Retour vers Kat Onoma avec leur meilleur album Billy The Kid sorti en 1992 sur lequel figure le titre Lady of Guadalupe.
Ce mélange d’expérimentations, de rock et d’ambiances jazzy est une réussite pour ce disque conceptuel sur la vie de Billy The Kid.
La voix de Rodolphe Burger sur des textes de Jack Spicer nous emmène dans un voyage étonnant, déconcertant, détonnant…
Les perlent s’enfilent les unes derrière les autres de The Radio à The Poplars avec Lady Of Guadalupe, Riverrun, Night Way, Will You Dance ? et je vous engage à écouter le morceau « le désert » qui une merveille.
Bref, ce disque de Kat Onoma est une chef-d’œuvre expérimental, sombre, et résolument rock.
Chanté en anglais à l’exception de deux titres dont ce Lady of Guadalupe dans les deux langues, le CD contient trois bonus-tracks qui le font passer à 71mn.
Ci-dessous cette magnifique version avec Eric Truffaz à la trompette.
Paroles de Lady of Guadalupe de Kat Onoma
Embrasse Marie pour moi Mais ne lui en parle pas Ce que j’ai fait où je suis Oh n’en dis rien à Marie Tu peux lui dire que je suis mort Que je suis parti en mer Que j’ai trouvé l’amour au loin Mais ne lui dis rien De cet endroit-là Embrasse ma chérie pour moi Mais je t’en prie ne dis pas embrasse Marie pour moi Mais surtout ne dis pas Que je suis enfermé là Dans ce cachot noir et froid Où j’ai perdu la foi Oh surtout ne lui dis pas Que je suis enfermé là Take a message to Mary But don’t tell her I’m in jail Take a message to Mary But don’t tell her I’m in jail You can tell her I’m in love With another girl And cancel out the wedding day But don’t please don’t Tell her that I I’m in jail
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Premier aboutissement de Noir Désir, «Tostaky » s’impose comme l’un des albums les plus importants du rock français. Les musiciens sont dans une osmose parfaite entre Bertrand Cantat, poète à la voix remplie soit de sensibilité ou de rage, Serge Teyssot-Gay qui nous balance des riffs percutants et hypnotiques, Denis Barthe à la batterie jaillissante en harmonie parfaite avec Fred Vidal aux lignes de basses complexes.
L’album s’ouvre par l’énergique et sauvage « Here it comes slowly », se poursuit avec la batterie sur « Ici Paris » et son bouquet final par Teyssot-Gay. Petite pause avec 3 morceaux plus softs, dont la mélodie lancinante de « Oublié », la guitare acérée de « Alice » et les ambiances intrigantes de « One trip, one noise ».
Mais après le calme, la tempête avec « Tostaky le (continent) », morceau emblématique et éponyme de l’album. L’attaque commence sur un riff rapide et entêtant pour laisser place à la rage de Cantat qui s’évanouit dans un déchainement de tous les instruments ravageant tout sur leur passage, un tsunami dont on ne sort pas indemne.
Cette chanson est l’histoire des individus broyés par la misère en Amérique centrale et qui s’achève par ces mots hurlés jusqu’à la mort : « Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien ». Un cri, un hymne.
Après c’est une alternance de morceaux soit ravageurs « Johnny Colère », la belle ligne de basse de « It spurts » et la déferlante bruyante de « 7 minutes » ; soit calmes avec « Marlène », « Sober song » et le sensible et merveilleux « Lolita nie en bloc ».
Si Tostaky est la transcription phonétique du cri de ralliement des révolutionnaires mexicains de Zapata Todo está aqui, soit «Tout est là» en français ; c’est aussi l’aveu simple et percutant d’une formation musicale arrivée à maturité : le passé, le présent et l’avenir de tout ce que sera Noir Dez se retrouve dans cet album.
Ce titre majeur est un moment intense lors de leurs concerts et apparaît sur tous les albums live dont « Dies irae », qui est enregistré lors de la tournée qui a suivi cet album.
Nombres de versions live existent, j’ai choisi celle-ci pour la qualité de l’image, du son et bien évidemment pour Noir Dez qui met le feu aux vieilles charrues en 2001.
Paroles de la chanson « Tostaky » de Noir Désir
Nous survolons des villes Des autoroutes en friche Diagonales perdues Et des droites au hasard Des femmes sans visages A l’atterrissage Soyons désinvoltes N’ayons l’air de rien
Para la queja mexica Este sueño de América Celebremos la aluna De siempre, ahorita
Et les branleurs trainent dans la rue Et ils envoient ça aux étoiles perdues Encore combien à attendre Combien à attendre, Combien à attendre Encore combien à attendre Tostaky
Le fond du continent L’or du nouveau monde Pyramides jetables Hommes d’affaires impeccables Quand la pluie de sagesse Pourrit sur les trottoirs Notre mère la terre Etonne moi
Para la queja mexica Esta sueño de america Celebremos la aluna De siempre, ahorita
Pendre les fantômes Cortez Et pourrir à l’ombre Cortez De l’Amérique vendue A des gyrophares crûs Pour des nouveaux faisceaux Pour des nouveaux soleils Pour des nouveaux rayons Pour des nouveaux soleils
Aqui para nosotros ( x9 ) Tostaky
Bien reçu Tous les messages Ils disent qu’ils ont compris Qu’il n’y a plus le choix Que l’esprit qui souffle Guidera leurs pas Qu’arrivent les derniers temps où Nous pourrons parler Alors soyons désinvoltes N’ayons l’air de rien Soyons désinvoltes N’ayons l’air de rien
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