Les compositions d’Eugène sont épurées, son chant à peine susurré par un timbre de voix fragile et délicat, accompagné seulement par un piano. Il griffonne des mélodies sur lesquelles il fait swinguer les mots et les paradoxes de la vie. Ses références musicales se trouvent auprès d’artistes et groupes aussi éclectiques que Radiohead, Mathieu Boogaerts mais aussi Jacques Brel et Barbara.
Eugène en Bref
Eugène c’est le projet musical de Gilles Le Hérissé un professeur de sport basé à Caen dans le Calvados. Après des cours de musique entre l’enfance et l’adolescence, il choisit cependant de se consacrer pleinement au sport et à l’enseignement. Il lui faut attendre le premier confinement de mars 2020 pour exhumer ses instruments et y consacrer de nouveau tout son temps.
A quarante-trois ans, il fait le point sur sa propre existence dans notre « drôle de monde ». Il s’empare alors de l’absurdité du quotidien de la société pour la transformer en poésie, influencé, entre autres, par des œuvres littéraires telles que « La conjuration des imbéciles » de John Kennedy Toole ou « Rhinocéros » d’Eugène Ionesco. C’est d’ailleurs ce dernier, et son grand-père Eugène, qui lui ont soufflé son nom de scène.
Au cours d’une année bouleversée par la pandémie, Eugène profite de la pause généralisée pour extérioriser les sentiments enfouis qui l’habitent, l’animent et le tiraillent. Il écrit plusieurs titres bruts et introspectifs dont le single « Ephémère » paru aujourd’hui. Dans ce premier single, Eugène vous emmène dans l’abîme des relations tumultueuses. Il analyse leur force de l’instant, leur liberté de l’interdit avant d’aller se brûler au contact de leur fin imminente.
Son premier single Ephémère est sorti le 05 février 2021. Trois autres compositions le complètent pour former son premier EP (autoproduit) intitulé Mal.e, qui sortira le 26 février 2021 chez Quixote RPM. Ces quatre compositions piano-voix intimes, noires et blanches sont illustrées de peintures uniques d’Hugues Salicé.
Mal.e progresse au fil des émotions de son auteur. Il s’ouvre, premièrement, par une confession publique à son « Amie la lune » avant de se refermer, de manière « Intime ». À l’image de ce titre, l’auteur joue avec les mots, les notes et l’absurde afin de rencontrer toutes les âmes complexes qui l’écouteront.
Fanelly est une artiste franco-italienne qui a découvert sur le tard sa passion pour la musique… et quelle belle révélation ! Elle publie un premier album intitulé Metro Stories dont la sortie est annoncé pour le 19 Mars 2021. Enregistré entre la France et l’Italie, ce premier album jazz – pop touche par sa sincérité, la pureté de ses arrangements et ses « héros » de tous les jours…
Fanelly en bref
Auteur-compositeur-interprète, Fanelly est basée à Paris. Sa musique est une nouvelle pop personnelle et émotionnelle, avec des influences de folk, de jazz, de soul, de world et d’auteurs-compositeurs italiens.
« Chaque chanson raconte une histoire » confie la chanteuse italienne à propos de son album Metro Stories dont la sortie est attendue au début du printemps prochain.
Pour le titre, Fanelly qui est aussi une jeune maman active, dit qu’elle s’est inspirée de femmes et d’hommes croisés durant ses longs trajets dans les transports pour écrire des textes sensibles dans lesquels elle imagine leurs attentes, leurs déceptions, leurs espoirs…
Originaire de la région des Pouilles en Italie, elle cultive naturellement un goût certain pour les arts et la musique mais passera tout d’abord par la case études en décrochant un master d’économie. Un bagage qui lui offrira l’opportunité de voyager.
« Cela m’a permis de m’enrichir au contact d’autres cultures. Je me suis toujours sentie comme une citoyenne du monde » se souvient-t-elle.
Mais le monde se révèle parfois à portée de main. C’est en effet après avoir assisté à un concert de Charlie Winston (qui a entre autre collaboré avec l’auteur-compositeur français Wax Tailor) au Casino de Paris, qu’elle est rattrapée par sa passion pour la musique. Dès le lendemain, elle décide d’acheter une guitare et de suivre les cours du musicien Matthieu Barjolin.
