tout instant.

Tracklist de Metro stories

01 – It’s Gonna Make A Little Difference
02 – Prelude
03 – One Step Behind
04 – Over
05 – Superhero
06 – Koria
07 – Into The Woods
08 – The Bubble Man
09 – Burnout
10 – Inner Magic

Des titres interprétés en anglais, sauf « Koria », une chanson pour laquelle elle retrouve les inflexions chaleureuses de sa langue maternelle, l’italien. « C’est la première que j’ai écrite. J’ai repris à la guitare certains accords de « Blackbird » de Paul McCartney et, avec ma fille, nous nous sommes amusées à détourner le sens de certains mots ».

Quant à « Inner Magic », la seule chanson romantique , la plus lumineuse aussi, elle clôture magnifiquement « Metro Stories ».  On se laisse littéralement emporter par le récit métaphorique de ces amoureux s’appuyant l’un sur l’autre pour affronter une tempête.

Enregistré entre la France et l’Italie, ce premier album touche par sa sincérité, la pureté de ses arrangements et ses « héros » de tous les jours, en quête d’identité et de vérité. Attachée à ses racines et à ses jeunes années au sein d’une famille aimante et modeste, Fanelly n’a pas oublié la promesse qu’elle s’était faite alors : ne jamais renoncer à rêver…

La première écoute de cet album de Fanelly m’a fait penser à certains morceaux du groupe de nu-jazz Moloko pour sa tessiture vocale qui ressemble à celle de Róisín Murphy et son appétence pour les harmonies à voix multiples et ses rythmiques syncopées mais également à la chanteuse, guitariste autrice-compositrice Ani Difranco (américaine d’origine italienne elle aussi). Les analogies s’arrêtent là, Metro Stories est bien plus intime et minimaliste. Une jolie découverte en tout cas.

Si la conjoncture sanitaire le permet, Fanelly sera en concert le 25 Mars 2021 au Sunset à Paris.

Line-up

Fanelly : composition, textes, chant, guitare
Sélène Saint Aimé : contrebasse
Matthieu Barjolin & Elio di Menza : guitare
Davide Chiarelli : batterie & percussions
Andrea Cianca : guitare solo
Marjolaine Ott : Flute traversière
Francesco Gaudio : Mix & Mastering

Site de référence : www.fanellymusic.com

facebook.com/fanellymusic

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Thomas Parth

Thomas Parth - MazikThomas Parth a contacté Mazik pour nous présenter son Ep intitulé « Dirty » un 4 titres totalement autoproduit sans aide de crowdfunding mais juste avec la sueur et les oreilles.

Il nous présente son travail comme un véritable hommage au rock des 90’s, à des groupes tels que Radiohead, Nirvana, Soundgarden, Pixies (entre autres) et qu’il a tenté de s’approcher de l’esprit des productions de Steve Albini c’est à dire inventives, intransigeantes, éthiques et caractérisées par une technique du son qui font de lui un musicien incontournable du rock indé.

Avec ce teasing notre curiosité a été mise en appétit et nous nous sommes précipités comme des morfalous sur le lien d’écoute… Je dois avouer que nous n’avons pas été déçus. 😉

Thomas Parth en bref

Thomas Parth - MazikThomas, dont le véritable nom est Parthonnaud, vit à Paris. Pour lui, faire de la musique, monter un groupe et sortir un disque est la concrétisation d’un rêve de gosse. Sa démarche 100% libre et autodidacte l’a conduit à produire cet EP de belle facture paru le 13 décembre 2020.

Il signe avec Dirty un hommage au rock des 90’s et ses ambiances lourdes, mélancoliques, nerveuses, aériennes et électriques. Biberonné par des groupes comme Radiohead, Soundgarden, Nirvana, Pixies, Sonic Youth entre autres, il nourrit aujourd’hui de ses propres mains et de sa propre voix ce rock qui l’a vu grandir.

L’EP Dirty qui comprend quatre titres (en anglais) a été réalisé, mixé, masterisé au Studio Panda Paris par Antony Soler.

1. Sweet Fever 03:28
2. Dirty 03:26
3. Time Has Stopped 04:36
4. Past 03:33

Toutes les compositions sont de Thomas Parth sauf « Time has stopped », morceau cosigné par Gilles Rosano.

Voici son clip, fait maison dans les mêmes conditions et la même ambiance que l’EP. L’utilisation du Vocodeur évoque le style de Steven Wilson. Montez le son et bonne écoute !

Ce n’est peut-être que le fruit du hasard (où pas) mais l’EP dans son ensemble me fait penser à la pandémie qui a marqué 2020 avec cette saleté de covid19 (Dirty), dont un des symptômes est la fièvre (Sweet Fever) qui provoque une mise en parenthèse de nos vies (Time Has Stopped) et une certaine nostalgie du passé (Past)…

En tous cas, c’est une belle découverte et nous devrions encore entendre parler de Thomas Parth dans un avenir que nous espérons tous plus radieux…

Line-up

Thomas Parth : chant, guitares, basse
Florent Gayat : basse sur « Dirty »
Antony Soler : batterie, claviers

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