1979 : Marquis de Sade > Conrad Veidt

1979 : Marquis de Sade > Conrad VeidtCe groupe culte de la scène rock rennaise mélange aussi bien les influences du Velvet Underground, de la trilogie berlinoise de David Bowie mais aussi des Talking Heads.

Ce rock sombre et dépressif avec un son brut très marqué post-punk, aborde des thèmes comme la drogue, la maladie, la soumission, la violence, l’endoctrinement, les camps de travail, ou l’apocalypse. Bref que du bonheur !

La carrière de Marquis de Sade a été brève puisqu’ils n’ont sorti que deux albums. Le premier, Dantzig Twist (1979) dont est issu ce titre est une merveille et contient aussi les classiques Set In Motion Memories et Walls.

Le second Rue de Siam (1980) est plus orienté new wave et funk.

Le groupe n’a malheureusement connu qu’un succès public limité et les différends d’ordre artistique entre le guitariste Franck Darcel et le chanteur Philippe Pascal firent éclater le groupe, le premier fondant Octobre, le second Marc Seberg.

Pour les personnes qui me suivent, j’ai sauté deux années :
– Pour 77, je ne voulais pas mettre le 1er album de téléphone, considérant que la voix d’adolescent pré-pubère de Jean Louis Aubert est définitivement hors rock, désolé.
– Pour 78, je n’ai pas retenu Bijou qui a mal vieilli, mais cela n’engage que moi.

Jacques
Chroniqueur
www.mazik.info

1976 : Harmonium > Comme un fou




Harmonium : Comme un fou extrait de l'album L’heptadeVoici le texte que j’ai présenté à l’oral du Bac Français (j’ai eu 14).… C’est pourquoi, je remercie Harmonium, qui fut extrêmement populaires dans les années 1970 au Québec.

Formé en 1972 par Serge Fiori (voix, guitare acoustique, cuillères, flûte traversière, etc.) et Michel Normandeau (voix, guitare acoustique, accordéon, etc.), ils furent rejoints par Louis Valois (voix, basse) en 1973 pour graver un premier album « Harmonium » en 74.

Le trio devint quintet pour enregistrer en 75 « Les cinq saisons ».

Puis la formation s’élargit pour regrouper sept musiciens et réaliser L’heptade, dont est issu ce titre.

Ce disque est donc conçu autour du chiffre sept, sept musiciens et sept chansons illustrant les sept niveaux de conscience de la vie d’un homme à travers son quotidien, de la folie à la sagesse. Si la présence de l’orchestre symphonique de Montréal amène une construction musicale un peu étouffante par moment, une version exempte de musique classique et donc plus dynamique a été édité en 2002.

C’est drôle depuis le réveil, J’me sens plus tellement pareil, J’ai du mal à m’regarder, Le miroir me laisse tomber…