« J’avais déjà 33 ans. Je suis en grande partie autodidacte. J’ai aussi profité de l’enseignement en ligne du Berkeley College. Je m’estime chanceuse de vivre à une époque où tout ce savoir est accessible ». Au bout de quelques mois, elle commence à composer ses premiers morceaux.
En septembre 2019 Fanelly poste sur le web sa reprise très personnelle de Smooth Operator de l’immense Sade.
Pour l’écriture, le déclic est plus brutal puisqu’il est provoqué par deux évènements douloureux : la disparition de son père et les attentats à Paris en 2015. Ces derniers lui dicteront d’ailleurs les paroles bouleversantes de « It’s gonna make a Little difference », l’un des titres les plus jazz de l’opus. Car la force de cette jeune auteur-compositeur, parmi bien d’autres atouts, est de contrebalancer la gravité des thèmes abordés avec des mélodies enlevées, voire enjouées.
Des partitions jouées par une solide formation franco-italienne : son prof de guitare Matthieu Barjolin, la contrebassiste Sélène Saint-Aimé (considérée comme l’étoile montante de la scène jazz), le batteur-percussionniste Davide Chiarelli ainsi que quelques invités sur de beaux solos.
Au fil des dix morceaux dont un prélude original puisqu’il s’agit du refrain à l’envers du titre suivant, son timbre mélodieux et aérien s’épanouit sur des rythmes pop, jazz, des onomatopées pour évoquer les dérives de notre société. Parmi les personnages emblématiques, on découvre un « Superhero » qui essaie de sauver les hommes d’eux-mêmes, « The Bubble Man » faisant naître des bulles de savon pour porter des messages de beauté et d’harmonie à destination des enfants ou encore les petits soldats en costumes-cravates de « Burnout », dont la mécanique menace de dérailler à tout instant.
Tracklist de Metro stories
01 – It’s Gonna Make A Little Difference
02 – Prelude
03 – One Step Behind
04 – Over
05 – Superhero
06 – Koria
07 – Into The Woods
08 – The Bubble Man
09 – Burnout
10 – Inner Magic
Des titres interprétés en anglais, sauf « Koria », une chanson pour laquelle elle retrouve les inflexions chaleureuses de sa langue maternelle, l’italien. « C’est la première que j’ai écrite. J’ai repris à la guitare certains accords de « Blackbird » de Paul McCartney et, avec ma fille, nous nous sommes amusées à détourner le sens de certains mots ».
Quant à « Inner Magic », la seule chanson romantique , la plus lumineuse aussi, elle clôture magnifiquement « Metro Stories ». On se laisse littéralement emporter par le récit métaphorique de ces amoureux s’appuyant l’un sur l’autre pour affronter une tempête.
Enregistré entre la France et l’Italie, ce premier album touche par sa sincérité, la pureté de ses arrangements et ses « héros » de tous les jours, en quête d’identité et de vérité. Attachée à ses racines et à ses jeunes années au sein d’une famille aimante et modeste, Fanelly n’a pas oublié la promesse qu’elle s’était faite alors : ne jamais renoncer à rêver…
La première écoute de cet album de Fanelly m’a fait penser à certains morceaux du groupe de nu-jazz Moloko pour sa tessiture vocale qui ressemble à celle de Róisín Murphy et son appétence pour les harmonies à voix multiples et ses rythmiques syncopées mais également à la chanteuse, guitariste autrice-compositrice Ani Difranco (américaine d’origine italienne elle aussi). Les analogies s’arrêtent là, Metro Stories est bien plus intime et minimaliste. Une jolie découverte en tout cas.
Si la conjoncture sanitaire le permet, Fanelly sera en concert le 25 Mars 2021 au Sunset à Paris.
Line-up
Fanelly : composition, textes, chant, guitare
Sélène Saint Aimé : contrebasse
Matthieu Barjolin & Elio di Menza : guitare
Davide Chiarelli : batterie & percussions
Andrea Cianca : guitare solo
Marjolaine Ott : Flute traversière
Francesco Gaudio : Mix & Mastering
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